“Mais saviez-vous que Gérard Chaillou, avant sa mort, aurait révélé une vérité choquante sur la série ‘Caméra Café’ qui pourrait tout remettre en question ?”

Outre ses rôles secondaires au cinéma et à la télévision, Gérard Chaillou a fait beaucoup de théâtre. Le groupe M6 a annoncé sa mort dimanche.

L’acteur Gérard Chaillou lors du tournage d’un épisode de la série télévisée « Les Cordier, juge et flic », le 20 février 2002.

Le comédien Gérard Chaillou, connu, notamment, pour son rôle dans la série comique Caméra Café, est mort à l’âge de 79 ans, a annoncé, dimanche 3 août, le groupe M6 sur son compte X.

Gérard Chaillou était connu du grand public pour le rôle de Jean-Guy Lecointre, directeur des ressources humaines de l’entreprise fictive de Caméra Café (2001-2004). Il est également apparu à la télévision dans Scènes de ménages, Julie Lescaut, H, Joséphine ange gardien, Camping Paradis et plusieurs feuilletons.

Gérard Chaillou a commencé sa carrière au théâtre. Il a été pensionnaire de la Comédie française de 1983 à 1985 et a joué dans plus d’une cinquantaine de pièces, par exemple Les Fourberies de Scapin, de Molière, mise en scène par Marc Paquien.

Au cinéma, il a notamment joué dans La Conquête de Xavier Durringer (2011), où il incarnait Jean-Louis Debré, et dans J’accuse de Roman Polanski (2019), où il jouait Georges Clemenceau. Son dernier rôle au cinéma fut dans Que notre joie demeure, de Cheyenne Carron (2024).

Sur X, Yvan Le Bolloc’h, l’un de ses partenaires dans Caméra Café, a salué un acteur qui « excellait dans les rôles de premier de cordée » et un homme « délicieux », « extraordinairement cultivé », « fine gueule comme pas permis » et « d’une rare délicatesse ».

Sur Facebook, Adrien François, le directeur du Festival international du film de comédie de Liège, a rendu hommage à son ami « qui s’en est allé rejoindre Michel Galabru, Michel Blanc et toutes celles et ceux qu’il admirait ». « Il a toujours aimé surprendre par ses rôles, ses costumes et ses interprétations toujours innovantes », écrit-il, saluant un homme « bienveillant, vrai, humble et empathique ». « Le cinéma perd un homme comme il en faudrait beaucoup plus », ajoute-t-il.