“Gran Torino : Le film qui a forgé la légende d’Eastwood, entre rédemption brutale et choc des générations !”

Belles bagnoles, autodérision, antiracisme… c’est comme ça que le cow-boy Eastwood est devenu un mythe. Pour notre plus grand plaisir.

« Gran Torino », de Clint Eastwood. Photo Warner Bros./Malpaso Productions

Clint Eastwood surjoue d’abord le vieux réactionnaire raciste coincé dans une banlieue du Michigan auprès de voisins qu’il déteste : non plus ceux, bien blancs, d’autrefois, mais des Asiatiques… Après un geste musclé et protecteur, il devient pourtant un demi-dieu pour les gens du quartier : un vrai happening burlesque. Mais les règlements de compte entre bandes n’en restent pas là, et le vétéran non plus. Il se prend d’affection (bourrue, cela va sans dire) pour un ado « face de citron », comme il les appelle. Au point de déshériter ses propres enfants…

Plus d’une décennie avant Cry Macho ou La Mule, Eastwood peaufine, donc, déjà, sa statue et sa postérité : le personnage est hanté

Bande-annonce

Synopsis

Walt Kowalski, vétéran de la guerre de Corée, vient de perdre sa femme qui, avant de mourir, lui demande de se confesser. Mais le vieil homme n’a rien à avouer, ni personne à qui parler. Misanthrope, bougon et raciste, il veille jalousement sur sa Ford Gran Torino, râlant sans cesse contre les habitants de son quartier, en majorité d’origine asiatique. Son unique compagnie est sa chienne, Daisy. Un jour, son jeune voisin, Tao, tente de lui voler sa voiture sous la pression d’un gang. Walt s’aperçoit bientôt que l’adolescent est harcelé par les jeunes caïds. Prenant la défense de Tao, Walt devient malgré lui le héros du quartier…