“🔥 Kendji Girac électrise Confolens : devant 3 000 fans en délire, le chanteur décrit ce concert comme un véritable cadeau pour son public. Entre performances enflammées, surprises musicales et émotions partagées, la soirée devient inoubliable et prouve une fois de plus que Kendji sait créer des moments magiques sur scène !”

« Ce concert, c’est comme un cadeau à ce public »

Kendji Girac enflamme Confolens devant 3 000 personnes

Confolens (Charente), samedi 16 août 2025.
Il est à peine 7 heures du matin quand les premiers fans, emmitouflés dans leurs sweats à capuche malgré la douceur estivale, prennent place devant le théâtre de verdure des Ribières. Ils savent qu’il faudra patienter plus de douze heures avant que la star ne monte sur scène. Qu’importe : pour eux, la journée entière est déjà une fête. « Nous sommes venus de Toulouse spécialement pour Kendji, raconte Léa, 22 ans, qui porte fièrement un tee-shirt à l’effigie du chanteur. J’avais déjà mon billet depuis mars, je ne voulais surtout pas rater ça. »

Une ville en effervescence

Dans les ruelles pavées de Confolens, on ne parle que de lui. Les commerçants ont collé des affiches dans leurs vitrines, les terrasses des cafés bruissent de conversations impatientes. L’arrivée de Kendji Girac au Festival de Confolens, institution vieille de plus de 60 ans dédiée aux musiques du monde, a déclenché une ferveur rarement vue. « C’est incroyable, sourit Jean-Marc, bénévole du festival depuis vingt ans. D’habitude, le public est plus éclaté entre les spectacles. Mais là, tout le monde veut le voir. On a eu des demandes de places de toute la région, et même de Paris ! »

Les chiffres donnent le tournis : 3 000 spectateurs rassemblés dans ce théâtre en plein air, complet depuis des semaines. Certains campent littéralement sur les pelouses, d’autres ont fait des heures de route. Confolens, petite ville de 2 500 habitants, s’est transformée le temps d’un week-end en capitale nationale de la chanson populaire.

L’attente fébrile

À mesure que la journée avance, l’ambiance monte d’un cran. Des enfants agitent des pancartes bricolées à la maison : « Kendji, on t’aime ! », « Une photo stp ! ». Des familles entières ont prévu des pique-niques, des adolescents chantent en chœur les refrains de « Andalouse » ou « Tiago ».

Au fil des heures, l’excitation se mêle à l’impatience. Quand les techniciens procèdent aux derniers réglages, une clameur s’élève déjà. Les spots s’allument, la nuit tombe doucement sur les rives de la Vienne, et tout le monde sait : le moment approche.

L’entrée en scène, l’explosion

21 h 30. Les premières notes retentissent, et une onde traverse la foule. Kendji apparaît, guitare en bandoulière, sourire éclatant, vêtu d’une chemise blanche ouverte sur un collier doré. La scène explose. Cris, applaudissements, mains en l’air : le public se lève d’un seul bloc.

Il entame « Me Quemo », et déjà les 3 000 spectateurs reprennent le refrain à pleins poumons. Les enceintes résonnent jusque dans la vieille ville. « C’est dingue, s’écrie une spectatrice de 45 ans. On a l’impression d’être dans une arène géante, mais avec l’intimité d’un petit festival. »

Une communion totale

Pendant près de deux heures, Kendji enchaîne ses plus grands succès : « Andalouse », « Les yeux de la mama », « Color Gitano », mais aussi des titres plus récents comme « Un dos tres ». Chaque chanson déclenche une vague d’émotion. Des couples dansent, des parents portent leurs enfants sur les épaules, des téléphones illuminent la nuit.

Entre deux morceaux, le chanteur prend le temps de parler. « Ce concert, c’est comme un cadeau pour vous, confie-t-il, la voix un peu tremblante. J’ai commencé dans des festivals, devant des publics comme vous, et revenir ici, dans cette ambiance chaleureuse, c’est pour moi un vrai bonheur. »

On sent l’artiste sincère, touché par l’accueil réservé. Son accent chantant, sa proximité avec les gens séduisent toujours autant. Chaque phrase est ponctuée par des applaudissements, chaque sourire déclenche une salve de cris enthousiastes.

Les fans, une passion sans limites

Dans la foule, les histoires personnelles se multiplient. Marie, 14 ans, confie qu’elle a découvert Kendji pendant le confinement : « Ses chansons m’ont aidée à tenir le coup, à garder le moral. Être là ce soir, c’est comme réaliser un rêve. » À côté d’elle, son père, la cinquantaine, avoue écouter lui aussi les albums en voiture : « Ce n’est pas que pour les ados. Sa musique parle à tout le monde. »

Un peu plus loin, un couple d’octogénaires danse main dans la main. « On est venus avec nos petits-enfants, sourit la grand-mère. On voulait partager ce moment ensemble. » Kendji Girac rassemble les générations comme peu d’artistes savent le faire.

Un festival transformé

Pour le Festival de Confolens, ce concert marque un tournant. Habituée aux danses traditionnelles et aux musiques du monde, la manifestation a osé inviter une star de la variété française grand public. Pari gagné : l’événement a touché un nouveau public, tout en gardant son âme.

« C’est une réussite totale, se réjouit la directrice du festival. L’idée n’était pas de renier notre histoire, mais de l’ouvrir à de nouveaux horizons. Et Kendji représente parfaitement ce mélange : des racines gitanes, une musique populaire et universelle. »

Les commerçants aussi s’en frottent les mains : hôtels complets, restaurants débordés, terrasses bondées. L’impact économique est évident. Mais au-delà, c’est l’image de Confolens qui sort renforcée : une petite ville capable d’attirer une star nationale et de rassembler un public aussi large.

Le final, apothéose d’émotion

Peu avant 23 h 30, alors que la nuit est tombée, Kendji entame « Les yeux de la mama ». Silence religieux dans la foule. Les paroles résonnent, intimes et universelles à la fois. Beaucoup essuient une larme. Des familles se serrent, des amis s’enlacent.

Puis vient le dernier morceau, « Color Gitano », repris à l’unisson par 3 000 voix. Des feux d’artifice improvisés éclatent au-dessus de la scène. Kendji lève les bras, le public aussi. Une communion parfaite, un instant suspendu.

Quand les lumières se rallument, chacun sait qu’il vient de vivre un moment unique. « Ce n’était pas juste un concert, c’était une fête, un partage », résume Clara, 27 ans, encore émue.

Un artiste populaire et authentique

Avec ce concert, Kendji confirme son statut d’artiste fédérateur. Depuis sa victoire à The Voice en 2014, il a su garder cette proximité avec son public, loin des paillettes trop clinquantes. Sa recette ? Une voix chaleureuse, des mélodies entraînantes, et surtout une authenticité qui touche.

« Ce qui me rend heureux, c’est de voir vos visages, vos sourires, dit-il en saluant une dernière fois la foule. Merci de me donner autant d’amour. »

Le public quitte lentement les lieux, le cœur léger, les refrains encore dans la tête. Certains fredonnent, d’autres se prennent dans les bras. La nuit de Confolens restera gravée dans les mémoires.

Après Confolens, une tournée qui ne faiblit pas

Pour Kendji, cette date n’est qu’une étape dans un été chargé. Mais elle restera spéciale. « Je reviendrai, c’est sûr », a-t-il promis en coulisses. Les organisateurs, eux, rêvent déjà de rééditer l’expérience.

Car ce samedi 16 août 2025, dans un petit coin de Charente, la musique a prouvé une fois encore son pouvoir : rassembler, émouvoir, faire vibrer. Et Kendji Girac, fidèle à lui-même, a su transformer un simple concert en véritable célébration de la vie.