đŸ”„ « Alex Hugo », la sĂ©rie aux tournages vertigineux : plongĂ©e dans les CĂ©vennes, la production de Alex Hugo ne craint rien, mĂȘme les conditions extrĂȘmes. Entre tempĂȘtes et tempĂ©ratures glaciales, l’équipe, menĂ©e par Samuel Le Bihan, surmonte des dĂ©fis de taille pour offrir une sĂ©rie authentique et saisissante.

De retour ce mercredi soir sur France 2, la sĂ©rie avec le flic montagnard incarnĂ© par Samuel Le Bihan est tournĂ©e en altitude, oĂč les imprĂ©vus sont frĂ©quents.


Sportifs, les tournages en altitude. Quand ils ne doivent pas se suspendre au-dessus du vide, les techniciens crapahutent avec leur matĂ©riel sur les glaciers ou les rives des torrents. En prenant toutes les prĂ©cautions, car la montagne peut ĂȘtre vache. FTV/François Lefebvre

La montagne, ça se mĂ©rite aussi. Quand Alex Hugo, le flic exilĂ© Ă  la montagne — de retour sur France 2 ce mercredi soir Ă  21 heures — descend un torrent en kayak, escalade une paroi ou Ă©volue sur un glacier, rien n’est faux. « C’est une sĂ©rie d’aventures
 Tout est Ă  l’Ă©cran », rĂ©sume la productrice Delphine Wautier. De juin Ă  septembre, le tournage en altitude, dĂ©sormais prĂšs de Briançon (Hautes-Alpes), rĂ©serve souvent des surprises aux Ă©quipes, encadrĂ©es par des guides, pros de l’escalade



(FTV/François Lefebvre) FTV/François Lefebvre

Des lieux difficiles d’accĂšs. TĂ©lĂ©cabine, quads, pick-up 4 x 4
 Tous les moyens sont bons pour acheminer le matĂ©riel sur les cimes, lĂ  oĂč les routes finissent en chemins. « Cette annĂ©e, nous avons tournĂ© prĂšs d’un torrent oĂč les sentiers escarpĂ©s faisaient un mĂštre de largeur ! Nous avons dĂ» monter avec des Ăąnes : c’Ă©tait la seule possibilitĂ© », se souvient Muriel Aubin, assistante rĂ©alisatrice. En avril, l’Ă©quipe qui allait effectuer des repĂ©rages a mĂȘme dĂ» chausser les raquettes Ă  cause de la neige !

Transhumance et lac vide. Autre imprĂ©vu, la prĂ©sence de 1800 moutons en pleine transhumance, qui a bloquĂ© l’accĂšs Ă  un site en altitude. Ou encore le vidage du lac de Serre-Ponçon, au printemps ! « On a dĂ» dĂ©caler les sĂ©quences en fin de tournage pour attendre qu’il soit plein », poursuit celle qui a rĂ©alisĂ© l’Ă©pisode du 5 septembre.

Une tempĂȘte de neige. Le principal souci en montagne ? Les changements brutaux de la mĂ©tĂ©o. « On subit parfois de violents orages vers 17 heures, et il faut tous courir aux abris ! », souligne Muriel Aubin. Il y a trois ans, le tournage a Ă©tĂ© stoppĂ© par une tempĂȘte de neige en plein septembre. « Les routes ont Ă©tĂ© fermĂ©es, et nous avons eu toutes les peines du monde Ă  trouver une sableuse pour les dĂ©neiger », confie la directrice de production. « Le matin, on avait tournĂ© des sĂ©quences sans neige et on a dĂ» tourner la suite avec. Il a fallu s’adapter », confirme le rĂ©alisateur Olivier Langlois.

Un glacier sous haute sĂ©curitĂ©. Il y a deux ans, un Ă©pisode d’« Alex Hugo » se dĂ©roulait en partie sur le glacier de la Meije, prĂšs de Briançon, Ă  3200 m d’altitude. « Pour assurer la sĂ©curitĂ© des techniciens et des comĂ©diens, 8 guides de haute montagne munis d’une radio et un mĂ©decin urgentiste les accompagnaient », prĂ©cise Catherine Jurquet, la directrice de production. « On portait tous lunettes, gants, crampons, casques et baudriers. On Ă©tait encordĂ©s sur les zones dangereuses car il y avait des crevasses de 70 m de profondeur, ajoute Muriel Aubin. Les guides nous disaient oĂč l’on pouvait marcher. » Si Samuel Le Bihan a escaladĂ© lui-mĂȘme une paroi enneigĂ©e, un cascadeur l’a doublĂ© quand son personnage devait chuter. « Samuel s’est pris au jeu. Le week-end, il s’entraĂźne Ă  grimper, insiste Olivier Langlois. Sur le glacier, avec la neige, le vent glacĂ©, le manque d’oxygĂšne, on dĂ©guste. Mais, malgrĂ© tout, il y va ! » Dans l’Ă©pisode de ce mercredi soir, des candidats Ă  un poste dans une entreprise multiplient les Ă©preuves lors d’un stage. « À un moment, les comĂ©diens devaient traverser une riviĂšre. Or, le dĂ©bit Ă©tait trĂšs fort, renchĂ©rit le rĂ©alisateur. LĂ , ils ne jouaient pas l’apprĂ©hension
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