💔 Son nom est Etty Hillesum. Son journal, écrit face à la barbarie nazie, est un chef-d’œuvre de spiritualité et d’humanité. Aujourd’hui, le grand réalisateur Hagai Levi lui rend hommage avec une série qui s’annonce révolutionnaire. Pourquoi cette histoire, tragiquement finie à Auschwitz, est-elle plus pertinente que jamais en 2025 ? On vous explique tout dans notre article en commentaire. 👇

Le réalisateur israélien présentait en première mondiale « Etty », son œuvre la plus personnelle. Il raconte, en six épisodes, les deux dernières années de l’intellectuelle juive néerlandaise qui rejoint volontairement le camp de concentration de Westerbork en 1942.


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On l’avait rencontré en novembre 2024, sous le ciel gris d’Amsterdam, où il mettait en boîte les dernières images d’Etty, la série qu’il a tirée du journal intime d’Etty Hillesum (1914-1943), Une vie bouleversée, publié trente-cinq ans après sa mort en déportation, à l’âge de 29 ans. On le retrouve un peu plus reposé à l’ombre d’un jardin vénitien, quelques heures avant la projection des premiers épisodes de la série. Avant d’être diffusée sur Arte en 2026, Etty a été montrée lundi 1er et mardi 2 septembre, hors compétition, à la Mostra de Venise. Un heureux développement pour Hagai Levi, showrunner d’origine israélienne qui se trouve avoir des attaches familiales en Italie.

Sans budget hollywoodien, mais avec une totale liberté – il a écrit et réalisé tous les épisodes – Hagai Levi égrène dans Etty les deux années pendant lesquelles la jeune femme écrivit son journal sous l’impulsion de son psychanalyste (et amant) Julius Spier (1887-1942). Elle y décrit la réalité de l’occupation nazie, consigne ses réflexions et ses émotions face à la persécution. Ce cheminement intellectuel et spirituel, pétri de mystique chrétienne, la conduira jusqu’à faire le choix de rejoindre, de son plein gré, le camp de concentration de Westerbork en juillet 1942. Elle mourra à Auschwitz l’année suivante.