Patrick Bruel, fidèle au PSG depuis toujours, revient sur l’instant gravé à jamais dans son cœur de supporter : “Une des grandes fiertés de ma vie”. Plus qu’un simple moment de gloire sportive, c’est une émotion brute, partagée dans les tribunes, vécue avec intensité, qui l’a profondément marqué. Dans un rare témoignage, il raconte ce que ce club représente pour lui, et pourquoi ce souvenir précis — souvent ignoré du grand public — résonne encore comme un accomplissement personnel. Que s’est-il vraiment passé ce jour-là ? Cliquez sur le lien pour voir les détails.

Patrick Bruel est connu pour ses chansons, ses rôles au cinéma et son engagement citoyen. Mais ce que certains oublient, c’est qu’il est aussi, depuis des décennies, un fervent supporter du Paris Saint-Germain. Bien avant les stars du football moderne, bien avant les caméras dans les tribunes VIP, Patrick était déjà là, fidèle au poste, le cœur battant pour les couleurs du club parisien.

“J’ai grandi avec ce club. Il fait partie de mon ADN”, confie-t-il dans une récente interview. S’il ne manque aucune grande rencontre du PSG — que ce soit au Parc des Princes ou à l’étranger — c’est parce que ce lien dépasse le cadre du simple fanatisme sportif. C’est une histoire de passion, d’appartenance, et parfois même de fierté intime.

Et justement, au cours de cette interview, Patrick Bruel a accepté de revenir sur un moment très précis, qu’il qualifie de “l’un des plus grands frissons de [sa] vie”. Ce n’est ni une finale européenne, ni une victoire spectaculaire. Ce jour-là, il n’était pas en scène, mais dans les tribunes. Le PSG affrontait un adversaire redoutable lors d’un match crucial du championnat. L’ambiance était électrique. “Je me souviens, on était tous debout, crispés, on chantait sans s’arrêter. C’était viscéral.”

Le match s’est joué à la dernière minute. Un but inattendu. Une explosion de joie. Des larmes aussi. Mais ce qui a marqué Patrick, ce n’est pas uniquement le résultat : “Mon fils était avec moi. C’était la première fois qu’il voyait le Parc en feu comme ça. Et il m’a regardé, les yeux brillants, en me disant : ‘Papa, je crois que je comprends pourquoi tu aimes ce club’. J’ai eu des frissons. C’était ça, le vrai moment de grâce.”

Ce souvenir est devenu pour lui un repère, un instant suspendu dans le temps. Il le raconte avec émotion, car il symbolise bien plus qu’un événement sportif. Il incarne la transmission, le partage, l’amour du jeu mais aussi l’amour tout court. “À ce moment-là, j’ai compris que le football, quand il est vécu avec le cœur, peut être un vecteur d’humanité.”

Loin de se limiter à un rôle de spectateur, Patrick Bruel soutient activement le club, y compris dans les périodes plus sombres. Il ne manque jamais une occasion de rappeler son attachement à l’équipe, et il ne craint pas de critiquer quand il le faut. “Un vrai supporter, ce n’est pas celui qui dit oui à tout. C’est celui qui aime même quand ça va mal. Qui espère, qui doute, mais qui reste.”

Pour lui, le PSG représente une certaine idée de Paris, de la culture populaire, de la fierté d’être soi, malgré les hauts et les bas. “Ce club, c’est un miroir de la ville. Il est à la fois élégant, imprévisible, passionné. Il peut nous rendre fous, mais c’est ce qui le rend vivant.”

Lorsqu’on l’interroge sur les grandes stars qui ont porté le maillot du PSG — de Rai à Ronaldinho, de Ibrahimović à Mbappé — il sourit, mais revient toujours au collectif : “Évidemment que ces joueurs sont exceptionnels. Mais ce qui me touche, ce sont les gestes simples, les matchs oubliés, les efforts dans l’ombre. C’est là que le club prend tout son sens.”

Aujourd’hui, même avec un emploi du temps chargé entre concerts et tournages, Patrick trouve toujours le moyen de suivre son équipe. Il regarde les matchs en loge, en avion, ou parfois en coulisses quelques minutes avant de monter sur scène. “Il m’est arrivé de changer l’ordre d’un concert parce que j’étais trop pris par la fin d’un match. C’est dire !”

Pourtant, malgré sa notoriété, il refuse de se considérer comme une figure officielle du club. “Je ne suis pas là pour représenter qui que ce soit. Je suis juste un supporter parmi des milliers. Peut-être un peu plus connu, mais avec la même ferveur.” Une humilité rare dans un milieu souvent prompt à récupérer les passions populaires.

Dans cette fidélité au PSG, il y a aussi une forme de constance qui reflète son propre parcours : ne jamais oublier d’où l’on vient, garder les pieds sur terre, même quand on tutoie les étoiles. “On peut chanter devant des milliers de personnes, tourner avec les plus grands réalisateurs, mais rien ne remplace ce frisson brut que procure un but au bout du suspense. C’est unique.”

Ce “moment inoubliable” qu’il évoque souvent, il le garde précieusement comme une pépite émotionnelle. Il l’a même encadré — pas en photo, mais dans son esprit, comme un totem de simplicité et de bonheur pur. “C’est une fierté, oui. Pas parce que j’étais à côté d’un président ou dans une loge VIP. Mais parce que j’étais là, avec mon fils, avec des gens que je ne connaissais pas, à vivre quelque chose d’immense. Ensemble.”