« Pardon… » : dans un moment de fragilité rare, André Manoukian fond en larmes face à Claire Chazal, incapable de terminer sa phrase. L’émotion submerge le musicien, d’ordinaire si posé, révélant une blessure encore vive. Qu’a-t-il ravivé en lui pour que les mots lui manquent ainsi ? Était-ce un regret, un hommage, un souvenir d’enfance ? Ce moment suspendu a bouleversé le plateau et ceux qui l’ont vu. Derrière l’artiste, un homme en plein tumulte intérieur. Que cache ce « pardon » murmuré ? Cliquez sur le lien pour voir les détails.

C’est une scène de télévision comme on en voit rarement. Un instant suspendu, fragile, où le temps semble s’arrêter. Ce dimanche soir, sur le plateau de « Passage des arts » présenté par Claire Chazal, André Manoukian s’est effondré en larmes, incapable de terminer sa phrase. Le mot « Pardon… » est sorti de sa bouche dans un souffle tremblant, puis plus rien. Silence. Regards inquiets. L’émotion brute, désarmante.

Depuis des années, André Manoukian est connu pour sa verve, son esprit, son amour des mots et de la musique. Ex-juré emblématique de « Nouvelle Star », compositeur, pianiste de talent, il a toujours cultivé une image de sage poétique, parfois drôle, souvent philosophe. Mais ce soir-là, c’est un homme nu que le public a découvert.

L’échange avait pourtant commencé de manière classique. Claire Chazal revenait sur les temps forts de sa carrière, évoquant ses inspirations, ses souvenirs d’enfance, sa relation à l’Arménie, terre de ses ancêtres. Puis elle a mentionné un passage douloureux : la mort de son père. C’est à ce moment-là que le visage d’André s’est figé, ses yeux se sont embués, et sa voix s’est brisée.

« Il y a quelque chose que je n’ai jamais dit à personne… », a-t-il commencé, la voix sourde. « J’ai… j’ai pas pu lui dire au revoir. Pardon… »

À ces mots, le silence s’est installé sur le plateau. Claire Chazal, visiblement touchée, n’a pas interrompu. Elle a posé une main légère sur celle de son invité, en signe de soutien. Mais André Manoukian, submergé, n’a pu aller plus loin. Les larmes ont coulé. Les mots sont restés coincés dans sa gorge.

Cet instant d’émotion, rare et sincère, a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Les internautes ont salué la dignité du moment, la sensibilité de l’artiste, et le respect dont Claire Chazal a fait preuve en ne cherchant ni à combler le silence, ni à forcer la confession.

Mais que cache ce « pardon » si douloureux ? Dans des interviews plus anciennes, Manoukian avait évoqué son enfance à Lyon, la sévérité de son père, la pression du succès, les non-dits familiaux. Il avait expliqué à demi-mot que son choix de carrière artistique n’avait pas toujours été compris dans son cercle proche. Un père aimant, mais pudique, exigeant, silencieux.

La mort de ce dernier, survenue alors qu’André était en tournée, a été un choc. Il n’avait pas pu être présent. « C’est mon plus grand regret », confiait-il dans un entretien passé. Mais jamais encore il n’avait verbalisé cette douleur aussi crûment. Ce dimanche soir, c’est cette plaie qu’il a laissé entrevoir.

L’émotion provoquée par cet instant télévisuel tient peut-être à cela : au fait qu’elle soit si inattendue, si authentique, dans un univers médiatique souvent surjoué. Pas de mise en scène, pas de pathos, simplement un homme confronté à son passé, à ses absences, à ses silences.

Claire Chazal, elle, a géré ce moment avec une délicatesse remarquable. À la reprise de l’émission, elle a simplement dit : « Merci, André, pour cette vérité. » Aucun besoin d’en dire plus. Les téléspectateurs, eux, ont été nombreux à réagir, parlant d’un des moments « les plus humains vus à la télévision ces derniers temps ».

Ce n’est pas la première fois qu’André Manoukian évoque l’importance des émotions dans la musique. Pour lui, composer, jouer, écrire, c’est convoquer les fantômes, les blessures, les joies enfouies. « La musique, c’est l’endroit où je dis tout ce que je ne peux pas dire autrement », disait-il un jour. Ce dimanche-là, il n’a même pas eu besoin de notes : quelques mots ont suffi.

À l’issue de l’émission, André Manoukian a repris la parole brièvement en coulisses, confiant : « Je ne pensais pas que ça sortirait là, comme ça… mais peut-être que c’était le bon moment. » Un aveu touchant, preuve que même les artistes les plus aguerris ne sont jamais à l’abri de leurs propres émotions.

Cet épisode rappelle aussi que derrière chaque personnalité publique, chaque figure connue, se cache un vécu, parfois lourd, souvent invisible. Le public aime les idoles, mais il chérit les instants de vérité. Et celui offert par Manoukian en fut un, pur et poignant.

Depuis la diffusion, les messages de soutien affluent. Des anonymes, des fans, mais aussi des artistes, des anciens camarades de « Nouvelle Star ». Tous saluent le courage d’avoir laissé tomber le masque, l’espace d’un instant. Et rappellent que le chagrin, la culpabilité, l’amour non-dit, sont universels.

À l’heure où la télévision peine souvent à émouvoir sincèrement, cet instant prouve qu’un simple mot – « Pardon… » – peut parfois toucher bien plus profondément que mille discours. Parce qu’il dit tout, en creux. Parce qu’il vient du cœur.