“Nagui en Cléopâtre ? Le résumé de Pablo Mira en 4 minutes douche comprise sème la folie : un délire télévisuel où humour grinçant, costumes improbables et vérités cachées se mêlent, créant un moment d’anthologie que vous ne verrez nulle part ailleurs — cliquez ici pour plonger dans la parodie la plus improbable de l’année”

Il y a des moments de télévision qu’on n’oublie jamais, des instants si absurdes qu’ils basculent immédiatement dans la légende. C’est exactement ce qui s’est produit lorsque Pablo Mira, chroniqueur aussi irrévérencieux que redouté, a lancé son résumé “4 minutes douche comprise”. Cette pastille humoristique, diffusée chaque semaine, consiste à condenser l’actualité avec un mélange explosif d’ironie, de cynisme et d’improvisation visuelle. Mais cette fois, l’humoriste a frappé un grand coup : il a décidé de transformer Nagui en Cléopâtre, offrant au public un spectacle inattendu qui a littéralement retourné le plateau.

À première vue, le concept pouvait sembler saugrenu. Pourquoi associer Nagui, animateur emblématique de France Télévisions, à la légendaire reine d’Égypte antique ? Et pourtant, l’idée a pris forme avec une fluidité déconcertante. Pablo Mira a expliqué que Cléopâtre, dans l’imaginaire collectif, incarne le charisme, le pouvoir et une pointe de mystère sulfureux. Selon lui, Nagui coche toutes ces cases, mais à la sauce française : un mélange de séduction ironique, d’autorité bienveillante et de théâtralité assumée.

Rapidement, le sketch a pris une tournure inattendue. Sur l’écran géant du plateau, les équipes techniques ont diffusé un montage photo délirant : Nagui affublé d’une perruque noire au carré, orné d’une coiffe dorée, drapé dans une toge égyptienne scintillante. Le contraste était saisissant et immédiatement hilarant. Le public a explosé de rire, certains invités n’arrivant même plus à reprendre leur souffle. Mais derrière l’effet comique, une critique subtile se dessinait.

En effet, Pablo Mira a utilisé cette métaphore improbable pour souligner la capacité de Nagui à régner sur le petit écran comme une véritable divinité du divertissement. Depuis plus de trente ans, il trône sur les plateaux télé, que ce soit avec “N’oubliez pas les paroles”, “Taratata” ou encore “Tout le monde veut prendre sa place”. Sa longévité, sa popularité et sa manière de captiver les foules en font une figure quasi intouchable, comparable, selon l’humoriste, à une Cléopâtre des temps modernes.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Dans sa chronique, Mira s’est amusé à dresser des parallèles déjantés : la flotte de Cléopâtre face aux Romains devenait le public de Nagui face aux candidats récalcitrants ; les guerres de pouvoir antiques trouvaient leur équivalent dans les batailles d’audience du PAF ; et le légendaire charme de la reine égyptienne se retrouvait, avec une bonne dose de second degré, dans le sourire carnassier de l’animateur.

Plus le sketch avançait, plus la folie s’emparait du plateau. Certains chroniqueurs, pris dans l’élan, se sont mis à improviser eux aussi. Claudia Tagbo, présente ce jour-là, a mimé une danse orientale improvisée, entraînant le public dans une ovation. On aurait dit un cabaret improvisé, où tout le monde jouait le jeu d’une reconstitution historique totalement décalée. Arthur, qui assistait en coulisses, a même lâché un “Mais pourquoi on n’a pas eu cette idée avant ?”, déclenchant un fou rire général.

Ce qui aurait pu n’être qu’un simple gag visuel a finalement pris la dimension d’une parabole médiatique. Le sketch interrogeait, mine de rien, la façon dont certaines personnalités télé deviennent des symboles, des icônes presque intouchables. Nagui, malgré ses détracteurs, reste une figure centrale du paysage audiovisuel français, au point que son nom évoque immédiatement la convivialité, la musique et une forme de prestige populaire.

Certains critiques de télévision ont d’ailleurs salué l’audace du sketch. Pour eux, Mira n’a pas seulement caricaturé un animateur, il a mis en lumière une vérité plus profonde : Nagui est l’un des rares à avoir bâti un empire télévisuel personnel, où il est à la fois maître de cérémonie, producteur et figure de proue. Comme Cléopâtre, il règne sur un territoire vaste, séduit ses alliés et défie ses adversaires.

Bien sûr, sur les réseaux sociaux, les réactions ont fusé. Les montages de Nagui en Cléopâtre se sont multipliés en quelques heures, certains internautes allant jusqu’à créer de fausses affiches de films : “Cléopâtre 2 – Le Retour de Nagui”. Des gifs circulaient montrant l’animateur brandissant un micro comme un sceptre royal. L’absurde se propageait à une vitesse vertigineuse, confirmant qu’il s’agissait bien d’un moment de télévision culte.

Pourtant, derrière le rire, se cache aussi une réflexion sur l’humour télévisé d’aujourd’hui. Dans un paysage où les blagues convenues et les sketchs formatés saturent l’antenne, la chronique de Pablo Mira s’est démarquée par son audace et son originalité. Elle prouve que l’humour peut encore surprendre, provoquer et faire réfléchir, même en quatre minutes seulement.

Nagui lui-même, interrogé quelques jours plus tard, a joué le jeu. “Je ne sais pas si je ferais une bonne Cléopâtre, mais je veux bien essayer si ça peut faire rire !” a-t-il déclaré en riant, avant d’ajouter : “En revanche, il faudra me fournir les chaussures assorties.” Une référence subtile à sa passion pour les souliers extravagants, déjà révélée dans une autre émission, et qui a renforcé la légende.

En définitive, ce qui aurait pu rester un simple gag de fin d’émission s’est transformé en phénomène médiatique. On en parle encore, on partage encore les vidéos, on rejoue les répliques, preuve que le mélange de créativité, d’autodérision et de timing parfait peut créer des instants inoubliables.

Nagui en Cléopâtre : une idée folle, une exécution parfaite, et un résultat qui restera comme l’un des sketchs les plus marquants de l’année télévisuelle. Derrière les plumes et les dorures, c’est peut-être aussi une leçon : même les figures les plus installées peuvent être réinventées, tournées en dérision, et sublimées par l’humour. Et parfois, quatre minutes suffisent pour marquer l’histoire.