Mathieu, ex-candidat emblématique de « L’amour est dans le pré », émeut toute la France en dévoilant un projet aussi intime que bouleversant qu’il réalise avec son fils Ezio. Entre rires partagés et larmes retenues, ce moment de complicité symbolise bien plus qu’un simple geste : c’est une promesse silencieuse, un legs d’amour inconditionnel face à la maladie qui plane en arrière-plan. Ce que cache réellement ce projet touche au plus profond : une vérité bouleversante sur le temps qui reste, sur la transmission, et sur l’amour entre un père et son enfant… cliquez sur le lien pour lire la suite.

Depuis plusieurs mois, Mathieu, figure marquante de l’émission « L’amour est dans le pré », fait face à une épreuve bouleversante. Atteint d’une maladie génétique rare et dégénérative, il a pris la décision de ne rien cacher à ses proches, ni au public. Mais loin de se laisser submerger par le désespoir, c’est un homme debout, courageux et profondément tourné vers la vie qui se dévoile à travers un projet très personnel mené avec son fils Ezio.

Ce projet, Mathieu l’a partagé récemment sur ses réseaux sociaux, dans une publication qui a ému des milliers d’internautes. On y découvre un père et son jeune fils travaillant côte à côte sur un petit carnet. Des dessins, des mots doux, des souvenirs. Un livre à quatre mains, rempli de tendresse et de silence. À première vue, cela pourrait sembler anodin. Mais lorsqu’on sait ce qui se cache derrière cette initiative, les larmes ne sont pas loin.

Car ce carnet est bien plus qu’un simple album. C’est un journal de transmission, un témoignage d’amour destiné à Ezio, pour les jours où son père ne sera plus là. Un trésor d’intimité, pensé comme un ancrage, un repère pour l’avenir.

« Je veux qu’il se souvienne de qui je suis. De notre complicité. De notre histoire. »

Mathieu le sait : la maladie dont il souffre progressera inexorablement. Il ne s’en cache pas. Il en parle avec une lucidité désarmante, mais jamais avec fatalisme. Ce carnet, c’est son moyen à lui de combattre l’oubli. De laisser une trace. Pas pour le monde. Pour son fils.

L’amour entre Mathieu et Ezio est palpable. Chaque photo, chaque mot qu’il partage sur les réseaux respire cette tendresse brute qui lie un père à son enfant. Mais derrière cette douceur, il y a aussi la conscience aiguë d’une urgence : celle du temps compté.

« Je ne veux pas qu’il grandisse avec des souvenirs flous. Je veux qu’il ait quelque chose de concret à relire, à toucher, à garder près de lui. »

Le projet va au-delà des mots. Il inclut des dessins faits ensemble, des anecdotes du quotidien, des objets glissés entre les pages : un billet de cinéma, une photo, un mot griffonné à la va-vite. Mathieu veut créer un pont entre les instants présents et un futur où il ne pourra peut-être plus accompagner son fils physiquement.

Ce geste n’est pas sans douleur. Écrire à son enfant en pensant à sa propre disparition demande un courage hors du commun. Et pourtant, Mathieu y met tout son cœur. Il ne s’agit pas de se préparer à mourir, mais de continuer à vivre autrement, à travers la mémoire, les souvenirs et les symboles.

L’annonce de ce projet a suscité une vague d’émotion sur les réseaux. De nombreux parents d’enfants malades, ou eux-mêmes atteints de maladies graves, ont salué la démarche de Mathieu comme profondément humaine, et incroyablement forte.

« Ce que fait Mathieu, c’est offrir un cadeau d’amour pur, sans délai de péremption. »

Dans les médias, cette initiative a également été saluée. Car elle bouscule les représentations de la maladie. Mathieu ne se laisse pas définir par son diagnostic. Il reste avant tout un père, un homme, un cœur battant. Et sa relation avec Ezio devient un exemple bouleversant de résilience.

Mais il faut aussi évoquer la douleur. Car elle est là. Latente. Tapie dans chaque page de ce carnet. Dans chaque regard qu’il pose sur son fils. Dans chaque éclat de rire teinté d’inquiétude.

Mathieu a confié qu’il pleure souvent en écrivant. Qu’il a parfois du mal à tenir le stylo. Que certaines pages ont été arrachées, réécrites, reprises mille fois. Parce que dire adieu, même en silence, même sans le dire clairement, est sans doute l’un des actes les plus déchirants pour un parent.

« Je ne veux pas qu’il lise un jour ce carnet avec de la tristesse. Je veux qu’il le lise avec fierté. Qu’il sente à quel point il était aimé. »

Au fil des jours, le carnet s’étoffe. Ce n’est pas un livre figé. C’est un objet vivant, évolutif. Il grandit avec eux. Il suit leur rythme. Et surtout, il rassemble.

Mathieu espère un jour pouvoir le remettre à Ezio en mains propres, dans quelques années, quand il sera prêt. Pas trop tôt. Mais pas trop tard non plus. Et d’ici là, chaque page est une victoire contre la peur, une réponse à l’angoisse du futur.

En entamant ce projet, Mathieu nous rappelle que l’amour d’un parent pour son enfant est plus fort que tout. Même la maladie. Même la mort.

Il n’est pas question ici de pathos, ni de spectacle. Seulement d’un geste profondément humain, universel. Celui d’un père qui veut dire à son fils, encore et encore : Je t’aime. Je suis là. Et je resterai là, d’une façon ou d’une autre.

Et cela, aucune maladie au monde ne pourra l’effacer.