Mathieu Ceschin, figure attachante de « L’amour est dans le pré », pensait offrir un moment sincère et familial à ses abonnés lors d’un live Instagram avec son fils Ezio… jusqu’à ce qu’un geste anodin déclenche une vague de critiques inattendues. Dépassé par l’emballement des internautes, il prend la parole pour rétablir les faits, avoue une “erreur de spontanéité” et fait une mise au point bouleversante sur son rôle de père, sa fragilité face au regard public, et la limite entre tendresse partagée et jugement viral… cliquez sur le lien pour lire la suite.

C’est un simple live Instagram qui a tout déclenché. Mathieu Ceschin, ancien candidat emblématique de « L’amour est dans le pré », souhaitait partager un moment tendre avec son fils Ezio. Un instant du quotidien, sans mise en scène, dans l’intimité d’un père et de son enfant. Mais en quelques minutes, ce qui devait être un joli moment d’échange est devenu un sujet brûlant sur les réseaux sociaux. La faute à un geste. Un mot. Ou simplement à une interprétation.

Dans la vidéo en direct, Mathieu, assis dans son salon avec Ezio sur les genoux, échange avec ses abonnés. Ezio, espiègle et rieur, multiplie les grimaces et les petites interruptions. À un moment, l’enfant semble attraper un objet fragile sur la table. D’un geste rapide, Mathieu lui reprend, un peu vivement. Pas de cris, pas de violence. Mais la scène a suffi à provoquer un tollé.

Certains internautes ont accusé Mathieu d’avoir été « brusque », d’autres lui ont reproché d’« exposer un enfant si jeune aux réseaux sociaux ». Les commentaires se multiplient. Certains sont bienveillants. Beaucoup sont durs, parfois cruels. En quelques heures, la vidéo est extraite, partagée, isolée de son contexte.

« On ne m’y reprendra jamais », écrit Mathieu dès le lendemain dans une story Instagram.

Visiblement secoué, il décide de publier une vidéo explicative. Dans un ton calme, mais marqué par l’émotion, il revient sur ce moment qu’il ne pensait pas polémique.

« C’est fou comme tout peut déraper. C’était un instant de vie, comme il y en a des milliers entre un papa et son enfant. Oui, j’ai réagi vite. Oui, j’ai repris ce qu’il allait casser. Et non, je ne l’ai pas ‘maltraité’. »

Il poursuit :

« Je suis un papa. Je fais ce que je peux. J’essaie d’éduquer Ezio avec amour, patience, et oui, parfois, je suis maladroit. Comme tous les parents. »

Les mots sont sincères. Il ne cherche pas à se justifier, mais à partager ce qu’il ressent. Et ce qu’il ressent, à cet instant précis, c’est une forme d’injustice.

« On me juge sur cinq secondes, sans rien savoir de nous. »

Mathieu explique que ce live était avant tout une envie spontanée de montrer un moment de complicité avec Ezio, loin des formats habituels, sans filtres ni artifices.

Mais cet événement soulève une question bien plus large : jusqu’à quel point peut-on exposer ses enfants sur les réseaux sociaux sans risquer une forme de jugement public immédiat ?

Mathieu ne s’en cache pas : il aime partager son quotidien avec ses abonnés. Depuis sa participation à « L’amour est dans le pré », il a gardé un lien fort avec une communauté qui le soutient. Il partage ses joies, ses combats, notamment contre la maladie dont il est atteint, et les petits bonheurs de sa vie de père.

Mais cette affaire l’a profondément marqué.

« Je crois que je ne referai plus jamais de live avec Ezio. Ce n’est pas lui que je veux protéger du monde, c’est le monde que je veux protéger de lui. »

Il confie qu’il a longuement hésité à supprimer ses réseaux. Mais il a finalement choisi de continuer à s’exprimer, en posant de nouvelles limites.

« Je ne veux plus que l’image de mon fils soit disséquée, commentée, détournée. »

Cette réaction de Mathieu a été saluée par de nombreux abonnés. Certains parents lui ont écrit pour lui dire combien ils comprenaient ce qu’il vivait. D’autres, anonymes, ont simplement exprimé leur soutien face à la violence des jugements.

Mais l’affaire révèle surtout une chose : la pression immense qui pèse sur les parents exposés. Chaque geste est observé. Chaque mot peut être retourné contre eux. Le naturel devient suspect, la spontanéité est scrutée.

Dans une société où les réseaux sociaux dictent parfois l’opinion publique, l’intime n’est plus à l’abri. Et cela, Mathieu l’a appris à ses dépens.

Dans les jours qui ont suivi, il a choisi de se retirer temporairement des plateformes. Pour souffler. Pour réfléchir. Pour se recentrer sur l’essentiel : son fils.

« Je ne veux pas qu’Ezio grandisse dans une vitrine. Il mérite une enfance libre. »

Aujourd’hui, Mathieu continue de partager, mais différemment. Moins souvent. Avec plus de retenue. Il a compris que l’amour qu’il porte à son fils ne se prouve pas par des vidéos, mais par des actes du quotidien, discrets, loin des écrans.

« Je suis un papa imparfait, mais aimant. Et c’est tout ce qui compte. »

Son témoignage touche, parce qu’il est universel. Derrière la figure publique, il y a un homme, vulnérable, qui cherche simplement à bien faire. À aimer, à transmettre, à protéger.

Et si cette “erreur” était finalement une leçon ? Un rappel, peut-être, que l’essentiel se vit hors champ. En silence. Dans l’ombre des projecteurs.

Ce que Mathieu a appris, il le résume en une phrase :

« L’amour vrai n’a pas besoin d’être filmé. Il a juste besoin d’être vécu. »