Et si Patrick Bruel n’était pas seulement chanteur ? Ce que peu de gens savent, c’est qu’il possède un domaine provençal digne d’un conte, où il produit une huile d’olive bio que même les plus grands chefs s’arrachent. Son quotidien entre oliviers, ruches et bastide restaurée cache une nouvelle vie insoupçonnée. Cliquez sur le lien pour en savoir plus.

Quand on évoque Patrick Bruel, on pense immédiatement à ses tubes légendaires, à ses prestations sur les planches, à sa carrière d’acteur marquante. Mais depuis plusieurs années, une autre facette de l’artiste intrigue et attire l’attention de ses fans comme des amoureux du terroir : son attachement profond à la terre provençale. C’est à l’Isle-sur-la-Sorgue, charmante commune du Vaucluse surnommée la “Venise Comtadine”, que Patrick Bruel a trouvé refuge, inspiration, et un nouveau souffle. Là, au cœur des oliviers, il cultive un art de vivre sincère, paisible, et authentique.

Le domaine, situé à quelques kilomètres du centre historique de la ville, s’étend sur plusieurs hectares entre collines douces et rivières claires. Protégé par une végétation luxuriante et de hauts murs de pierre, il semble presque invisible aux regards extérieurs. Pourtant, une fois passé le grand portail en fer forgé, c’est un autre monde qui s’ouvre, fait de sérénité, de beauté brute, et de respect pour la nature.

Dès l’entrée, les senteurs de lavande, de romarin et de thym embaument l’air. Une longue allée bordée de cyprès mène à une bastide ancienne, restaurée avec un goût exquis. La pierre blonde, les volets bleu pastel, les tuiles anciennes et les fontaines en pierre offrent un tableau digne d’un roman de Giono. Mais plus qu’un décor, c’est une philosophie que Patrick Bruel défend ici : celle du retour à l’essentiel, du lien à la terre, et du respect du temps.

C’est dans cette propriété qu’il a décidé, il y a quelques années, de se lancer dans une production artisanale d’huile d’olive. Une décision qui peut sembler surprenante pour un homme habitué aux projecteurs, mais qui, à y regarder de plus près, s’inscrit dans une logique de transmission et de passion. L’artiste, qui n’a jamais caché son attachement à la gastronomie et aux traditions méditerranéennes, a voulu donner une seconde vie à ces terres, et redonner du sens à son quotidien hors des scènes.

Le domaine abrite aujourd’hui plus de 2 500 oliviers, certains centenaires, plantés en restanques, ces fameuses terrasses en pierre sèche typiques de la région. Chaque arbre est entretenu avec soin, selon des méthodes respectueuses de l’environnement. Aucun pesticide, pas de traitements chimiques : ici, la culture se fait en bio, dans le plus grand respect des cycles naturels. L’irrigation est raisonnée, et la récolte se fait encore à la main, dans la tradition la plus pure.

À la fin de l’automne, quand les fruits arrivent à maturité, une petite équipe – formée de professionnels mais aussi parfois d’amis et de membres de la famille – s’active pour cueillir les olives. C’est un moment fort pour Patrick Bruel, qui participe lui-même à cette récolte, bottes aux pieds et sécateur à la main. On l’a vu souvent, les mains pleines de fruits, le visage souriant, savourant cette reconnexion à la terre comme un privilège rare.

Les olives sont ensuite pressées dans un moulin voisin, selon un processus à froid qui préserve toutes les qualités gustatives et nutritionnelles de l’huile. Le résultat ? Une huile d’olive vierge extra, douce, fruitée, aux arômes subtils d’amande, de pomme verte et d’herbe fraîchement coupée. Commercialisée en petit volume, sous une

Le domaine comprend aussi un jardin potager, une petite vigne, et quelques ruches dont le miel, aux arômes floraux, est parfois offert en édition limitée à ses amis proches. Le respect de la biodiversité est au cœur du projet. Des hôtels à insectes, des nichoirs à oiseaux, et des zones laissées en friche permettent à la faune locale de prospérer.

Ce retour à la nature n’est pas un simple caprice de célébrité. Patrick Bruel confie souvent qu’il trouve ici une forme d’équilibre et de vérité qu’aucun plateau télé ou concert ne peut lui offrir. Le travail de la terre, le cycle des saisons, le silence du matin, le vent dans les feuilles… autant de choses simples, mais essentielles, qui nourrissent désormais son quotidien et, sans doute, inspirent au

Lors de rares interviews sur le sujet, il évoque ce projet comme un “ancrage nécessaire”. “La terre ne triche pas,” dit-il souvent. “Elle vous renvoie ce que vous lui donnez. Elle ne ment pas. Elle est patiente, exigeante, et profondément juste.” Une philosophie que l’on retrouve aussi dans ses choix artistiques récents, plus épurés, plus introspectifs.

De plus, ce domaine est devenu un lieu de partage. Il n’est pas rare que Patrick y reçoive des amis artistes, musiciens, comédiens, venus s’y ressourcer, écrire, créer. Certains y ont enregistré des maquettes dans une pièce aménagée en studio. D’autres y ont écrit des textes ou tout simplement retrouvé l’inspiration.

Loin du strass et des paillettes, Patrick Bruel incarne ici une forme de sobriété heureuse, d’élégance discrète, et de retour aux racines. Son domaine à l’Isle-sur-la-Sorgue est à la fois un havre de paix, un terrain d’expression personnelle, et un hommage vivant à la richesse de la terre provençale.