Drame et stupeur : une enquête officielle est ouverte contre Jean Imbert, le chef adulé par les célébrités et les palais les plus prestigieux, après la plainte de Lila Salet qui secoue Paris et le monde culinaire ; entre rumeurs, confidences glaçantes et révélations explosives, l’affaire prend une tournure inquiétante et soulève une question : l’empire doré d’Imbert est-il sur le point de s’effondrer – cliquez pour découvrir les détails choquants

Samedi dernier, Lila Salet, ancienne compagne de Jean Imbert, a déposé une plainte contre le chef pour violences conjugales. Le parquet de Versailles s’est saisi de l’affaire et a décidé d’ouvrir une enquête ce 25 août.

Après le dépôt d’une plainte pour violences conjugales déposée samedi par une ancienne compagne, Jean Imbert fait aujourd’hui l’objet d’une enquête lancée lundi soir par le parquet de Versailles. L’ancienne actrice Lila Salet dénonce des faits de violences et de séquestration qui seraient survenus durant sa relation avec le chef, entre 2012 et 2013.

Dans sa plainte, consultée par l’AFP, Lila Salet dit avoir « eu vraiment peur pour (sa) vie » à cause de son ancien compagnon. Dans sa plainte, la jeune femme de 33 ans, aujourd’hui à la tête d’une agence immobilière, fait état de gifles récurrentes, « toujours dans un cadre intime, donc sans témoins ». Elle dénonce une « emprise » : « Tous les matins, je devais me lever en même temps que lui et je devais l’écouter parler de lui dans sa baignoire […]. Il ne supportait pas que j’aille seule ailleurs », décrit-elle.

Lila Salet dénonce aussi une séquestration « pendant plusieurs heures » dans un hôtel, lors d’un week-end du couple à Florence, en Italie, à cause d’un SMS qu’elle aurait reçu d’un ami. « Il m’a frappé plusieurs fois au visage et versé du champagne dans les yeux […]. Il n’a plus voulu que je sorte de ma chambre d’hôtel ».

La réponse de Jean Imbert

Accusation de séquestration que les avocates de Jean Imbert réfutent dans un communiqué transmis à Paris Match : « Les éléments dont nous disposons permettent d’établir que, durant ce week-end, cette dernière [Lila Salet] a publié toutes les trois heures sur les réseaux sociaux des photos de musées, de restaurants, de commerces, et autres images de ses promenades en ville, qualifiant ce séjour avec Jean Imbert de « Dolce Vita ». La chronologie comme le contenu des propres écrits de Lila Salet pendant ce week-end contredisent objectivement le récit proposé douze ans et demi plus tard par la plaignante », ont estimé Me Jacqueline Laffont-Haïk et Julie Benedetti.

Pour les avocates de l’ancien candidat de « Top Chef », la plainte aura « le mérite de rétablir la réalité des faits tant les éléments matériels – notamment les correspondances, posts et témoignages dont dispose la défense de Jean Imbert – sont nombreux et clairs en dépit de l’ancienneté des faits allégués », avaient ajouté Me Jacqueline Laffont-Haïk et Julie Benedetti.

En avril dernier déjà, Lila Salet avait fait état de violences physiques et psychologiques aux côtés de trois autres anciennes compagnes de Jean Imbert dans une enquête du magazine « Elle ». Parmi elles, l’ancienne Miss France Alexandra Rosenfeld avait également témoigné sous un pseudonyme, pour des violences qu’elle aurait subies pendant sa relation avec le cuisinier, entre 2013 et 2014. Un récit qu’elle a finalement relayé en son nom sur ses réseaux sociaux la semaine dernière, relançant ainsi l’affaire.