. C’est la première fois qu’elle parle depuis le drame : Soraya Miranda, compagne de Kendji Girac, brise le silence dans un témoignage inattendu et affirme avec force qu’il ne lui a « jamais fait du chantage au suicide » – mais ce qu’elle révèle ensuite glace le sang… cliquez sur le lien pour tout lire

C’est la première fois qu’elle parle depuis le drame : Soraya Miranda, compagne de Kendji Girac, brise le silence dans un témoignage inattendu et affirme avec force qu’il ne lui a « jamais fait du chantage au suicide » – mais ce qu’elle révèle ensuite glace le sang…

Depuis la fusillade survenue au mois d’avril 2024 impliquant Kendji Girac, l’un des chanteurs les plus aimés du public français, le silence était pesant autour de sa compagne, Soraya Miranda. Mère de leur fille Eva Alba et témoin direct du drame, elle s’était jusque-là murée dans la discrétion. Alors que les spéculations et rumeurs enflaient dans les médias et sur les réseaux sociaux, allant parfois jusqu’à l’accuser indirectement d’être au cœur d’une dispute tragique, Soraya a décidé de parler. Et ce qu’elle révèle aujourd’hui dans une interview exclusive fait l’effet d’une bombe.

“Je n’avais pas envie de me justifier tout de suite”, commence-t-elle, la voix tremblante mais déterminée. “J’avais besoin de recul, de silence, pour comprendre moi-même ce qui s’était passé.” Selon les premiers éléments de l’enquête, Kendji aurait été blessé par balle dans le thorax au petit matin du 22 avril, sur une aire d’accueil de gens du voyage à Biscarrosse. Il avait été hospitalisé en urgence, son pronostic vital un temps engagé, avant d’être sauvé. Les circonstances exactes du tir sont restées floues. Le chanteur, dans ses premières déclarations, avait évoqué un “tir accidentel”, avant d’évoquer une mise en scène destinée à faire “peur” à Soraya.

Une version que beaucoup ont jugée trouble. D’autres, au contraire, ont pointé du doigt une relation potentiellement toxique, suggérant que Kendji aurait utilisé un éventuel “chantage affectif” pour retenir sa compagne auprès de lui. Face à ces allégations, Soraya Miranda sort aujourd’hui de l’ombre pour rétablir sa vérité.

“Non, Kendji ne m’a jamais fait de chantage au suicide”, déclare-t-elle d’un ton ferme. “C’est insupportable d’entendre ça. Oui, on a eu une discussion difficile ce soir-là. Oui, il m’a dit qu’il n’était pas bien. Mais il n’a jamais menacé de se tuer pour que je reste.”

Mais le plus troublant dans cette confession, c’est ce qu’elle laisse entendre ensuite. “Ce qui me fait peur aujourd’hui, ce n’est pas ce que Kendji aurait pu me dire. C’est ce que certaines personnes autour de nous ont pu alimenter. Des tensions, des suspicions… On a été manipulés, isolés. Et je crois que ce soir-là, il a simplement craqué.”

Cette phrase fait froid dans le dos. Y aurait-il eu des pressions extérieures, des tensions familiales ou communautaires autour du couple ? Soraya ne donne pas de noms, mais laisse entendre que “certains voulaient que leur union s’arrête.” Elle évoque des “regards, des remarques, des jalousies”, et un environnement pesant, parfois hostile à leur amour.

Elle revient aussi sur la personnalité de Kendji, qu’elle décrit comme “hypersensible, généreux mais parfois perdu”. “Il voulait bien faire. Il portait beaucoup sur ses épaules, pour sa famille, pour sa communauté. Il était fatigué. Et ce soir-là, je crois qu’il ne savait plus comment crier sa détresse.” Elle ajoute : “Je ne l’excuse pas. Mais je le comprends.”

Le regard qu’elle porte sur le père de sa fille est empreint de douleur et de tendresse mêlées. “C’est un homme brisé aujourd’hui. Il ne se pardonne pas ce qui s’est passé. Il a honte. Mais c’est aussi un père aimant, un artiste passionné, et un homme profondément bon.”

À ceux qui l’accusent d’être restée silencieuse trop longtemps, Soraya répond calmement : “J’ai protégé ma fille. Et je voulais protéger Kendji aussi. Je n’ai jamais voulu que cette histoire devienne un feuilleton médiatique.”

Mais elle admet aussi que ce silence a peut-être permis aux rumeurs les plus folles de prospérer. “Quand on ne dit rien, les gens inventent. Ils fantasment. Ils jugent. Et quand on est une femme, on est toujours suspecte, toujours coupable de quelque chose.”

Aujourd’hui, elle souhaite juste “qu’on nous laisse tranquilles.” Elle dit vouloir reconstruire sa vie, “avec ou sans Kendji.” Elle ne confirme pas une séparation, mais laisse entendre que les choses sont encore fragiles. “On parle. On essaie. Mais il y a beaucoup de blessures.”

Quant à Kendji, il poursuit sa convalescence dans la discrétion. Ses proches évoquent un homme “affaibli, mais combatif.” Il aurait repris doucement la musique, mais sans pression. Aucune date de concert n’est prévue, ni d’apparition publique. “Il a besoin de temps”, affirme Soraya. “Du temps, du silence, de la paix.”

Ce témoignage rare, pudique mais puissant, remet l’humain au cœur du drame. Il ne s’agit plus d’un chanteur célèbre ni d’un fait divers croustillant. Il s’agit d’un homme et d’une femme, jeunes parents, dévastés par une nuit qui aurait pu tourner au pire. Et d’une société parfois trop prompte à juger sans comprendre.

La dernière phrase de Soraya, murmurée presque comme une prière, résonne longtemps après l’entretien : “Il ne m’a pas fait de chantage. Il m’a juste demandé de l’aimer encore.”