Bixente Lizarazu sort de son silence et s’emporte violemment dans l’Affaire Zidane : ce qu’il révèle en direct choque tout le monde du football. Accusations, désillusions, secrets bien gardés et une colère froide face à l’humiliation subie par l’icône française, l’ex-champion du monde ne mâche pas ses mots. Pourquoi a-t-il attendu aussi longtemps ? Que sait-il vraiment des coulisses de cette affaire explosive ? Ce qu’il dit aujourd’hui pourrait tout faire basculer. Cliquez sur le lien pour comprendre pourquoi cette sortie médiatique fait autant trembler les vestiaires que les plus hauts sommets de la FFF.

Ce qui n’était au départ qu’une polémique feutrée dans les coulisses de la Fédération Française de Football s’est transformé en onde de choc lorsque Bixente Lizarazu a pris la parole. L’ancien champion du monde, d’ordinaire mesuré et discret dans ses analyses, a cette fois brisé son silence avec une virulence rare. Et ses mots ont fait l’effet d’un tremblement de terre.

Tout commence par l’affaire Zidane. L’ancien numéro 10 des Bleus, triple vainqueur de la Ligue des champions en tant qu’entraîneur avec le Real Madrid, était pressenti pour reprendre les rênes de l’équipe de France après la Coupe du Monde 2022. Mais contre toute attente, la FFF prolonge Didier Deschamps, sans même contacter officiellement Zidane. Une décision qui a stupéfait l’opinion publique… et profondément ulcéré Lizarazu.

Sur le plateau de Téléfoot, ce dimanche matin-là, alors que la tension est à son comble, Lizarazu laisse tomber la diplomatie. D’un ton grave, presque rageur, il déclare : « C’est une faute monumentale. Ne pas appeler Zidane, c’est un manque de respect total. Pas seulement envers lui, mais envers tout ce qu’il représente. » Il enchaîne, accusant certaines figures dirigeantes de la FFF d’avoir “sciemment humilié l’un des plus grands symboles du football français”.

Les réactions sont immédiates. Les réseaux sociaux s’enflamment. Les anciens joueurs prennent position. Quelques heures plus tard, une séquence devient virale : Lizarazu y évoque, les yeux humides, sa relation personnelle avec Zidane. « J’ai tout vécu avec lui, du sacre de 1998 à ses débuts en tant qu’entraîneur. Zidane, c’est bien plus qu’un joueur ou un coach. C’est un homme d’une droiture et d’une élégance rares. Ce qui lui a été infligé, c’est une trahison. »

Mais au-delà de l’émotion, Lizarazu lève le voile sur un système opaque. Il accuse la FFF d’avoir manœuvré pour écarter Zidane de façon délibérée, en jouant sur le calendrier et en verrouillant le poste avant même de lui laisser une chance. « On ne parle pas d’un entraîneur lambda. On parle de Zinédine Zidane. Le type qui fait rayonner la France partout dans le monde. Comment peut-on ne pas même décrocher un téléphone pour lui parler ? »

Selon certaines sources internes relayées par Lizarazu, Zidane aurait été informé de la décision de la FFF par les médias. Une humiliation pour celui qui incarne à lui seul une partie de l’âme des Bleus. Pire encore, des rumeurs laissent entendre que des considérations politiques et des conflits internes ont influencé le choix de maintenir Deschamps.

Lizarazu ne s’arrête pas là. Il évoque “un système verrouillé”, dans lequel quelques dirigeants “décident seuls de l’avenir du football français, sans consultation, sans débat, sans respect pour les figures emblématiques”. Et de conclure : « Ce n’est pas juste une erreur. C’est une faute morale. »

Interrogé le lendemain sur Europe 1, Lizarazu persiste et signe. « Ce n’est pas une affaire personnelle. J’estime Didier Deschamps, c’est un excellent sélectionneur. Mais ce n’est pas une raison pour traiter Zidane comme un simple plan B. Il mérite bien mieux. »

Ce cri du cœur, inattendu, déclenche une véritable tempête. Noël Le Graët, alors président de la FFF, est sommé de s’expliquer. Son interview maladroite à RMC – dans laquelle il déclare que Zidane “n’était pas intéressé” – envenime encore plus la situation. L’opinion publique gronde. Les politiques s’en mêlent. Même Kylian Mbappé, habituellement peu impliqué dans les polémiques institutionnelles, publie un tweet cinglant : « Zidane, c’est la France. On manque pas de respect à une légende comme ça. »

Le coup de gueule de Lizarazu agit comme un révélateur. Il met en lumière non seulement la manière dont Zidane a été écarté, mais aussi les dysfonctionnements profonds au sein de la FFF : absence de transparence, gouvernance rigide, mépris du patrimoine footballistique. Un débat de fond s’ouvre : faut-il réformer la fédération ? Donner plus de poids aux anciens joueurs dans les décisions ?

Pendant ce temps, Zidane garde le silence. Fidèle à lui-même, il ne commente pas l’affaire publiquement. Mais selon des proches, il aurait été “blessé” et “profondément atteint” par le traitement subi. Certains parlent même d’un éloignement durable du monde du football français.

Quant à Lizarazu, il assume. Il sait que ses paroles ont choqué, mais il les revendique : « J’ai dit ce que j’avais sur le cœur. Et je le referais. Si on ne défend pas nos symboles, qui le fera ? »

Ainsi, l’affaire Zidane, bien plus qu’un simple raté de casting, devient un symbole. Celui d’une fracture entre l’institution et ses figures historiques. D’un système à bout de souffle. Et grâce au coup de gueule de Lizarazu, peut-être le début d’une prise de conscience.