Le 22 juillet dernier, un concert de Patrick Sébastien au Cap d’Agde avait déclenché une polémique après une fellation mimée sur scène par l’ancien animateur. Près d’un mois plus tard, Laurent Gerra s’empare de l’affaire dans une chronique sur RTL, lundi 25 août.

Presque un mois après le scandale du Cap d’Agde, l’affaire continue de faire parler. Cette fois, c’est Laurent Gerra qui s’en est emparé dans sa chronique dans la matinale de RTL lundi 25 août. L’imitateur de 57 ans a choisi d’incarner Patrick Sébastien, non sans déclencher une salve de rires en détournant l’épisode polémique.

Pour mémoire, le 22 juillet, Patrick Sébastien, 71 ans, se produisait dans un camping naturiste du Cap d’Agde. Son spectacle était annoncé comme un moment “festif, drôle et inoubliable”, notait ici Hérault. Mais pendant sa chanson, désormais, culte Les Sardines, une spectatrice est montée sur scène. Elle s’est ensuite agenouillée devant lui, et s’est mise à mimer une fellation. La scène a été filmée et diffusée sur les réseaux, déclanchant dans la foulée une vive polémique. Et pour cause, selon nos confrères 24 mineurs se trouvaient parmi les 2 000 spectateurs lors de la scène de fellation. Le chanteur a pour sa part affirmé qu’il ne s’agissait que d’un geste mimé. Selon lui, la responsabilité incomberait à la femme qui est montée sur scène.

© BestImage, Christophe Clovis / Bestimage

“Je suis le roi des beaufs”
C’est ce contexte que Laurent Gerra a choisi de tourner en dérision. Dans RTL Matin, lundi 25 août, il a pris la voix de Patrick Sébastien et lâché : “Quand un auteur de théâtre subventionné monte une pièce à Avignon avec des acteurs à poil qui font semblant de faire une partouze pour dénoncer le fascisme, Libération crie au génie. Mais moi quand je mime une turlutte, je suis le roi des beaufs.“ Le plateau éclate de rire.

Dans cette fausse confession, l’humoriste pousse la caricature plus loin : “Alors que ma démarche aussi était artiste. Une fellation mimée, c’était un hommage à Monsieur [René] Magritte et son célèbre tableau ‘Ceci n’est pas une pipe’.” Et d’ajouter, toujours sous les traits de Patrick Sébastien : “Sous la chemise bariolée du saltimbanque qui se fait pomper le dard pendant le refrain des S’ardines’, il y a un artiste exigeant qui fait bouger les lignes.”

Mais l’ex de Christelle Bardet ne s’arrête pas là dans sa satire et énumère d’autres “détournements artistiques” : “On est en train de bosser sur une chorégraphie de ‘La Jeune Fille à la perle’ de Vermer qui va devenir ‘La Jeune Fille lâche des perles’. Le ‘Radeau de la Méduse’, qui est un tableau un peu plombant, on va le rendre joyeux et festif, ça s’appelle ‘Le radeau de la partouze’. Et pour illustrer la ‘Joconde’, on a transformé ‘Mona Lisa’ en ‘Mona Baisa’.” Tout un programme…