N’oubliez pas les paroles (France 2) : "Impossible de m'arrêter", Morgane entre dans la cour des grands avec les Masters ! BANIJAY PRODUCTION MEDIA

De retour dans N’oubliez pas les paroles après une première tentative, Morgane prend sa revanche depuis le 6 août dernier en enchaînant les victoires jusqu’à franchir un cap symbolique : son entrée dans les Masters.

Vous êtes revenue dans N’oubliez pas les paroles après une première participation face à Caroline, alias Miss Carotte. Qu’est-ce qui vous a motivée à retenter l’aventure ?
Morgane : Ça m’a hyper motivée, en fait car j’ai fait un sans-faute à l’époque. J’avais révisé entre 500 et 600 chansons, et la même chanson, je la connaissais… Mais Caroline a fait une clochette, donc je n’ai pas eu ma chance. J’étais frustrée de ne pas pouvoir le faire et, d’un autre côté, je me suis dit… ça aurait pu marcher ! Donc ça m’a motivée à rentrer chez moi en me disant : “Je vais étudier plus, et tant que je n’en connais pas 1000, je n’y retourne pas !”.

“Un jour, j’irai dans cette émission”

Justement, comment avez-vous atteint ce cap des 1000 chansons ? Aviez-vous une méthode de révision particulière ?
Au début, j’écrivais les paroles, mais ça me prenait un temps fou (rires). Maintenant, j’ai l’impression que mon cerveau est câblé pour ça, ça me prend beaucoup moins de temps. En premier, j’écoute la chanson en boucle pour comprendre comment elle fonctionne. Puis je lis rapidement les paroles pour éviter de retenir une erreur, parce qu’après c’est très difficile de corriger. Et très vite, je me mets en mode karaoké et j’essaye de chanter.

Qu’est-ce qui vous avait poussée à participer à l’émission la toute première fois ?
C’est une émission que mes parents regardaient quand j’étais ado. J’ai aussi vécu un peu avec ma marraine et mon cousin, et on regardait N’oubliez pas les paroles ensemble. Je me souviens qu’une chanson passait et que j’ai dit à mon cousin : “Un jour, j’irai dans cette émission”. C’était sur cette chanson-là, et ça m’est resté (rires).

Vous avez enchaîné les victoires : 10, 20, 30… Avez-vous conscience de vivre une aventure hors du commun ?
Je ne m’en rends toujours pas compte (rires). Le fait que vous me posiez la question, j’en ai des frissons ! Sur le plateau, j’ai l’impression d’être sur un petit nuage, que tout est irréel. Quand on me demande ce que ça fait de voir ma cagnotte augmenter, je ne sais pas quoi dire, parce que ça ne semble pas réel (rires).

Quels étaient vos objectifs en entrant dans le jeu ?
Au départ, c’était très simple : payer nos travaux (rires). Ça faisait six mois qu’on galérait pour trouver les fonds… Je m’étais dit que si j’atteignais 120 000 euros, ce serait formidable, et qu’au-delà, ce ne serait que du bonus ! Mais une fois ce cap passé, je me suis dit : “Impossible de m’arrêter, il faut entrer dans les Masters”.

Et justement, comment avez-vous vécu cette entrée dans les Masters ce soir ?
Je suis très compétitive, donc cette entrée à la 32e place me pousse à consolider ma place et monter plus haut ! Je ne voulais pas revenir juste une fois (rires).

Pensiez-vous aller aussi loin ?
Non, clairement pas ! J’avais toujours un doute sur ma gestion du stress… À la maison, avec Quentin, je faisais plein de clochettes avec une petite clochette qu’on avait achetée (rires). Il me disait de m’imaginer sur le plateau, Nagui à ma droite, le public devant, les musiciens à gauche. Au final, j’ai été très surprise de voir que je pouvais gérer mon stress, même sur des chansons très difficiles.