Ce lundi 7 octobre 2024, la Salle Gaveau, écrin prestigieux de la capitale, s’apprêtait à accueillir l’une de ses soirées les plus attendues : le gala “Enfance Majuscule”, événement caritatif dédié à la lutte contre la maltraitance infantile. Les journalistes et photographes s’étaient massés dès la fin d’après-midi sur le tapis rouge, prêts à immortaliser l’arrivée des personnalités. Mais cette année, plus qu’une levée de fonds, c’est un duel sous haute tension qui allait électriser la soirée.

Car quelques jours plus tôt, Michel Cymes, figure populaire du petit écran et médecin médiatique, avait lâché une phrase qui allait faire le tour des rédactions : “Nagui est la pâte à tartiner du PAF.” Une pique ? Une métaphore maladroite ? Ou une déclaration de guerre déguisée ? Les réseaux sociaux s’enflamment, les chroniqueurs dissèquent la formule. Nagui, lui, garde le silence. Du moins, en apparence.

À 19h45, les portes s’ouvrent. Les flashs crépitent lorsqu’un chauffeur dépose Nagui. Costume sombre, sourire calibré, il serre des mains, pose avec des fans. Impossible de deviner, derrière ce masque médiatique, s’il prépare une riposte ou s’il préfère l’indifférence. Quelques minutes plus tard, une nouvelle vague de flashes : Michel Cymes arrive à son tour. Le médecin star opte pour un look décontracté-chic, saluant chaleureusement les organisateurs. Mais ses yeux balayent la salle. Cherche-t-il déjà son “adversaire” ?

Les premières heures du gala se déroulent dans une ambiance courtoise. Les deux hommes évitent soigneusement tout contact. Pourtant, une table les réunit au dîner : hasard du plan de table ou coup monté des organisateurs ? Les témoins racontent que, durant l’entrée, aucun mot n’a été échangé. Nagui discute avec Patrick Bruel, installé à sa gauche, tandis que Cymes échange avec une productrice de France Télévisions. Mais les regards se croisent. Fugaces. Intenses.

Puis vient le moment des discours. Nagui est appelé sur scène pour annoncer un don important. Il improvise quelques phrases chaleureuses, remercie les invités et salue “les confrères et amis présents”. Sans citer de noms. Un léger sourire en coin, presque imperceptible, ponctue sa sortie de scène. Quelques applaudissements plus tard, Michel Cymes prend le micro. Lui aussi remercie le public, souligne l’importance de la cause… et glisse, avec une ironie subtile : “Ce soir, nous sommes tous là pour étaler un peu de solidarité.” La salle rit. Mais plusieurs convives affirment avoir vu Nagui froncer légèrement les sourcils.

Les coulisses, elles, racontent une toute autre histoire. Un régisseur confie, sous couvert d’anonymat, qu’un échange tendu aurait eu lieu près du vestiaire. “Nagui s’est approché de Cymes en lui disant quelque chose à l’oreille. Cymes a répondu brièvement, et les deux se sont éloignés.” Les mots exacts ? Mystère. Mais un technicien assure avoir perçu un ton sec, inhabituel pour deux figures publiques habituées à la bienséance.

La tension monte encore d’un cran lorsque, vers 23h, les deux hommes se retrouvent côte à côte pour une photo de groupe. Les flashs figent leurs sourires, mais une vidéo captée par un invité montre un bref moment où Nagui semble se pencher vers Cymes, qui répond par un hochement de tête. Les spéculations s’emballent. Était-ce une explication ? Un accord tacite pour apaiser la situation ? Ou la promesse d’un face-à-face plus franc, loin des caméras ?

À mesure que la soirée avance, l’atmosphère se fait plus lourde. Patrick Bruel, proche de Nagui mais aussi en bons termes avec Cymes, joue le rôle de médiateur. On le voit tour à tour glisser quelques mots à l’un, puis à l’autre. Vers minuit, les trois hommes s’éclipsent sur la terrasse. Quinze minutes d’entretien privé. Personne ne sait ce qui s’est dit. Mais à leur retour, Nagui et Cymes échangent enfin une poignée de main devant témoins. Les flashs s’affolent. Les réseaux sociaux s’embrasent de commentaires : trêve ou simple mise en scène ?

Le lendemain, aucun des deux ne fait de déclaration. Les magazines people publient des pages entières d’analyses, décryptant les expressions, les gestes, les sous-entendus. Les plus perspicaces rappellent que, par le passé, Nagui et Cymes avaient partagé des plateaux télé sans accroc. Alors, que s’est-il passé pour que la relation se tende ainsi ?

Des sources proches évoquent des désaccords professionnels, liés à des projets télévisés concurrentiels. D’autres parlent d’une vieille rancune née lors d’un dîner privé, bien avant la fameuse phrase sur la “pâte à tartiner”. Ce qui est certain, c’est que le gala “Enfance Majuscule” restera dans les annales comme bien plus qu’un événement caritatif : ce fut le théâtre d’un épisode inédit dans la saga médiatique française.

Et si cette poignée de main finale n’était qu’un prélude ? Car selon un indiscret du milieu, une confrontation plus directe, loin des regards, serait déjà prévue. L’histoire, elle, ne fait que commencer…