Michèle Bernier se lâche ! La comédienne de 68 ans ne supporte pas les attitudes hautaines de certaines célébrités et elle n’hésite pas à le clamer haut et fort. L’actrice s’est confiée au micro de RTL…

© SYSPEO/SIPA (publiée le 31/07/2025)

La comédienne Michèle Bernier était l’invitée d’Éric Dussart dans son émission de radio On Refait La Télé. à cette occasion, l’actrice de la série La Stagiaire a fait une déclaration cash sur les célébrités qui se prennent trop souvent pour des divas…

Michèle Bernier, exaspérée par les divas du show-business : “Le caprice est pénible

Michèle Bernier n’a pas mâché ses mots. Avec son franc-parler habituel, la comédienne a fustigé ces stars qui se prennent un peu trop pour des divas. “Le caprice est pénible“, a-t-elle lâché, visiblement lassée de ces attitudes qu’elle juge déconnectées. “Il y a un côté quelques fois intouchable qui est un peu désagréable“, a-t-elle ajouté, regrettant le manque de simplicité dans le monde du showbiz où certains se croient au-dessus des autres.

L’humoriste de 68 ans déplore notamment l’attitude de certains artistes qu’elle estime coupés du monde. “On s’enferme dans la loge, on veut pas parler aux gens“, a-t-elle déploré, avant de détailler avec une pointe d’ironie : “Surtout les chanteurs, je sais pas pourquoi d’ailleurs. Ils se trimballent avec 25 personnes autour d’eux. Ils font une émission qui va durer 2 heures, et ils ont 50 tenues dans une loge qui fait 9 m² et… je ne sais pas pourquoi… “. Une situation qui la fait sourire malgré tout : “Mais bon, ça crée de l’emploi, c’est ça qui est important“, a-t-elle conclu dans un éclat de rire.

Michèle Bernier lève le voile sur les coulisses de ses loges : “J’aime quand il y a du monde…

De son côté, Michèle Bernier reste fidèle à elle-même. L’humoriste a avoué que sa simplicité déroute “souvent sur les tournages” surtout auprès des maquilleurs et coiffeurs… “Moi j’aime quand les portes sont ouvertes, quand ça passe, j’aime quand il y a du monde“, a-t-elle expliqué. Une attitude qui surprend certains professionnels habitués aux artistes pouvant avoir un égo surdimensionné.

La mère de Charlotte Gaccio ne cherche pas à entretenir une image lisse ou fabriquée. “Les gens savent comment je suis. On va pas se cacher pendant trois heures. Je vais pas passer de ‘moi’ à ‘Marilyn Monroe’, on est assez tranquille là-dessus“, a-t-elle lancé, dans un rire franc. Au passage, elle a taclé “les gens qui s’enferment pour pas qu’on les voie, qui créent une espèce de mythe autour d’eux…“. Chez Michèle Bernier, pas de façade, juste de la spontanéité.

Dans le panthéon des personnalités françaises, certaines brillent par leur talent, d’autres par leur excentricité, mais très peu par leur seule authenticité. Michèle Bernier fait partie de ces rares exceptions. Avec son humour piquant et son franc-parler légendaire, elle s’est imposée comme une figure de proue de la sincérité. Toujours proche de son public, elle incarne une simplicité et une chaleur qui contrastent avec l’image souvent glaciale de la célébrité. C’est donc avec d’autant plus de poids et de conviction qu’elle a récemment pris la parole pour fustiger un comportement qu’elle ne supporte plus : l’arrogance de certaines personnalités.

Dans une interview explosive accordée au magazine Nous Deux, Michèle Bernier a tiré à boulets rouges sur ses pairs, ces célébrités qui, une fois le succès acquis, semblent oublier d’où elles viennent. Avec des mots choisis pour leur impact, elle a dénoncé le “côté quelques fois intouchable” de certaines d’entre elles, un comportement hautain et méprisant qui la désole et l’agace. Ce coup de gueule, loin d’être une simple querelle de stars, est une véritable critique de l’industrie du spectacle et des dérives de la célébrité. Il résonne avec la frustration de millions de Français qui observent avec amertume la déconnexion de certaines idoles.

La critique de Michèle Bernier nous pousse à nous interroger sur l’effet psychologique de la gloire. La célébrité est une drogue puissante. Les applaudissements, les compliments, l’admiration constante peuvent créer une bulle, un cocon doré qui isole du monde réel. Le succès peut donner l’impression d’être spécial, différent, au-dessus des autres. C’est à ce moment-là que l’humilité s’efface au profit de l’arrogance. L’artiste, qui se nourrit de l’amour du public, finit par considérer cet amour comme un dû, oubliant que c’est une grâce qui peut s’éteindre aussi vite qu’elle s’est allumée.

Ce qui rend la critique de Michèle Bernier si percutante, c’est qu’elle s’inscrit dans sa propre philosophie de vie. Loin des mondanités et des tapis rouges, elle a toujours prôné la proximité avec son public. Elle a bâti sa carrière sur l’empathie, la simplicité et un humour qui parle à tout le monde. Son parcours est la preuve vivante qu’on peut atteindre le sommet sans pour autant se prendre pour une divinité. Elle incarne cette vérité simple et fondamentale : le respect se gagne en donnant du respect. Le public n’est pas une simple foule d’admirateurs, mais une communauté de personnes qu’il faut respecter, écouter et remercier pour leur soutien indéfectible.