Ce samedi 1er février, Mike Brant aurait dû fêter ses 78 ans. Au cours de sa vie, le regretté chanteur a vécu une idylle avec une célèbre animatrice des années 70. Mais alors, de qui s’agit-il ?

Mike Brant, un amant maudit ? En 2020, dans les colonnes du magazine Ici Paris, sa nièce Yona revenait sur la vie sentimentale tumultueuse du chanteur. “Adulé comme il était, Mike a toujours été quitté par les femmes qu’il aimait !”, observait celle qui s’occupe désormais de perpétuer la mémoire de son oncle. “Avant sa dernière compagne Lena (un mannequin suédois de 19 ans, ndlr), il y a eu Guita, une hôtesse de l’air canadienne, qui avait du mal à accepter sa carrière et qui lui a demandé de choisir. Il s’est senti trahi. Son premier grand amour, Sarah Itskovitch, sa voisine à Haïfa (ville israélienne où a vécu Mike Brant et où il désormais enterré, ndlr), était aussi hôtesse de l’air. Elle avait dix ans de plus que lui”, s’est souvenue Yona Brant.

Au cours de sa vie, le chanteur a aussi vécu une aventure courte mais intense avec une animatrice phare des années 70. Invitée sur le plateau de Ça commence aujourd’hui en 2021, Sophie Darel évoquait sa courte idylle avec l’artiste aujourd’hui décédé : “J’ai eu une histoire avec Mike Brant”, révélait-elle à Faustine Bollaert. “Il était magnifique. Il me faisait la cour. Et puis, il y avait tellement de filles autour de lui…” Et d’ajouter la même année à l’antenne de TV5 Monde : “Je l’aimais et surtout, ce qui m’a vraiment beaucoup surpris, c’est que c’était quelqu’un de très joyeux, qui adorait faire des gags”, racontait Sophie Darel. “Quand il appelait chez mes parents, parce qu’il m’a fait une cour assidue, il changeait sa voix, il faisait des imitations et ma mère lui disait : ‘mais je vous ai reconnu – parce qu’il avait un fort accent, vous êtes Mike Brant !’” Une facette méconnue du chanteur, qui a connu un destin tragique.

Mike Brant : ce lourd secret de famille qui l’a hanté toute sa vie

Le 25 avril 1975, Mike Brant mettait fin à ses jours. L’interprète du titre Laisse-moi t’aimer avait alors 28 ans. Tout au long de sa vie, Moshé Brand de son vrai nom a porté le poids d’une douloureuse histoire familiale. En effet, l’artiste a appris sur le tard que sa mère juive polonaise était une rescapée de la Shoah. “Elle avait été déportée à Auschwitz, il ne le savait pas”, a révélé sa nièce Yona Brant à Ici Paris. En effet, Mike Brant ignorait tout de ce secret, jusqu’au jour où une connaissance de sa mère Bronia est venue leur rendre visite. Des révélations qui l’ont profondément bouleversé, comme l’a raconté son frère Zvi Brant, dans les colonnes du Point  : “J’avais 6 ans et lui, 9. Une femme prénommée madame Clara a frappé à la porte de la maison et a demandé à voir Bronia. (…) elle s’est mise à pleurer et à raconter tout ce qui s’était passé à Auschwitz, où elle avait été internée avec notre mère”, a-t-il raconté. Avant de poursuivre : “Mike était sous le choc ! Depuis ce jour, il est resté traumatisé !Nous étions loin d’imaginer tout ce que notre mère avait subi.”

À partir de ce moment, l’interprète de Rien qu’une larme n’a pu s’empêcher d’imaginer les sévices subis par sa mère dans ce camp de concentration. Dès lors, ce secret a lourdement impacté la vie future de Mike Brant. “Il a fait un ulcère de l’estomac assez grave à 15 ans, deux ans après avoir appris les sévices qu’avait subis Bronia”, a révélé sa nièce à Ici Paris. Hanté par ce passé, Mike Brant s’est alors lancé dans la chanson : “Je pense qu’inconsciemment, il a décidé de se réfugier dans la musique pour oublier. Car, à partir de ce jour, il s’est mis à chanter à chaque mariage et autre événement familial !”, a indiqué son frère Zvi. Un secret, mêlé à des déceptions sentimentales et un entourage toxique, qui a été à l’origine d’un profond mal-être chez Mike Brant.