Véritable icône de la chanson française, Claude François a laissé derrière lui des titres indémodables. Un proche vient de faire des révélations sur les détails de sa mort.

Claude François est mort le 11 mars 1978 et, des années après, son décès est toujours aussi dur à accepter pour Fabien Lecoeuvre, biographe officiel de l’interprète de Belinda. Invité le 25 août de Jordan de Luxe, dans son émission Le jet de Luxe, il a fait des révélations sur la mort du mythique chanteur.

Claude François victime d’une mort “tellement inattendue”

Fabien Lecoeuvre a beaucoup enquêté sur les circonstances exactes du décès de Claude François, survenu brusquement le 11 mars 1978 à son domicile parisien du 46, boulevard Exelmans, alors qu’il n’avait que 39 ans. Selon lui, la cause officielle de sa mort serait une embolie pulmonaire consécutive à une électrocution. “Claude François c’est un accident domestique, un triste accident domestique”, a-t-il d’ailleurs estimé face à Jordan de Luxe.

Avant de poursuivre : “On refuse cette mort, qui est aussi simple que le commun des mortels on va dire. Pourquoi ? Parce qu’elle est tellement inattendue dans la carrière d’une idole. Idole qui vient de Dieu. Dieu ne meurt jamais dans notre civilisation. Personne ne voulait croire à cette mort !”

Claude François est-il mort sur le coup ? Fabien Lecoeuvre donne sa version des faits

“C’est le soucis du détail qui a tué Claude François”, a-t-il continué. Avant d’entrer dans les détails : “Il a pris une douche vite fait (…) Et puis, il voit cette applique qui est légèrement déviée de deux millimètres. L’eau s’était écoulée de la baignoire, mais lui il était humide. Et donc qu’est-ce qu’il fait ? Il déplace d’un millimètre l’applique parce qu’il ne supportait pas de la voir décalée. Il reste collé. Il est rentré en contact avec l’applique (…). Et il a fait ce que tout le monde fait quand on prend le courant dans une main et qu’on reste collé à la prise, il a pris l’autre main et il a essayé de se dégager. Seulement, à partir du moment où il met la main sur l’autre main, il y a un circuit fermé. Le courant rentre et ressort.”

“Malheureusement, il n’est pas mort sur le coup”, a ensuite ajouté le biographe. Et à lui de compléter : “Ils ont mis du temps à le réanimer. Il est revenu à lui. Ils l’ont allongé sur la moquette (…) Quand les pompiers sont arrivés, il était assis sur une chaise, avec une serviette éponge, mais il était hagard (…). Ils lui ont fait de la réanimation parce qu’ils voyaient bien qu’il avait une forme d’inconscience déjà, mais il était lucide”. “Ce que me disait le sapeur-pompier : ‘Tout le temps que je lui parlais, il pleurait’. C’est-à-dire que je pense qu’il s’est vu mourir”, a conclu tristement Fabien Lecoeuvre.