La peur au ventre : L’inavouable angoisse de Kendji Girac face au défi qui a failli le briser
Dans l’arène scintillante du show-business français, Kendji Girac est un gladiateur souriant. Un artiste qui, depuis sa découverte fulgurante, semble transformer tout ce qu’il touche en or. Sa musique, portée par une joie de vivre contagieuse, est devenue la bande-son d’une génération, et son image de jeune père épanoui complète le tableau d’une réussite insolente et sans effort. Pourtant, même les soleils ont leurs parts d’ombre. Récemment, une porte s’est ouverte sur un tout autre univers pour le chanteur, mais au lieu de s’y engouffrer avec l’assurance qu’on lui connaît, il est resté sur le seuil, pétrifié par une angoisse profonde, un sentiment d’imposture qu’il a eu le courage de mettre en mots : “À mon âge, c’était un peu prétentieux”.
Cette phrase, lourde de sens, n’est pas sortie de nulle part. Elle est la clé pour comprendre le tumulte intérieur qui a secoué la star lorsqu’on lui a offert le premier rôle du téléfilm “Champion”. Le projet était magnifique : incarner Zack, un jeune homme passionné de boxe qui dissimule derrière sa puissance physique le lourd secret de son illettrisme. Une histoire forte, un personnage à la psychologie riche, une opportunité rêvée pour un artiste de se prouver et au public de le découvrir sous un nouveau jour. Mais pour Kendji, la proposition a d’abord eu l’effet d’un miroir déformant, lui renvoyant l’image d’un artiste sortant de sa zone de confort, d’un chanteur s’aventurant sur les terres sacrées des acteurs.
L’hésitation de Kendji n’était pas une simple coquetterie. Elle témoignait d’une vulnérabilité authentique. Lui, le musicien autodidacte, se sentait-il légitime à devenir comédien ? Avait-il le droit de prendre la place d’un autre, peut-être plus formé, plus méritant à ses yeux ? Ce sentiment d’être “prétentieux” est le symptôme classique du syndrome de l’imposteur, cette conviction intime et irrationnelle que son succès est immérité et que l’on finira par être démasqué. Venant d’une personnalité aussi populaire et affirmée, cet aveu a de quoi surprendre. Il humanise l’idole, la rapproche de ces millions de gens qui, chaque jour, doutent de leurs propres compétences malgré leurs réussites.
Ce qui rend son combat intérieur encore plus poignant, c’est le lien viscéral entre le personnage de Zack et sa propre histoire. L’illettrisme, ce mal silencieux qui touche plus de deux millions de personnes en France, n’est pas un sujet abstrait pour Kendji. Issu de la communauté des gens du voyage, il a quitté l’école très jeune et a toujours parlé ouvertement, mais avec pudeur, de ses propres lacunes en lecture et en écriture. Le rôle de Zack n’était donc pas un simple challenge de carrière, c’était une confrontation avec une partie de lui-même, de son histoire, de ses propres fragilités. C’est précisément cette connexion intime qui a été à la fois la source de sa peur et le catalyseur de son courage.
Après avoir longuement pesé le pour et le contre, c’est l’homme, plus que l’artiste, qui a pris la décision. Il a compris que cette peur, aussi paralysante soit-elle, était aussi une boussole lui indiquant la bonne direction. “Ça me faisait un peu peur et c’est pour ça que je l’ai fait”, a-t-il déclaré, résumant en une formule percutante le processus de dépassement de soi. Il a choisi de ne pas fuir sa vulnérabilité, mais de la transformer en force. En acceptant de jouer Zack, il ne cherchait pas à prouver qu’il pouvait être acteur, mais à défendre une cause qui le touche au plus profond de son être.
Cette décision a marqué le début d’une métamorphose. Le chanteur a dû apprendre un nouveau langage, celui du corps, du silence, des émotions contenues. Il s’est astreint à une discipline de fer, travaillant avec des coachs pour apprivoiser la caméra et donner vie à ce boxeur brisé qui trouve dans la violence du ring un exutoire à la honte qui le ronge. Devenir ce personnage, c’était aussi une manière de panser symboliquement ses propres blessures et d’envoyer un message d’espoir puissant : aucune difficulté n’est une fatalité.
En définitive, en acceptant ce rôle, Kendji Girac a fait bien plus que d’ajouter une ligne à son CV. Il a offert à son public une leçon de courage et d’humilité. Il a montré qu’il était possible d’être au sommet et de douter, d’être une star et de se sentir petit, d’avoir peur et d’y aller quand même. Le jeune papa a pris un risque, celui de se montrer faillible, et c’est sans doute là que réside sa plus grande force. Le public attend désormais avec impatience de découvrir “Champion”, non seulement pour la performance, mais pour être témoin du résultat de ce combat intime, remporté bien avant le premier clap de fin.
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