« Y’a pas de réseau » : une comédie familiale très explosive avec Gérard Jugnot et Maxime Gasteuil
Ils forment une paire de couillons de premier ordre, des affreux, sales et méchants contre lesquels vont devoir se défendre deux gamins. Une comédie familiale sympathique, en salles ce mercredi 6 août.

Dans «Y’a pas de réseau», Maxime Gasteuil et Gérard Jugnot (à d.) sont deux affreux, sales et méchants… Pathé Films/Roger Arpajou
« Si les deux débiles viennent ici, on va bien les recevoir, comme dans Maman j’ai raté l’avion ! ». L’œil brillant, le sourire en coin et le ton déterminé, Gabi a déjà plus d’une idée en tête pour accueillir comme il se doit ces deux malfrats lancés à sa poursuite depuis qu’elle les a surpris, en compagnie de Jonas, à détruire une antenne-relais.
En vacances dans ce coin reculé des Pyrénées avec leurs parents – partis, eux, à leur recherche – les deux gamins de 9 et 11 ans piègent leur maison de villégiature pour se défendre des assauts répétés des deux affreux, sales et méchants. Attention, ça va faire mal !
La référence au film « Maman j’ai raté l’avion » est évidente et assumée par Édouard Pluvieux qui signe avec « Y’a pas de réseau », présenté lors du dernier festival de l’Alpe d’Huez, un film pour le jeune public déjanté, un petit délire porté par un tandem de vilains truculents formé par Gérard Jugnot et l’humoriste Maxime Gasteuil, père et fils, le second plus neuneu que le premier, pas très affûté non plus… Deux gredins façon pieds nickelés du crime qui vont en voir de toutes couleurs.
Sympa, le film tire sur le burlesque et le cartoon, usant du slapstick – littéralement bâton pour frapper, comme ceux d’Arlequin et de Guignol, comique physique impliquant une part de violence physique volontairement exagérée – avec ses cascades et chutes improbables et en temps normal très dommageables, ainsi que des grimaces de six pieds de long. On tombe, on se relève, on se prend un coup de massue, on se relève… etc.
« Y’a pas de réseau » : une comédie familiale très explosive avec Gérard Jugnot et Maxime Gasteuil
La mise en place manque un peu de nervosité et certains curseurs auraient pu être poussés plus avant, mais l’association Jugnot et Gasteuil est détonante et leurs personnages de nigauds salauds savoureux.
Face à eux, le duo de gamins aux manettes de ce jeu de destruction, tient plutôt la route. On apprécie encore le savoureux Bernard Farcy en capitaine de gendarmerie déjanté ainsi que Zabou Breitman, propriétaire perchée. Une petite folie sans prétention sinon amuser dès 6 ans. Et paf dans le pif !
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