Dans les montagnes de son enfance, Kendji Girac chante sa renaissance : le récit d’un retour bouleversant
Il y a des retours qui pèsent plus lourd que d’autres. Des scènes qui, le temps d’une soirée, se transforment en arènes de rédemption. Des concerts qui ne sont plus de simples performances, mais des actes de foi, des déclarations de survie. Ce week-end, à Auron, dans le silence majestueux des Alpes-Maritimes, le retour sur scène de Kendji Girac était de cette trempe-là. Après des mois de silence assourdissant, suite au drame personnel qui a failli lui coûter la vie et sa carrière, le chanteur a choisi la terre de son enfance, le refuge de ses jeunes années, pour chanter sa renaissance. Et c’est un homme nouveau, marqué mais debout, qui a livré l’un des concerts les plus poignants de sa vie.
Le choix d’Auron n’a rien d’anodin. Loin des Zéniths et des grandes salles parisiennes, cette petite station de montagne est pour Kendji bien plus qu’une simple date de tournée. C’est un sanctuaire. C’est ici, sur ces pentes qu’il dévalait enfant, qu’il a appris à être lui-même, bien avant que les caméras de “The Voice” ne le transforment en phénomène national. Revenir ici, c’était un pèlerinage, une nécessité absolue pour se reconnecter à l’essentiel, à ce qu’il était avant la gloire, avant l’argent, avant la chute. C’était revenir à la source pour se laver des souillures du passé récent.
Le public, venu en masse, ne s’y est pas trompé. L’ambiance n’était pas seulement à la fête, elle était chargée d’une émotion palpable, d’une tendresse immense. Il y avait dans l’air une forme de bienveillance, le désir collectif de prendre soin de cet enfant du pays revenu panser ses plaies. Quand il est apparu sur scène, la clameur qui s’est élevée n’était pas une simple acclamation. C’était un cri de soulagement, un message clair : “On est là. On ne t’a pas jugé. On t’attendait.”
Le visage est un peu plus grave, le sourire porte les stigmates des épreuves, mais les yeux brillent toujours de cette flamme unique. Avec sa guitare pour seul bouclier, il a pris la parole. Des mots simples, humbles, presque chuchotés. Il a parlé de “l’erreur d’un homme”, de la peur, de l’obscurité, et surtout, de la lumière qu’il est venu chercher ici, auprès des siens. Pas de fausse pudeur, pas de discours préparé. Juste la vérité d’un homme qui a touché le fond et qui remonte, une note après l’autre.
Puis il a chanté. Et sa voix, elle aussi, racontait une histoire. Elle avait cette fêlure des âmes qui ont traversé le feu, cette gravité nouvelle qui donnait à ses tubes les plus enjoués une profondeur inédite. “Color Gitano” n’a jamais sonné aussi vrai, comme un hymne à des racines auxquelles il a dû se raccrocher pour ne pas sombrer. “Andalouse” avait la mélancolie des paradis perdus. Mais c’est sur les ballades, comme “Les yeux de la mama”, que l’émotion a atteint son paroxysme. En dédiant cette chanson à celle qui, avec sa compagne Soraya, ne l’a jamais lâché, il a laissé couler les larmes. Des larmes de gratitude, de regret, de soulagement. Et avec lui, c’est une grande partie du public qui a pleuré, partageant en silence la peine et la joie de cette résurrection.
Ce concert à Auron est bien plus qu’un simple come-back. C’est un acte fondateur dans la seconde vie de Kendji Girac. En affrontant ses démons sur la terre de son innocence, il a bouclé une boucle terrible. Il a compris, et nous avec lui, que la plus grande force ne réside pas dans le fait de ne jamais tomber, mais dans la capacité à se relever. L’idole des jeunes, le chanteur aux millions d’albums vendus, s’est effacé le temps d’une soirée pour laisser place à Kendji, l’homme. Un homme faillible, blessé, mais doté d’une résilience hors du commun.
En choisissant la sobriété d’une scène de montagne plutôt que le faste d’un retour médiatique orchestré, il a envoyé un message puissant. Le vrai succès n’est pas dans les disques de platine ou les salles combles. Il est dans la sincérité d’un regard échangé avec son public, dans la chaleur d’une main tendue, dans le courage de se montrer vulnérable. Ce soir-là, à Auron, Kendji Girac n’a pas seulement chanté. Il s’est pardonné, et a demandé le pardon. Et à en juger par la ferveur et l’amour qui lui ont été rendus, il l’a reçu. La route sera sans doute encore longue, mais la première note de sa nouvelle vie a résonné, claire et juste, dans le cœur pur des montagnes.
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