Amateur de sensations fortes : la double vie de Kendji Girac, entre père de famille et pilote casse-cou

Que fait une superstar lorsque les projecteurs s’éteignent et que les applaudissements se taisent ? Loin de l’agitation des tournées et de la pression des plateaux de télévision, chaque artiste cherche un refuge, un moyen de se reconnecter à l’essentiel. Pour Kendji Girac, ce sanctuaire se trouve sous le soleil éclatant de la Côte d’Azur, à Antibes. Mais ne vous y trompez pas : ses vacances ne sont pas uniquement synonymes de farniente et de châteaux de sable. Comme en témoignent ses récentes publications sur Instagram, le chanteur cache, sous son image de gendre idéal et de jeune papa attentionné, une facette bien plus audacieuse : celle d’un amateur de sensations fortes, un casse-cou qui a besoin de l’adrénaline comme d’une bouffée d’oxygène.

Les images, capturées depuis son téléphone, parlent d’elles-mêmes. On y voit Kendji, tout sourire, aux commandes d’un jet-ski fendant les vagues de la Méditerranée à une vitesse vertigineuse. Le bruit du moteur, le vent, les gerbes d’eau… tout indique une quête de liberté brute, une échappatoire grisante. Pour l’artiste qui vit une existence millimétrée, rythmée par les plannings et les obligations, cette course folle sur l’eau est bien plus qu’un simple divertissement. C’est une thérapie par la vitesse, un moyen de faire le vide, de laisser derrière lui le poids de la célébrité pour ne ressentir que l’instant présent, le frisson du danger maîtrisé.

Ce besoin d’adrénaline révèle une part essentielle de sa personnalité, celle qui nourrit sans doute son énergie explosive sur scène. Car pour captiver des milliers de personnes soir après soir, il faut posséder ce feu intérieur, cette audace, cette envie de repousser les limites. Le Kendji qui pilote son jet-ski à plein régime n’est finalement pas si différent de celui qui enflamme les plus grandes salles de France avec sa guitare. C’est le même homme, animé par la même passion dévorante.

Pourtant, cette image du casse-cou ne représente qu’une moitié du tableau. Car ces vacances à Antibes ne sont pas une escapade en solitaire. Kendji est là en famille, entouré des siens, notamment de sa fille, Eva Alba. C’est ici que se révèle la fascinante dualité du personnage. Le même homme qui recherche les “sueurs froides” sur l’eau est aussi un père aimant et protecteur, qui a trouvé dans la paternité un nouveau centre de gravité. Ces vacances sont donc un subtil jeu d’équilibre : concilier son besoin personnel d’évasion et d’intensité avec son rôle de pilier familial. C’est l’histoire d’un homme qui parvient à être à la fois un aventurier et un port d’attache.

Ce retour dans le Sud de la France n’est pas anodin. Pour Kendji, c’est un pèlerinage, un retour aux sources loin du tumulte parisien. C’est sur ces terres qu’il peut redevenir simplement lui-même, sans filtre ni apparat. Loin d’être une simple destination de vacances, c’est son havre de paix, l’endroit où il peut recharger ses batteries en toute discrétion, protégeant farouchement l’intimité de sa compagne Soraya et de sa fille.

Cette pause estivale revêt une importance toute particulière cette année. Elle n’est pas seulement une récompense après une période chargée, mais aussi une préparation avant un nouveau chapitre majeur de sa carrière. Dans quelques semaines, Kendji fera ses grands débuts de coach dans The Voice Kids. Ce rôle de mentor exigera de lui une énergie, une patience et une disponibilité totales. Les sensations fortes qu’il s’offre aujourd’hui en mer sont le carburant dont il aura besoin demain pour guider et inspirer la nouvelle génération de talents. C’est une façon de faire le plein d’expériences, de soleil et de liberté avant de se consacrer entièrement à cette nouvelle mission qui lui tient tant à cœur.

Au fond, ces quelques jours passés à Antibes nous offrent un portrait complet et nuancé de l’artiste au sommet de son art. Un homme qui a trouvé le parfait équilibre entre sa vie publique et son jardin secret, entre son âme d’aventurier et son cœur de père. Le jeune prodige de “Color Gitano” a bien grandi. Il est devenu un homme pluriel, capable de maîtriser les vagues déchaînées de la mer comme celles, plus imprévisibles encore, de la célébrité. Et c’est sans doute là, dans cette capacité à naviguer entre ces deux mondes, que réside le véritable secret de son incroyable succès.