Scandale, boycott, soutien inattendu : comment Amir a retourné la tempête des Francofolies avec un message d’unité bouleversant – Le geste qui force même ses détracteurs à l’écouter enfin

Amir au cœur d’une tempête médiatique

Le 6 août 2025, le festival des Francofolies de Spa en Belgique a failli se transformer en champ de bataille idéologique. Le chanteur franco-israélien Amir, star de la pop francophone, devait s’y produire… mais une lettre ouverte publiée par la RTBF a déclenché une polémique d’une ampleur inattendue.

Dans cette missive, signée par plusieurs artistes belges et francophones – dont Colt, Lovelace, Nicou, Lauravioli, CHOSE, Nkey, SMR, Isaac, Libra Romea et Mado – la programmation d’Amir est vivement critiquée. Les signataires affirment se sentir « mal à l’aise » de partager l’affiche avec lui, lui reprochant de ne pas s’être exprimé « face aux crimes commis par le gouvernement israélien ».

L’affaire prend une tournure encore plus tendue lorsque la chanteuse Yoa annonce publiquement qu’elle quittera l’événement si Amir reste programmé. Un véritable ultimatum lancé à l’organisation du festival.

La direction des Francofolies tient bon

Malgré la pression, les organisateurs choisissent de maintenir Amir. Ce choix, loin d’éteindre l’incendie, attire encore plus les projecteurs sur l’événement. Les réseaux sociaux s’embrasent, les débats se multiplient, et la question de la place des artistes dans les conflits politiques revient sur le devant de la scène.

Mais plutôt que d’ignorer la polémique, Amir choisit d’affronter ses détracteurs directement sur scène.

Le discours qui change tout

Le soir du concert, devant un public partagé entre la curiosité et la tension, Amir prend le micro :

« Je respecte ceux qui s’opposent à moi. Mais pour pouvoir avancer, il faut savoir s’écouter… Pour progresser vers la paix, il faut dialoguer. Parce que le dialogue, c’est nettement préférable aux anathèmes et au boycott. »

Puis il ajoute, la voix chargée d’émotion :

« Je ne connais qu’une seule réponse à la haine : l’art. L’art, c’est nous, c’est vous, c’est ici et maintenant. Alors, ce soir, chantons d’une seule voix, plus fort que le tumulte. »

Ces mots résonnent puissamment. Certains spectateurs, venus avec scepticisme, se lèvent et applaudissent. L’instant est fort, presque suspendu.

Les soutiens commencent à affluer

Rapidement, plusieurs personnalités réagissent publiquement. L’animateur Arthur salue son courage, tandis que Caroline Margeridon, figure de Affaire conclue, loue sa capacité à répondre sans agressivité.

Mais le soutien le plus marquant vient de Michel Boujenah, acteur et humoriste reconnu, qui prend la parole dans Le Parisien :

« Il a pris position ! Pour la paix ! Comme moi d’ailleurs ! Il chante quoi, Amir ? Des chansons d’amour ! Il était presque en larmes… ça m’a vraiment touché. »

Boujenah, visiblement ému, insiste :

« Toute mort civile est horrible, où que ce soit. Tout ce que je peux dire, à des milliers de kilomètres, c’est que je ne souhaite que la paix. »

Un geste inattendu qui renverse la perception

Selon plusieurs témoins, après son concert, Amir est allé rencontrer certains de ses détracteurs en coulisses. Loin des caméras, il aurait proposé un échange direct pour « comprendre leurs positions » et expliquer la sienne. Ce geste, discret mais sincère, surprend et force le respect, même chez certains opposants.

Un musicien, signataire de la lettre ouverte, confiera sous couvert d’anonymat :

« On ne s’attendait pas à ça… Il aurait pu nous ignorer. Au lieu de ça, il est venu nous parler, calmement. Je ne change pas d’avis sur tout, mais j’ai découvert un homme différent de l’image médiatique. »

L’art face à la politique : un débat relancé

Cette affaire relance un vieux débat : les artistes doivent-ils obligatoirement prendre position sur les conflits internationaux ? Pour certains, rester silencieux est une forme de complicité. Pour d’autres, l’art doit rester un espace de rassemblement, loin des divisions politiques.

Le discours d’Amir, combiné à son geste hors scène, semble démontrer qu’il existe une troisième voie : celle du dialogue et de l’empathie.

Un public conquis… ou presque

Au fil des jours, la perception change. Sur les réseaux, des internautes publient des extraits vidéo de son discours, accompagnés de commentaires positifs. L’hashtag #PaixAvecAmir commence à circuler. Pourtant, certains militants restent fermes dans leur position, accusant le chanteur d’« esquiver le fond du problème ».

Mais une chose est sûre : Amir a transformé un boycott annoncé en un moment de réflexion collective. Et ce, sans répondre par la colère ou la provocation.

Conclusion : le pari risqué d’Amir

En choisissant de parler de paix plutôt que de se défendre point par point, Amir a pris un risque. Mais ce risque pourrait bien redéfinir son image publique.

Son intervention aux Francofolies de Spa restera comme un moment clé de sa carrière, où la musique a servi de passerelle entre des positions irréconciliables. Et même si toutes les tensions ne sont pas apaisées, il a prouvé qu’un artiste peut, parfois, désarmer ses critiques simplement… en les écoutant.