Samuel Le Bihan comme vous ne l’avez jamais vu : à travers l’objectif audacieux d’Arnaud Baumann, le comédien se révèle dans une série de clichés saisissants, intimes, presque bruts, qui viennent enrichir la collection ★ ICONIC PORTRAITS ★. Que raconte son regard ? Pourquoi ces images dérangent autant qu’elles fascinent ? Entre lumière crue et vulnérabilité assumée, l’acteur se prête au jeu sans filtre. Un face-à-face artistique puissant, où chaque détail a été pensé pour troubler, interpeller et capturer l’essence d’un homme souvent méconnu — cliquez sur le lien pour découvrir cette série qui bouleverse les codes du portrait classique.

Dans le monde très cadré de la photographie de célébrités, rares sont les artistes capables de bousculer les conventions avec autant d’aplomb qu’Arnaud Baumann. Photographe de renom, provocateur subtil, il revient aujourd’hui avec une nouvelle série dans sa collection ★ ICONIC PORTRAITS ★. Et cette fois, c’est Samuel Le Bihan qui se prête à l’exercice. Une collaboration inattendue, mais ô combien révélatrice.

Loin des tapis rouges et des flashs léchés, l’acteur se livre ici dans une intimité brute. Le décor est épuré, presque absent. La lumière, franche, ne pardonne rien. Elle révèle chaque ride, chaque pli du visage, chaque fatigue du regard. Et c’est précisément ce que cherche Baumann : capturer l’humain derrière l’image publique. Non pas un acteur, mais un homme.

Samuel Le Bihan est un visage familier du cinéma français. On le connaît pour ses rôles dans Le Pacte des Loups, Capitaine Marleau ou encore Une Affaire Française. Un comédien solide, parfois rugueux, souvent intense. Mais derrière cette façade, il y a aussi un militant, un père, un homme épris de justice. C’est cet aspect-là que le photographe voulait révéler.

“Je voulais que Samuel tombe le masque,” confie Arnaud Baumann. “Pas qu’il joue un rôle, mais qu’il accepte de se montrer tel qu’il est, dans le silence, dans le doute, dans la vérité de son regard.” Le défi était de taille. L’acteur, d’abord réticent, a fini par accepter. “Il m’a dit : si tu veux qu’on aille au bout, alors on y va sans faux-semblants. Et c’est ce qu’on a fait.”

La séance photo s’est déroulée en deux temps. Une première série en noir et blanc, à la chambre, où chaque pose demande plusieurs minutes d’immobilité. Puis une seconde, en couleur, dans un studio plongé dans la pénombre, où seule une lumière rasante venait découper les traits de l’acteur. Pas de maquillage, pas de retouche. Juste un corps, un visage, une présence.

Le résultat est saisissant. Dans certaines images, Le Bihan semble presque absent, absorbé par ses pensées. Dans d’autres, il fixe l’objectif avec une intensité troublante, comme s’il voulait défier celui qui le regarde. Un cliché en particulier, où il apparaît torse nu, le regard fuyant, a déjà suscité de nombreuses réactions. Certains y voient de la fragilité, d’autres une forme de rébellion silencieuse.

La série s’accompagne d’un court texte signé par l’acteur lui-même. Un texte introspectif, où il évoque sa relation au corps, au regard des autres, au vieillissement. “Je n’ai jamais aimé être pris en photo. J’ai toujours eu peur qu’on capte quelque chose que je cache. Mais peut-être qu’à force de fuir, j’ai oublié qui j’étais. Alors cette fois, j’ai décidé de ne plus tricher.”

Cette phrase, Baumann l’a utilisée comme fil conducteur de l’exposition. Elle s’affiche, en grand, à l’entrée de la galerie qui accueille les portraits : une salle sobre, silencieuse, où les clichés sont encadrés dans un bois noir mat. Aucun cartel, aucun titre. Le visiteur est invité à regarder sans chercher à comprendre, à ressentir sans forcément analyser.

La critique, elle, ne s’y est pas trompée. Plusieurs médias ont salué la force de la série. “Un face-à-face magnétique entre un photographe et un comédien qui se défait enfin de son armure,” écrit un journaliste. Un autre parle de “la plus belle mise à nu de Le Bihan, au sens propre comme au figuré.”

Mais au-delà de l’objet artistique, c’est aussi une réflexion plus large que propose cette série. Celle de l’image publique, du droit à la vulnérabilité, et du regard que l’on porte sur les hommes célèbres. Dans un monde où l’apparence est constamment maîtrisée, le moindre écart devient transgression. Montrer ses failles, ses rides, ses silences, c’est déjà un acte politique.

Arnaud Baumann, fidèle à son style, ne cherche ni à flatter, ni à choquer gratuitement. Il capte l’instant juste, celui où le sujet cesse de jouer. “Ce que je veux photographier, ce n’est pas le personnage. C’est l’interstice. Ce moment minuscule où il ne sait plus s’il joue ou s’il est lui-même.”

Quant à Samuel Le Bihan, il semble apaisé par l’expérience. “Ce shooting m’a permis de me retrouver. J’ai cessé de me battre contre l’image. J’ai accepté ce que je suis.” Il ne sait pas encore s’il renouvellera l’expérience, mais il se dit fier du résultat. Et heureux d’avoir partagé ce moment de vérité.

La collection ★ ICONIC PORTRAITS ★ continue de s’agrandir. Après Charlotte Rampling, Mylène Farmer, JoeyStarr ou Agnès Jaoui, c’est désormais au tour de Samuel Le Bihan d’entrer dans cette galerie singulière où les visages cessent d’être des icônes pour redevenir des êtres humains.