Dans un moment de rare intensité émotionnelle en direct, Pascal Praud a brisé le mur de retenue qu’il affiche habituellement à l’antenne pour évoquer, les larmes aux yeux, le handicap méconnu de sa fille Faustine. Pourquoi ce sujet si intime a-t-il surgi soudainement à l’antenne ? Quelle est la réalité quotidienne derrière les apparitions publiques discrètes ? Découvrez le combat silencieux d’un père, les réactions du plateau, et les mots bouleversants qui ont pris de court même ses plus proches collaborateurs… cliquez sur le lien pour lire la suite.

Pendant des années, Pascal Praud a incarné le journaliste rigoureux, incisif, souvent perçu comme intransigeant sur les plateaux de télévision. Mais ce jeudi, en direct sur CNews, un moment d’une humanité bouleversante a surpris les téléspectateurs et même ses collègues : en pleine émission, alors qu’il abordait un sujet lié à l’inclusion des personnes en situation de handicap, il a évoqué pour la première fois publiquement le handicap de sa fille, Faustine. La voix tremblante, les yeux embués, il a livré un témoignage sincère et poignant qui a marqué un tournant dans son image médiatique.

Tout a commencé par une discussion sur les difficultés rencontrées par les familles confrontées au handicap de leurs enfants, un sujet que l’émission traitait sous un angle sociétal. L’un des invités évoquait les démarches administratives épuisantes, l’isolement psychologique, et le manque de structures adaptées. À ce moment-là, Pascal Praud, visiblement ému, a interrompu le fil du débat pour ajouter :

« Je sais ce que vous vivez… J’ai une fille… ma fille… elle est handicapée. »

Ce fut un silence glacial sur le plateau. Les chroniqueurs se sont figés, conscients qu’un moment exceptionnel venait de se produire. Puis, la voix brisée, Pascal a poursuivi :

« Faustine a toujours été courageuse. Elle ne se plaint jamais. Mais ce que les gens ne voient pas, c’est ce que cela demande, chaque jour, en tant que parent. Ce que ça vous prend. Ce que ça vous transforme. »

La séquence, rapidement extraite et diffusée sur les réseaux sociaux, est devenue virale. Non pas pour alimenter un buzz sensationnaliste, mais parce qu’elle mettait en lumière une réalité que beaucoup vivent dans l’ombre : celle des parents qui, tout en menant des carrières publiques ou exigeantes, doivent affronter dans la sphère privée des épreuves intimes profondes, souvent indicibles.

Très peu d’informations sont connues du grand public sur Faustine, la fille de Pascal Praud. Il l’a toujours protégée des médias, refusant d’aborder sa vie familiale dans les interviews. Ce que l’on sait désormais, c’est qu’elle souffre d’un handicap moteur lourd, nécessitant un accompagnement constant. Pascal, dans son témoignage, a évoqué les nuits sans sommeil, les trajets quotidiens vers les centres spécialisés, et l’angoisse perpétuelle d’un avenir incertain.

« On apprend à vivre avec une autre chronologie du monde. On vit au rythme des soins, des progrès minimes mais gigantesques pour nous. On vit avec la peur que les aides s’arrêtent, que le système flanche. »

Au-delà de l’émotion personnelle, cette prise de parole a eu une portée nationale. Elle a donné lieu à un élan de solidarité immédiat sur les réseaux : des centaines de messages de parents vivant des situations similaires, des témoignages d’ergothérapeutes, de psychologues, de soignants. Beaucoup ont salué le courage de Pascal Praud d’avoir enfin brisé un tabou personnel dans un paysage médiatique souvent aseptisé.

Mais il y a plus. Car ce témoignage remet en perspective certains jugements hâtifs dont le journaliste a été victime. Souvent qualifié de “dur”, voire “polémique”, Pascal Praud apparaît ici dans toute sa complexité humaine. Il ne s’est pas contenté de mentionner la maladie de sa fille : il a surtout parlé de son propre rôle de père, des renoncements, des culpabilités silencieuses, de la solitude ressentie malgré le succès professionnel.

« Quand je rentre chez moi, je ne suis pas Pascal Praud, le journaliste. Je suis un père qui aide sa fille à marcher, à manger parfois, à sourire malgré tout. C’est ça, ma vraie vie. »

Ce propos, d’une densité émotionnelle rare, a bouleversé même les plus critiques. Certains de ses confrères dans le milieu journalistique, d’ordinaire réservés à son égard, ont exprimé leur respect. L’animateur Yves Calvi, par exemple, a déclaré sur RTL : « On découvre un homme derrière la figure publique. Et ce qu’on découvre est profondément touchant. »

Il ne s’agit pas ici de glorifier ou d’excuser une personnalité publique pour son engagement professionnel. Mais bien de souligner combien la souffrance intime peut cohabiter avec la visibilité médiatique, et combien certaines personnes portent de lourds fardeaux, même derrière les sourires des plateaux.

Depuis cette émission, Pascal Praud a annoncé qu’il souhaitait, dans les prochaines semaines, consacrer un numéro spécial de son émission à la question du handicap en France. Il a affirmé vouloir donner la parole à d’autres parents, mais aussi aux associations, aux aidants familiaux, et aux responsables politiques. Il ne s’agira plus simplement de commenter des lois ou des mesures, mais de partager l’humain, le vécu, le quotidien.

L’histoire de Faustine, désormais partiellement dévoilée, devient aussi celle de milliers d’autres enfants invisibles. Et si la voix de Pascal Praud peut contribuer à leur donner plus d’écoute, alors cette douleur partagée, ce moment d’émotion en direct, n’auront pas été vains.

En brisant le silence, il n’a pas seulement révélé une part de lui-même. Il a tendu la main à une communauté discrète, mais immense, celle des parents courageux, des enfants déterminés, et des familles qui résistent, dans l’ombre, avec dignité.