Il a connu la nuit, la violence, l’alcool, les excès. Ancien flic devenu réalisateur culte, Olivier Marchal raconte aujourd’hui sa chute et sa résurrection avec une sincérité bouleversante. 🙏 Entre les plateaux de cinéma et les silences de Marseille, il a trouvé ce que Paris ne lui avait jamais offert : la paix. Ses enfants l’ont sauvé, son art l’a reconstruit. De 36 Quai des Orfèvres à Braquo, derrière les flics brisés et les voyous tragiques, se cache l’âme d’un homme qui a appris à survivre à lui-même.

Lorsque l’on évoque le nom d’Olivier Marchal, une image s’impose : celle du flic intrépide, du réalisateur au style brut, des polars sans concession. Mais derrière cette façade, un homme a mené un combat peu médiatisé : contre lui-même, contre la nuit, contre ses excès. Aujourd’hui, il dit avoir trouvé la paix. Et d’une certaine façon, il en est revenu.
Le flic qui ne devenait pas film
Issu d’une famille de confiseurs à La Teste-de-Buch, Olivier Marchal choisit très tôt une autre voie. En 1980, il intègre la police judiciaire. Il y découvre la violence, la nuit, le regard hostile porté sur l’uniforme. Cette vie de terrain laissera des cicatrices profondes. Il quittera la brigade criminelle, passera par les renseignements généraux, avant de se lancer dans le cinéma.
Son passage à l’écran ne relève pas du hasard. Il connaît les couloirs sombres, les affaires sans issue, les flics acculés. Il transpose cet univers dans ses premiers films – à commencer par 36 Quai des Orfèvres – qui le propulse parmi les réalisateurs majeurs du polar français.
Le vertige des excès
Mais la vie de Marchal n’est pas que cinéma. Il concède aujourd’hui : « J’ai été loin dans l’alcool, la drogue et beaucoup de choses. Je suis un homme d’excès. » Il raconte comment, après avoir quitté la police, il a travaillé dans des boîtes de nuit, à la porte d’un Hard Rock Café… « La fête, l’alcool, les bars, les rencontres… j’aime l’ivresse de la nuit. J’aurais pu tenir un bar si ça n’avait pas marché dans le cinéma. »
Mais l’ivresse, ce n’était pas seulement l’alcool. C’était une échappatoire à la violence vue, à l’angoisse intériorisée. À l’écran, il fera tourner des flics brisés, des voyous tragiques : il raconte ce qu’il a vécu, ce qu’il a vu, ce qu’il a été.
La chute ? Peut-être. Le passage obligé…
La vie d’Olivier Marchal connaît une bifurcation. Il reconnaît qu’à un moment, l’alcool allait l’emporter. « Si je n’avais pas eu d’enfants… je serais mort depuis longtemps… d’alcool, de tristesse, de chagrin, de plein de choses. » Un aveu sans fard. Ses quatre enfants – Léa, Zoé, Ninon et Basile – deviennent des raisons de tenir.
Au même moment, sa caméra devient un repère. Il pose ses règles : « Je ne bois pas quand je joue, je ne bois pas quand j’écris, je ne bois pas quand je réalise. » Le travail lui permet de sortir de la spirale. Il se retire, se désocialise parfois, mais crée. Et dans la création, il trouve une contenance, une forme de salut.
La paix marseillaise contre l’ouragan parisien
Mais ce qui semble le plus transformer Olivier Marchal, c’est le lieu. Paris, la nuit, la fête, l’illusion, il en est sorti. Aujourd’hui, il dit vivre « à 80 % dans le Sud », et s’être installé à Marseille. « À Marseille, on est au soleil. Les gens nous ouvrent leurs portes… Il y a un vrai échange. C’est vraiment une ville de cœur qui m’a adopté. »
Le contraste est frappant : l’homme des nuits parisiennes, des flics sous pression, des tournages délirants, trouve désormais refuge dans un quotidien simple, au bord de la Méditerranée. Une ville qui arrête le temps, calme les nuits, régénère. Il l’affirme : « J’habite dans le Sud, je suis bien ici. »
Quand l’art reconfigure l’homme
Sur chacun de ses films, sur chacune de ses séries – de Braquo à Les Lyonnais – Marchal instille son vécu. Il transforme ses blessures en scénario, ses erreurs en personnage brisé. Il a compris que pour sauver ses personnages, il lui fallait d’abord sauver l’homme.
Désormais, il parle. Il s’ouvre. Il admet qu’il n’est « pas totalement alcoolique » parce qu’il ne peut plus l’être, parce que le travail l’en empêche, parce que ses enfants l’en empêchent. Il a posé ses conditions : plus de vices incontrôlés, plus de nuits à vider les verres pour noyer un mal-être. Il a troqué la dérive pour la rédaction, la scène pour l’écriture, la bouteille pour la caméra.
Une résurrection silencieuse

On pourrait qualifier ce chemin de « résurrection ». Car l’homme est différent. Rien ne dit qu’il ne souffre plus – et de fait, il évoque souvent la violence graphique de ses tournages, l’alcool comme anesthésiant avant de filmer des scènes trop dures. Mais aujourd’hui, il a institué des gardes-fous. Le paradoxe : l’homme qui filme la violence ne veut plus la vivre au quotidien.
Et c’est peut-être là que réside la vraie force de son histoire : non pas dans ses polars, non pas dans sa réputation de dur, mais dans cette capacité à dire : « J’ai été là, j’ai touché le fond, j’ai failli y passer », puis à se relever.
Pour les autres, mais pour lui aussi
À travers son œuvre, Olivier Marchal parle aux autres : aux flics, aux voyous, aux marginaux, aux perdants. Mais il parle aussi à lui-même. Chaque scène violente, chaque face-à-face tendu est une confrontation intime. Et lorsqu’il se tourne vers la lumière – vers Marseille, vers la famille –, c’est un choix conscient.
Il incarne, aujourd’hui, l’idée que l’on peut survivre à soi-même. Que la violence que l’on a subie ou causée ne doit pas devenir notre tombeau. Que l’art, la création, la lumière d’un nouveau lieu, l’amour des enfants peuvent être des axes de sortie.

Au fil des lignes, la transformation d’Olivier Marchal est spectaculaire. De l’uniforme aux plateaux, des bars de nuit à la méditation du jour. Il est passé du chaos à la lente reconstruction. Et même s’il reste fidèle à ses thématiques – la rue, la nuit, l’ombre – il affirme aujourd’hui que la paix existe. Elle ne fait peut-être pas la une. Elle s’installe, silencieuse, au-dessus des excès, au-dessus des tournages, au-dessus du bruit de la caméra. Elle repose sur des enfants, un travail, une ville. Et c’est peut-être dans ce calme retrouvé que réside la vraie légende d’Olivier Marchal.
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