Petula Clark s’est éteinte à l’âge de 95 ans. Lors de ses funérailles, son fils, en larmes, a partagé avec émotion les derniers instants de vie de sa mère.
Dans l’univers scintillant du show-business, rares sont les destins qui traversent huit décennies de gloire tout en portant, derrière les sourires et les projecteurs, le poids d’une vie de sacrifices, de blessures et de désillusions secrètes. Pétula Clark, née Petula Sally Olwen Clark le 15 novembre 1932 à Ewell, dans le Surrey, incarne ce paradoxe : une enfant prodige devenue icône planétaire, mais dont la trajectoire fut jalonnée de douleurs intimes et de combats invisibles.
L’enfant des abris antiaériens
Fille d’un couple modeste — Leslie Norman Clark, infirmier anglais, et Doris Phillips, d’origine galloise — Pétula grandit dans un univers à la fois simple et marqué par les cicatrices de la guerre. À Abercanaid, près de Merthyr Tydfil au pays de Galles, elle découvre le chant auprès de sa mère, soprano amateure qui lui transmet un amour indéfectible de la musique.
Mais lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, son enfance bascule. Les sirènes, les raids aériens allemands, les courses effrénées vers les abris… tout cela forge une fillette marquée par la peur, mais aussi déterminée à offrir du réconfort par sa voix. Sa première prestation publique, dans un pub local, révèle déjà une assurance troublante chez cette enfant de 9 ans.

La naissance d’une enfant star
L’année 1942 change sa vie. Lors d’un raid aérien à Londres, au Criterion Theatre, la petite Pétula est invitée à chanter pour calmer la foule paniquée. Sa voix claire séduit immédiatement les producteurs de la BBC. Dès lors, elle devient la “petite fille de l’armée”, surnommée la Shirley Temple anglaise, multipliant les apparitions radiophoniques pour remonter le moral des soldats.
Pourtant, cette gloire précoce a un prix. À l’école, ses camarades la jalousent, la raillent : « Tu es peut-être célèbre, mais tu ne sais pas faire de géométrie ! » Son père, devenu son manager autoritaire, impose une discipline de fer : choix des rôles, interdiction de fréquentations, emploi du temps millimétré. Pétula elle-même avouera plus tard qu’elle ne savait plus si elle s’adressait à un père ou à un impresario.
Une jeunesse volée
Alors qu’elle rêve de cinéma, son image reste figée dans un rôle d’éternelle ingénue. Les producteurs vont jusqu’à lui bander la poitrine pour la faire paraître plus enfantine. Derrière les paillettes, l’adolescente se sent piégée dans une prison dorée, incapable de mûrir ni de choisir ses propres voies.
Elle confiera, des années plus tard, cette douleur lancinante : « Je n’ai pas eu d’enfance digne de ce nom. Je chantais, je tournais, je divertissais… mais je ne vivais pas. »
L’essor de la chanteuse internationale
Les années 1950 marquent un tournant. En 1954, “The Little Shoemaker” entre dans le top 10 britannique et triomphe en Australie. Pétula enregistre dans plusieurs langues, conquérant peu à peu l’Europe. En 1957, l’Olympia de Paris la consacre : le public français l’adopte immédiatement. C’est là qu’elle rencontre Claude Wolff, producteur français, qui deviendra son mari et le père de ses enfants.
Installée en France, elle devient l’une des stars incontournables des années 60, alignant les succès : Chariot, Cœur blessé, Ya Ya Twist. Mais cette réussite attise les critiques britanniques. La presse d’outre-Manche l’accuse de “trahir son pays” pour avoir épousé un Français. Un rejet qui la blesse profondément : « Moi qui avais chanté pour mes soldats, j’étais rejetée par ma patrie… »
“Downtown” : la consécration mondiale
1964 restera à jamais l’année de son apothéose. “Downtown”, écrit par Tony Hatch, propulse Pétula Clark au rang de légende. Numéro 1 aux États-Unis, la chanson devient un hymne d’optimisme, reflet d’une génération avide de liberté. Pétula décroche deux Grammy Awards, multiplie les hits (My Love, Don’t Sleep in the Subway) et s’impose comme l’ambassadrice de la pop britannique avant même les Beatles.
Pourtant, au cœur de ce succès planétaire, la solitude la ronge. Prisonnière d’une image lisse, elle avoue se sentir “comme une marionnette”, toujours sur scène, jamais maîtresse de son destin.
L’incident Bellafonte : une star face aux préjugés
En 1968, Pétula enregistre une émission spéciale pour NBC. Aux côtés d’Harry Belafonte, elle interprète On the Path of Glory. En plein direct, elle effleure la main du chanteur noir. Scandale. Le sponsor Chrysler exige la coupure de la séquence, craignant l’indignation des États ségrégationnistes. Pétula refuse. La scène est conservée, mais l’incident la place sous une intense pression médiatique.
Cet acte de courage fera date, mais il révèle aussi l’isolement d’une femme contrainte de se battre à la fois contre les préjugés raciaux et le carcan de son propre milieu artistique.
Les blessures intimes
Derrière la diva adulée, la femme souffre. Son mariage avec Claude Wolff, entamé en 1961, semble d’abord une idylle franco-britannique. Trois enfants naissent de cette union. Mais au fil des années, l’amour s’érode. Pétula finit par admettre publiquement que le couple vit séparé depuis longtemps, malgré les apparences.
Plus douloureux encore, elle confiera en 2013 avoir ressenti toute sa vie un manque de liberté personnelle, fruit d’une enfance volée par la célébrité et d’un mariage où elle s’est parfois sentie prisonnière. « J’étais aimée par des millions, mais je n’étais pas libre… »
Une légende vivante
Aujourd’hui, Pétula Clark demeure une icône intemporelle. Avec plus de 70 millions de disques vendus, des centaines de concerts à travers le monde et une carrière au cinéma et au théâtre, elle incarne une longévité artistique exceptionnelle. Mais derrière la gloire se cache l’histoire d’une petite fille marquée par la guerre, façonnée par un père-manneger intraitable, trahie par ses propres racines et blessée par les sacrifices de l’amour.
Héritage d’une vie

Au crépuscule de son parcours, Pétula Clark n’est pas seulement la voix immortelle de Downtown. Elle est le symbole d’une génération de femmes artistes qui ont dû sacrifier leur liberté pour briller sous les projecteurs. Une histoire d’éclat, de douleurs cachées et de résilience. Une légende… profondément humaine.
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