“DES MENSONGES !” 😠 Face à une grave accusation qui aurait pu détruire sa carrière, Kevin Costner n’a pas seulement nié. L’acteur a répliqué avec une colère froide et une action en justice pour défendre son honneur. Plongez dans les coulisses de cette affaire complexe. L’histoire complète est en commentaire ! 👇

Dans l’imaginaire collectif, Kevin Costner incarne une certaine idée de l’Amérique : l’intégrité, le courage, le héros tranquille. De Danse avec les loups à Bodyguard, il a bâti sa légende sur des rôles d’hommes droits et honorables. C’est pourquoi l’ombre qui plane sur sa carrière depuis plus de vingt ans semble si discordante, si choquante. Une accusation de harcèlement sexuel, grave et détaillée, qui a surgi au début des années 2000 et qui, à l’ère #MeToo, refait périodiquement surface. Face à cette souillure, la réaction de l’acteur n’a jamais varié : un démenti absolu, porté par une colère froide et une détermination à laver son nom, y compris devant les tribunaux.

Les faits : une accusation dans un hôtel de luxe

L’affaire remonte à la fin des années 90, mais éclate publiquement quelques années plus tard. Une masseuse employée dans un prestigieux hôtel écossais, le St Andrews Old Course Hotel, accuse la star d’un comportement inqualifiable. Selon ses dires, lors d’une séance de massage dans sa suite, Kevin Costner se serait exposé à elle et se serait livré à un acte obscène. Le témoignage est cru, détaillé, et a tout pour faire imploser l’image impeccable de l’acteur.

À l’époque, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre, notamment après avoir été relayée par un grand magazine allemand. Pour Costner, qui est alors au sommet de sa gloire, le coup est brutal. L’accusation ne vise pas seulement l’homme, mais menace de détruire l’icône, ce symbole de droiture qu’il a mis des décennies à construire.

La riposte : “Des mensonges !”, une colère et une action en justice

Là où d’autres auraient pu opter pour une communication de crise feutrée ou un simple communiqué laconique, la réaction de Kevin Costner est immédiate, offensive et empreinte d’une fureur palpable. Il ne se contente pas de nier ; il crie à la calomnie, qualifiant ces allégations de “mensonges complets et absolus”. Pour lui, il ne s’agit pas d’un malentendu, mais d’une tentative délibérée de nuire à sa réputation et, potentiellement, de lui extorquer de l’argent.

Sentant son honneur bafoué, l’acteur décide de ne pas laisser passer l’affront. Il refuse de se laisser juger par le tribunal de l’opinion publique et choisit de porter l’affaire devant la justice. Mais sa stratégie est révélatrice : plutôt que de s’enferrer dans une bataille judiciaire potentiellement longue et salissante contre la masseuse elle-même, il attaque frontalement le média qui a largement diffusé l’histoire. Il intente un procès en diffamation contre le magazine allemand, une démarche coûteuse et agressive qui témoigne de sa conviction d’être innocent et de sa volonté de se battre.

Cette contre-attaque judiciaire est le marqueur le plus fort de sa colère. C’est une déclaration de guerre à ce qu’il considère comme une rumeur infâme. En agissant ainsi, il envoie un message clair : “Je ne me laisserai pas faire. Je n’ai rien à cacher et je me battrai pour le prouver.”

Une affaire emblématique de l’ère pré-#MeToo

L’affaire Costner reste un cas d’école de la manière dont de telles accusations étaient traitées avant la vague de libération de la parole de 2017. Dans ce “monde d’avant”, la parole d’une star de cette magnitude, appuyée par une action en justice, pesait souvent plus lourd que celle d’une accusatrice isolée. L’absence d’autres témoignages venant corroborer cette histoire et la détermination de l’acteur à se défendre ont largement contribué à étouffer l’affaire. Elle est restée comme une note de bas de page dérangeante dans sa biographie, mais sans jamais véritablement entacher son statut d’icône.

Avec l’avènement du mouvement #MeToo, le contexte a radicalement changé. Des allégations anciennes ont été réexaminées sous un nouveau jour, et le doute a systématiquement changé de camp. C’est pourquoi cette histoire refait surface périodiquement, rappelant que même les légendes ne sont pas à l’abri.

Pourtant, la position de Kevin Costner n’a pas changé d’un iota. Son démenti initial, formulé avec force et colère, reste sa seule et unique déclaration sur le sujet. Pour lui, l’affaire est close, jugée non par un tribunal sur le fond, mais par sa propre conscience et par son action résolue pour faire taire ce qu’il a toujours qualifié de calomnie. L’affaire reste donc un “parole contre parole” complexe, un mystère non résolu qui oppose une accusation grave à la défense acharnée et furieuse d’un homme prêt à tout pour protéger son nom.