Michèle Bernier : Un coup de gueule contre la dictature du 36

 

Paris, France – Dans un monde où l’apparence est souvent plus valorisée que l’être, le corps des femmes est devenu un sujet de débat incessant. Michèle Bernier, comédienne adorée du public, a décidé de ne plus se taire. Connue pour son franc-parler, elle a poussé un coup de gueule retentissant dans une interview à Télé 7 Jours, en dénonçant une société « sectaire et injuste » envers les femmes aux rondeurs.

La mode, un univers fermé aux femmes rondes

Interrogée sur le domaine professionnel dans lequel elle aurait aimé être stagiaire, Michèle Bernier a répondu sans hésitation : la mode. Mais son rêve a une saveur amère. « Je l’aime bien, mais elle ne me le rend pas assez ! », a-t-elle déclaré, en pointant du doigt les marques qui excluent les femmes rondes de leurs défilés et de leurs campagnes publicitaires.

Son constat est un miroir de la réalité : la mode a encore beaucoup de chemin à faire pour être inclusive. L’actrice a posé une question qui résonne avec des millions de femmes : « Pourquoi faut-il faire du 36 pour être aimée ? ». Ce n’est pas de l’aigreur, c’est une révolte contre une vision étriquée de la beauté.

Un combat de famille, un “vrai racisme”

Le combat de Michèle Bernier est aussi celui de sa fille, Charlotte Gaccio. En 2021, elle avait déjà dénoncé la difficulté de s’habiller et de voyager en toute tranquillité, à cause de la société qui ne s’adapte pas aux corps qui ne font pas une taille 36.

Ce combat, Michèle Bernier le mène depuis toujours. Elle a passé sa vie à vouloir être mince, mais a compris que le bonheur n’a rien à voir avec le chiffre sur la balance. « Le bonheur n’a rien à voir avec ce qui est sur la balance et il serait bon qu’on arrête de culpabiliser les gens avec ça. C’est un vrai racisme ! », avait-elle clamé il y a quelques années dans les pages de NousDeux.

Michèle Bernier, ce qui l'agace de longue date : "Je le dis sans aigreur mais..."La ménopause et l’acceptation de soi

L’actrice a aussi tenu à clarifier un point : ses kilos en trop ne sont pas le résultat d’une mauvaise hygiène de vie ou d’un je-m’en-foutisme, mais d’un phénomène naturel. « Moi, c’est la ménopause qui m’a fait passer du 38 au 46 », a-t-elle précisé dans TV Grandes Chaînes. Cette confidence est un rappel brutal que le corps des femmes évolue, change, et qu’il n’y a rien de mal à cela.

En somme, le coup de gueule de Michèle Bernier est un appel à la dignité et au respect. Elle nous rappelle que la beauté n’a pas de taille, et que la vraie beauté réside dans l’acceptation de soi, dans le bonheur et dans la confiance en ses choix. Son message, à la fois personnel et universel, résonne comme un cri de ralliement pour toutes les femmes qui se sentent exclues par les standards de beauté imposés par la société.