Le nouveau défi de Léa Salamé : entre ambition et émotion

 

C’est un tournant majeur pour Léa Salamé. À 45 ans, la journaliste, connue pour ses interviews percutantes et sa verve, s’apprête à relever un défi de taille : prendre les rênes du journal télévisé de 20h sur France 2. Un rendez-vous historique, scruté par des millions de téléspectateurs, qui la propulse au rang d’icône. Mais derrière l’aura médiatique, il y a une femme, et son cœur est chargé d’une émotion particulière à l’approche de ce grand jour.

 

Un ange gardien disparu

 

Dans une interview poignante à Paris Match, Léa Salamé a fait une confidence bouleversante. Elle a révélé qu’elle aura une pensée spéciale pour une personne disparue lors de son tout premier JT, le 1er septembre prochain. “Si je dois penser à quelqu’un à 19h58, je pense que je penserai à ma grand-mère. Elle est morte mais je penserai à la mère de mon père, qui est dans mon cœur”, a-t-elle déclaré.

Cette figure protectrice, qui était libanaise de naissance, a été une source d’inspiration et de force pour la journaliste. “Je pense qu’elle est la figure qui me protège depuis des années et des années. Je l’adorais, elle m’aimait beaucoup. Et elle me manque terriblement…”, a-t-elle avoué. C’est un aveu qui en dit long sur la personnalité de Léa Salamé, une femme forte à l’antenne, mais qui ne cache pas sa sensibilité en coulisses.

Léa Salamé, franche : à qui pensera-t-elle pour son 1er JT ?

Un rêve inattendu, une prédiction accomplie

 

Ce qui est surprenant, c’est que le JT de 20h n’a jamais été un objectif de carrière pour Léa Salamé. “Pour beaucoup de journalistes qui commencent, le 20 heures est un graal. Ça ne l’était pas pour moi”, a-t-elle expliqué. Ses modèles étaient Thierry Ardisson, pour le mélange des genres, et Anne Sinclair, pour la grande interview politique.

Pourtant, un célèbre animateur, Laurent Ruquier, avait une autre vision de son avenir. “Celui qui me disait tout le temps que je finirais au 20 heures, c’était Laurent Ruquier. Et je lui disais : ‘Mais regarde-moi bien, jamais de la vie !’ Et finalement, vous voyez, on y est”. Une prédiction qui s’est réalisée, et qui montre à quel point le talent de Léa Salamé est indéniable.

En acceptant ce rôle, elle se lance un défi qui s’annonce aussi passionnant qu’exigeant. Mais elle ne sera pas seule. À 19h58, chaque soir, elle aura une pensée pour sa grand-mère, son ange gardien, qui la protégera depuis le ciel. Et c’est cette force, cette émotion et cette dignité qui feront d’elle une grande journaliste.