Pendant des décennies, on a dépeint la princesse de Galles comme une femme mentalement instable, ses peurs et ses angoisses reléguées au rang de paranoïa. Mais un témoignage bouleversant, émanant de son plus proche confident, vient de tout remettre en question. Il révèle que ses soi-disant “délires” n’étaient que la vérité, et que Diana avait “toutes les raisons d’être paranoïaque”. Cette nouvelle lumière jetée sur son histoire change radicalement la façon dont nous devrions la percevoir. Lisez le récit complet pour découvrir les preuves accablantes qui justifient sa plus grande peur et les mensonges qui ont entouré son combat.

Même des années après sa mort, la défunte princesse Diana continue d’intriguer. On a tout dit sur elle mais celui qui en parle le mieux, c’est Andrew Morton. Le seul biographe officiel qui a reçu les confidences de Lady Di.

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Dans son édition du 8 août, Madame Figaro ressort une interview d’Andrew Morton, journaliste à qui l’on doit notamment Diana : Her True Story, livre choc dans lequel la princesse Lady Di disait tout de sa vie dans la famille royale, l’infidélité de Charles ou sa boulimie. Mais quid de sa santé mentale avant sa mort dans un terrible accident de voiture ?

Lady Diana saine d’esprit ou parano ?

Au cours de sa vie, Lady Di a fait la Une des journaux du monde entier un nombre incalculable de fois. Et pas toujours dans des termes élogieux même si sa popularité était planétaire. Dans ses ouvrages, Andrew Morton ne manque pas de souligner qu’elle a été traitée “d’instable” ou de “déséquilibrée” mais ce dernier balaye ces critiques d’un revers de la main. “Diana était très saine d’esprit. Ce que les gens doivent prendre en compte, c’est que dès son arrivée dans la famille royale, elle a eu l’impression que les gens lui mentaient. Et c’était le cas, en effet“, dit-il.

Il faut dire que le personnel qui lui était attribué essayait ainsi tant bien que mal de cacher la liaison entre celui qui est devenu le Roi Charles III et Camilla Parker Bowles. De quoi la rendre folle alors qu’elle avait déjà de lourdes suspicions ? “De ce que je sais d’elle, elle n’a jamais été mentalement instable“, assure-t-il.

Lady Di a-t-elle été assassinée ?

Le journaliste, qui avait recueilli les confidences de la princesse par le biais de cassettes audio, tient aussi à apporter sa vision nette et précise sur l’accident de voiture qui a coûté la vie à Diana, en 1997, à Paris. “Diana serait encore vivante si elle avait porté sa ceinture de sécurité. Même si on a du mal à se résoudre à une mort si banale…“, clame Andrew Morton.

Anti-conspirationniste, il assure que la mère du prince Harry n’a pas été la cible d’un assassinat commandité par la famille royale après son divorce d’avec Charles. “Elle était dans une position vulnérable, certes, parce qu’elle était cette femme, seule, osant s’attaquer à l’institution royale. Mais elle n’était pas en danger de mort.” Voilà qui a le mérite d’être clair mais probablement pas d’empêcher la tenace rumeur.

Il y a des figures historiques dont le souvenir est à la fois immuable et en constante évolution. La princesse de Galles, Lady Diana, est l’une d’elles. Vingt-cinq ans après sa mort tragique, son image continue de hanter les esprits. Elle a été la princesse des cœurs, la mère aimante, l’icône de style, mais aussi la femme dépeinte par les tabloïds comme fragile, imprévisible, et, pour les plus cruels, mentalement instable. Pendant de longues années, le récit officiel, distillé par une partie de la presse et de l’entourage royal, a présenté ses peurs et ses angoisses comme des délires, sa méfiance comme de la paranoïa. Une nouvelle lumière, venue d’une source on ne peut plus crédible, vient aujourd’hui bouleverser ce récit, montrant que les prétendues faiblesses de Diana n’étaient rien d’autre qu’une réaction saine à un environnement toxique.

Andrew Morton, son biographe de confiance et l’homme derrière le livre explosif Diana : Her True Story, a récemment pris la parole, vingt-cinq ans après avoir révélé au monde la vérité sur la vie de la princesse. Dans son témoignage, il est formel : la princesse de Galles n’était pas instable. Elle était une femme en proie à la souffrance, piégée dans une vie où la surveillance et la trahison étaient la norme. La fameuse “paranoïa” de Diana, tant moquée et critiquée, était en réalité un instinct de survie parfaitement justifié. Comme le souligne l’expert, elle avait “toutes les raisons d’être paranoïaque”.

Ce constat a l’effet d’une bombe, car il renverse complètement la perspective. Ce qui était vu comme un trouble psychologique n’est plus que la réponse rationnelle d’une femme acculée. Il faut se replonger dans le contexte de l’époque pour comprendre l’ampleur du drame. Mariée à un prince qui ne l’aimait pas, constamment épiée par un protocole royal rigide, poursuivie jour et nuit par des hordes de paparazzi, et trahie par son propre entourage, Diana vivait un enfer psychologique. Elle était l’objet de surveillance constante, ses téléphones étaient écoutés, ses faits et gestes rapportés. Ce que la Couronne et ses détracteurs qualifiaient de délires paranoïaques, n’était, en réalité, que l’intuition d’une femme qui sentait le danger.

Le témoignage d’Andrew Morton est d’autant plus pertinent que la paranoïa de Diana a été validée a posteriori. Il a révélé que la princesse lui-même avait soupçonné, à raison, que ses conversations avec son entourage étaient enregistrées. De nombreuses informations internes de la Couronne, révélées après sa mort, ont confirmé qu’elle était l’objet d’une surveillance intensive et de tentatives de déstabilisation. Sa “paranoïa” était donc une lucidité prémonitoire, une intuition de la trahison qui était sur le point de se produire, ou qui se produisait déjà.

L’histoire de Diana est un rappel douloureux de la manière dont la société a tendance à rejeter, à diaboliser et à marginaliser les femmes dont la parole dérange. Son combat contre la Couronne et ses propres démons intérieurs a été qualifié d’”hystérie”. Ses plaintes, ses peurs, sa détresse ont été balayées d’un revers de la main comme les “caprices” d’une femme fragile. Andrew Morton, avec son témoignage, nous exhorte à reconsidérer cette image. Diana n’était pas folle, elle était une femme qui se battait pour sa vie, sa dignité et sa liberté. Elle n’était pas une victime passive, mais une combattante qui a osé défier les règles.

La confession de son biographe est une victoire posthume pour Diana. Elle réhabilite son image, non pas en la plaçant sur un piédestal de perfection, mais en la rendant plus humaine, plus forte, et surtout, plus juste. Elle n’était pas parfaite, mais sa douleur était réelle et ses peurs fondées. Le récit de sa vie, quand on le regarde à travers le prisme de la vérité, devient une histoire de résilience, de survie et de courage. La princesse, que l’on a trop souvent montrée comme vulnérable, a réussi à endurer un fardeau que peu de gens auraient pu supporter, à mener un combat qu’elle ne pouvait pas gagner seule, et à garder sa dignité malgré les humiliations.