“C’est fini, il n’y a plus de lissage” : La confession choc de Kendji Girac qui refuse désormais de cacher qui il est vraiment
Le sourire était parfait. La voix, enchanteresse. Les mélodies, entraînantes. Pendant une décennie, Kendji Girac a incarné l’image du gendre idéal, du jeune prodige gitan à la réussite éclatante et sans nuages. Mais derrière la “belle photo”, comme il le dit lui-même, se cachait une vérité plus complexe, faite de compromis et d’une part de lui-même mise sous silence. Aujourd’hui, l’homme qui a traversé la plus terrible des épreuves a décidé de briser le vernis. Dans une prise de parole d’une honnêteté désarmante, Kendji le confesse : il a “lissé” son image. Et il ne le fera plus jamais.
C’est une véritable déflagration dans le paysage musical français. L’artiste, habituellement si pudique, a décidé de faire tomber le masque. “Depuis le début, j’ai toujours lissé mon image et là, c’est fini. Il n’y a plus de lissage : on est comme on est, humain avant tout”, a-t-il déclaré récemment, des mots qui sonnent comme un manifeste pour une nouvelle ère, la sienne. Cette déclaration n’est pas une simple coquetterie de star, mais le fruit d’une profonde introspection, catalysée par le drame qui a failli lui coûter la vie en avril 2024.
Pour comprendre ce besoin urgent d’authenticité, il faut remonter à ses débuts fulgurants. Propulsé sur le devant de la scène par sa victoire à “The Voice” en 2014, le jeune Kendji Maillé, 17 ans, est immédiatement confronté aux codes d’une industrie musicale en quête de produits parfaitement calibrés. Son identité gitane, si elle est l’essence de sa musique et de son succès initial avec “Color Gitano”, est aussi un terrain sensible, pétri de clichés. Pour plaire au plus grand nombre, pour rassurer, il a fallu arrondir les angles, polir les aspérités, présenter une version de lui-même acceptable, presque aseptisée.
Ce “lissage” s’est opéré subtilement. Dans ses interviews, ses apparitions publiques, et même dans une partie de son répertoire, Kendji a incarné la joie de vivre, la fête, l’amour, sans jamais trop s’épancher sur les doutes, les peines, ou les réalités plus complexes de sa culture. Il le reconnaît aujourd’hui comme un regret, une forme de mensonge par omission envers ceux qui l’ont tant aimé. “Je pense qu’il ne faut pas mentir au public. On avance et montrer la vraie personne qu’on est, c’est une sorte de cadeau sincère qu’on offre aux gens, ne pas se cacher derrière ces belles vidéos.”
Le tournant, le point de rupture, fut sans conteste cette nuit tragique à Biscarrosse. La blessure par balle, les révélations sur sa vie personnelle, la tempête médiatique qui a suivi… Tout cela a fait voler en éclats l’image impeccable construite au fil des ans. Mais de ce chaos est née une vérité. En frôlant la mort, Kendji a pris conscience de la vacuité d’une vie passée à vouloir plaire à tout prix. Pourquoi continuer à cacher ses failles, ses fragilités, alors que la vie elle-même venait de lui rappeler sa précarité ?
Cet électrochoc a été le moteur d’une transformation radicale. Le Kendji “nouvelle version” ne renie rien, mais il ne s’interdit plus rien. Ses nouvelles chansons, comme le poignant “Si seulement…” ou le bien nommé “J’ai changé”, sont les premières pierres de ce nouvel édifice. Il y parle de ses regrets, de ses erreurs, de la douleur, de la nécessité de se reconstruire. Les thèmes sont plus sombres, plus introspectifs, mais infiniment plus sincères. “J’ai été chercher dans mes sentiments, dans la vie que je vis et celle que je vais vivre”, explique-t-il.
Cette quête d’authenticité va au-delà de la musique. C’est sa parole publique qui se libère. Il ose désormais parler des clichés qui pèsent sur sa communauté, de la fierté de ses racines, mais aussi de la difficulté d’être un pont entre deux mondes. Il n’est plus seulement le “gentil gitan” de la chanson française, mais un homme complexe, un père de deux enfants conscient de ses responsabilités et du message qu’il véhicule.
En refusant de “lisser” son image, Kendji Girac prend un risque. Celui de déplaire, de dérouter une partie de son public habituée à sa légèreté. Mais c’est un risque qu’il est prêt à courir, car le gain est bien plus précieux : la liberté d’être soi-même. C’est un acte de courage qui force le respect et qui pourrait, paradoxalement, le rendre encore plus populaire. Car le public, souvent, ne demande qu’une chose : la vérité.
En fin de compte, l’histoire de Kendji est celle d’une émancipation. L’émancipation d’un jeune artiste qui devient un homme, qui apprend à ses dépens que la plus grande force n’est pas dans la perfection, mais dans l’acceptation de ses propres failles. Le sourire est peut-être moins systématique, mais il est sans doute plus vrai. Et sa voix, chargée d’une nouvelle gravité, n’en est que plus touchante. Le roi de la “gypsy pop” a laissé place à un artiste à nu, et c’est peut-être maintenant que l’on va vraiment commencer à le connaître.
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