François Hollande et Julie Gayet : Entre baisers salés et l’ombre de l’Élysée, leur amour solaire défie le temps

Le soleil d’août tape fort sur les plages secrètes de La Croix-Valmer. Dans le scintillement de la Méditerranée, loin du tumulte parisien et des bancs de l’Assemblée Nationale, un couple attire les regards. Ce ne sont pas seulement un ancien Président de la République et une actrice renommée. Ce sont François et Julie. Et sous le ciel azur de la Côte d’Azur, treize ans après le début de leur histoire, leur amour a l’éclat d’un soleil qui ne veut pas se coucher.

Les clichés exclusifs publiés par le magazine Vito cette semaine sont une ode à la tendresse. On y voit François Hollande, 71 ans, et Julie Gayet, 53 ans, vivre une parenthèse enchantée, comme coupés du monde. Les regards ne trompent pas. Ils sont profonds, complices, chargés de cette affection tranquille que seules les années et les épreuves surmontées peuvent forger. Les gestes sont une litanie de douceur : sa main à elle qui se pose sur son épaule, son rire à lui qui répond au sien. Après une baignade rafraîchissante, c’est Julie, attentive et dévouée, qui aide François à se rhabiller, ajustant sa chemise avec un soin qui mêle l’amour et la protection.

“On dirait deux ados”, glisse un témoin de la scène, amusé et touché. L’expression est juste. Car il y a dans leur attitude une fraîcheur, une légèreté qui détonne avec la solennité de leurs statuts. Ils ont réussi à préserver la flamme des débuts, cette passion qui, aujourd’hui encore, semble les animer comme au premier jour.

Il faut dire que leur amour est né dans le feu et a été forgé dans l’acier de la plus grande tempête médiatico-politique des dernières décennies. Flash-back. Janvier 2014. La France se réveille abasourdie par les photos d’un président casqué sur son scooter, rejoignant en secret l’actrice dans un appartement parisien. Le scandale “Gayetgate” éclate, faisant trembler les murs de l’Élysée, pulvérisant la vie privée du chef de l’État et précipitant sa rupture avec Valérie Trierweiler. Beaucoup prédisaient alors que cette liaison clandestine ne résisterait pas à la pression, qu’elle se briserait sur l’autel de la raison d’État.

Ils avaient tort. Treize ans plus tard, le couple n’est plus un secret honteux, mais une évidence lumineuse. Ils ont non seulement résisté aux critiques, aux moqueries et au jugement public, mais ils ont transformé cet amour interdit en une force. Leur mariage, célébré en toute intimité à Tulle en juin 2022, a été le sceau de cette victoire. L’officialisation d’un lien que rien ni personne n’avait réussi à briser.

Aujourd’hui, ils forment un duo plus soudé que jamais, un tandem équilibré où chacun semble nourrir l’autre. Elle, actrice et productrice engagée, lui apporte sa fantaisie, son regard sur le monde de la culture et une énergie nouvelle. Lui, animal politique revenu d’entre les morts, lui offre la stabilité et une vision aiguisée des arcanes du pouvoir.

Et c’est bien là que la romance estivale prend une tout autre dimension. Car derrière les sourires de vacances se cache peut-être une ambition retrouvée. Depuis son retour surprise et triomphal à l’Assemblée Nationale comme député de la Corrèze, la “Hollande-mania” semble renaître de ses cendres. Son nom circule de nouveau pour l’élection présidentielle de 2027. Utopie ? Folie ? Peut-être. Mais dans ce scénario, Julie Gayet n’est plus un handicap. Elle est devenue son meilleur atout.

Interrogée récemment sur ce come-back inattendu, l’actrice a eu une phrase qui n’est pas passée inaperçue. Elle a affirmé que ce retour en politique l’avait “boostée”. Le mot est puissant. Il ne suggère pas la résignation d’une femme qui subit les ambitions de son mari, mais l’enthousiasme d’une partenaire prête à repartir au combat. Elle qui a tant souffert de la clandestinité semble aujourd’hui prête à affronter la lumière, à tenir son rôle, non plus dans l’ombre, mais aux côtés de son homme, sur le devant de la scène.

Alors, ces vacances à La Croix-Valmer sont-elles simplement une pause méritée ou une façon de recharger les batteries avant la prochaine grande bataille ? Ce bonheur affiché est-il le socle sur lequel François Hollande compte s’appuyer pour tenter l’impossible ? Une chose est sûre : si en 2014, leur histoire a failli lui coûter l’Élysée, en 2027, elle pourrait bien être l’argument massue pour le reconquérir. L’image d’un homme d’État expérimenté, apaisé, et heureux en amour a de quoi séduire une France en quête de stabilité. L’été 2025 restera peut-être dans les mémoires comme le calme avant la tempête, le dernier été d’insouciance avant une nouvelle marche vers le pouvoir, main dans la main, cette fois-ci, et face au monde entier.