L’affaire Kendji Girac prend une tournure inattendue. Sa compagne, Soraya, brise le silence et s’adresse directement au public. Loin des spéculations, sa version des faits est percutante et vient contredire de nombreuses affirmations. Plongez dans ses confessions et l’impact que cela aura sur l’affaire.

Affaire Kendji Girac : « Je n'ai jamais subi la moindre violence », clame  Soraya, sa compagne

L’affaire Kendji Girac a tenu en haleine la France entière, faisant les gros titres pendant des semaines. Le 22 avril dernier, le chanteur se blessait par balle dans des circonstances mystérieuses, soulevant une vague de questions et de spéculations. Suicide raté ? Dispute conjugale qui a mal tourné ? Les théories les plus folles ont circulé, alimentées par des fuites d’informations, des déclarations de procureur et des rumeurs persistantes. Au centre de ce tumulte médiatique et judiciaire, se trouvait une femme, discrète et silencieuse jusqu’à aujourd’hui : Soraya Miranda, la compagne du chanteur et la mère de sa fille. Après des semaines de silence, elle a choisi de s’exprimer pour la première fois, et sa prise de parole est un véritable coup de tonnerre qui vient bousculer le récit établi.

C’est dans un long entretien exclusif accordé au Parisien que Soraya Miranda a décidé de lever le voile sur sa version des faits. Faisant fi des conseils de son entourage qui lui auraient recommandé de rester silencieuse, elle a tenu à rétablir sa vérité. Sa déclaration la plus fracassante ? “Je n’ai jamais subi la moindre violence de sa part.” Ces quelques mots, d’une clarté déconcertante, viennent balayer d’un revers de main l’une des hypothèses les plus médiatisées : celle d’un acte violent en couple.

Kendji Girac : Sa femme Soraya a délibérément menti face au menace de la  famille du chanteur - YouTube

Les premières révélations du procureur de la République de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, avaient dessiné un tableau sombre, dépeignant un Kendji sous l’emprise de l’alcool et de la cocaïne, menaçant de se suicider et enclin à des crises de colère envers sa compagne. Ces déclarations avaient choqué l’opinion publique et avaient laissé entrevoir une facette méconnue du chanteur, celle d’un homme torturé par des démons intérieurs. Soraya Miranda conteste fermement cette version des faits. Elle dénonce des “contre-vérités” et des “choses fausses qui sont dites”. Pour elle, il est impensable que le public s’imagine que Kendji serait capable de lui faire du mal. Elle le décrit comme un homme qui “ne me ferait jamais de mal”, un homme “gentil” et “attentionné”.

L’interview de Soraya Miranda révèle également un couple qui, comme tant d’autres, traverse des difficultés. Elle parle des addictions de son compagnon, qui “commençaient à devenir une sorte d’échappatoire”, et de leur souhait commun d’entamer une thérapie de couple pour surmonter leurs épreuves. Elle insiste sur le fait que l’incident du 22 avril n’est pas un point final, mais un nouveau départ. Elle l’affirme : “C’est un accident grave qui va lui permettre de se prendre en main.”

Cette prise de parole de Soraya Miranda remet en question la légitimité des sources de l’enquête. Comment concilier les déclarations de la jeune femme avec les conclusions du procureur ? Le procureur a-t-il été trop loin en exposant des détails de la vie privée du couple ? C’est ce que suggère Soraya. “Il y a beaucoup d’omissions, de choses fausses qui sont dites, de choses qui sont inventées, ou de choses qui sont déformées”, a-t-elle déclaré, ajoutant qu’elle n’avait pas supporté d’entendre certaines affirmations sur leur relation.

Affaire Kendji Girac : Sa compagne Soraya suspectée après le drame - YouTube

L’interview de Soraya n’est pas seulement une défense de Kendji. C’est aussi un cri d’amour et un appel à l’unité. Elle exprime son soutien inconditionnel à son compagnon, qui se remet lentement de ses blessures, et affirme qu’ils s’aiment “comme au premier jour”. Elle insiste sur le fait qu’ils sont “une famille soudée” et que le plus important pour eux est la protection de leur fille, Eva Alba. Elle explique que cette prise de parole a pour but de mettre un terme à l’acharnement médiatique et de retrouver une certaine sérénité.

L’affaire Kendji Girac est une illustration parfaite des dangers de la rumeur et du jugement hâtif. Pendant des semaines, une histoire a été construite, nourrie par des fuites et des spéculations, sans que la voix de la principale intéressée ne soit entendue. Le témoignage de Soraya Miranda est un rappel que derrière chaque affaire, il y a des êtres humains, des vies, et des histoires bien plus complexes que ce que les gros titres laissent paraître. Sa sortie médiatique est un coup de poker, un pari risqué qui, espérons-le, permettra à son couple et à sa famille de tourner la page et de se reconstruire loin des projecteurs.