« On lui a tendu quelques pièges » : à quelques heures de son tout premier JT de 13 heures sur TF1, Isabelle Ithurburu aurait été volontairement bizutée par des membres de sa propre équipe, entre manœuvres discrètes, consignes contradictoires et soutien plus que tiède… Ce qu’on pensait être une simple pression professionnelle s’apparenterait en réalité à une stratégie d’intimidation interne, orchestrée dans le silence des coulisses… Pourquoi certains collaborateurs ont-ils voulu saboter ses débuts ? La nouvelle star du JT aurait-elle marché sur des plates-bandes sensibles ? Une enquête glaçante dans l’antichambre d’un plateau télé. Cliquez sur le lien pour en savoir plus.

Le 13H de TF1 est l’un des rendez-vous les plus regardés de la télévision française, un trône que peu d’élus occupent sans trembler. C’est désormais au tour d’Isabelle Ithurburu de relever le défi. Connue pour son aisance face à la caméra et ses années d’expérience dans le sport, la journaliste arrive dans un univers plus codifié, plus exigeant, et surtout… plus politique. Et ce que l’on découvre aujourd’hui en coulisses jette une lumière glaçante sur ses premiers pas dans cette institution.

Selon plusieurs témoignages anonymes recueillis au sein de la rédaction de TF1, l’arrivée d’Isabelle Ithurburu n’a pas été accueillie avec la bienveillance que l’on pouvait attendre. Au contraire, certains collaborateurs, déjà en place depuis longtemps, auraient organisé une forme de bizutage en règle. Pas de brimades ouvertes ni de mots durs dans les couloirs. Non. Des gestes plus subtils. Plus pernicieux. Des pièges soigneusement camouflés dans le fonctionnement quotidien.

Un conducteur modifié à la dernière minute sans qu’elle ne soit prévenue, un prompteur mal calibré pendant les répétitions, des consignes contradictoires données par différents membres de l’équipe technique : autant d’éléments qui, pris séparément, pourraient passer pour de simples erreurs. Mais l’accumulation commence à ressembler à un plan plus structuré. « C’était à peine voilé », confie un technicien sous couvert d’anonymat. « On voulait voir si elle allait craquer. »

Pourquoi une telle animosité envers une figure médiatique pourtant appréciée du public ? Plusieurs pistes sont évoquées. La première concerne le parcours atypique d’Isabelle. Issue du journalisme sportif et perçue par certains comme une “animatrice”, elle n’a pas suivi le chemin classique des journalistes d’investigation ou des présentateurs formés en rédaction. Ce regard extérieur aurait provoqué des tensions. « Beaucoup la voyaient comme parachutée par la direction », souffle un cadre de la rédaction. « Et dans ce milieu, on n’aime pas les parachutés. »

D’autres parlent d’une jalousie plus sourde, d’autant plus forte qu’Isabelle Ithurburu représente un visage jeune, moderne, populaire, dans un paysage médiatique en quête de renouvellement. Certains auraient perçu son arrivée comme une menace directe à leur position ou à leur influence. Et dans ce microcosme ultra-compétitif, l’intégration passe parfois par l’épreuve du feu.

Mais Isabelle ne s’est pas laissée démonter. Selon ses proches, elle aurait parfaitement identifié les tensions, sans jamais les commenter publiquement. Elle aurait préféré répondre par le travail : arriver plus tôt, repartir plus tard, répéter inlassablement ses textes, se montrer irréprochable dans ses essais caméra. « Elle a compris qu’on l’attendait au tournant. Alors elle a élevé son niveau d’exigence », explique une journaliste de la rédaction qui a choisi de la soutenir dès le départ.

Son sang-froid, son calme et sa maîtrise de l’antenne lors des répétitions ont fini par faire taire certaines critiques. Mais cela n’a pas suffi à dissiper entièrement le climat pesant. Le jour de son premier JT, l’ambiance était électrique. Certains collaborateurs ont évité la régie, préférant s’absenter discrètement pendant la diffusion. D’autres sont restés silencieux, le regard rivé à l’écran, guettant la moindre faute.

Mais il n’y en a pas eu. Ou si peu. Isabelle a déroulé son journal avec une assurance presque désarmante. Une voix posée, une diction claire, une présence chaleureuse. Le public, lui, ne s’est douté de rien. Les réseaux sociaux ont même salué sa prestation, la qualifiant de “fraîche”, “humaine”, “moderne”. Les téléspectateurs semblaient conquis.

Et pourtant, en coulisses, l’amertume n’a pas complètement disparu. Certains continuent à minimiser son mérite, avançant que “tout était préparé à l’extrême” ou qu’elle “a été trop assistée”. D’autres, plus lucides, reconnaissent qu’elle a relevé un défi que peu auraient accepté dans ces conditions. « Elle a tenu le choc, et ce n’était pas gagné d’avance », lâche un chef de plateau.

Le cas Isabelle Ithurburu révèle une réalité bien connue dans le monde de la télévision : derrière les projecteurs, les jeux de pouvoir, les ego et les rancœurs tissent une toile invisible. Intégrer une équipe déjà en place, surtout dans un poste aussi exposé que le 13H, revient à marcher sur un terrain miné. Et parfois, les plus grands dangers ne viennent pas du public, mais des collègues.

Interrogée récemment en marge d’un événement caritatif, Isabelle est restée fidèle à sa ligne : aucune plainte, aucun règlement de comptes. « Je me concentre sur ce que j’ai à faire. Je suis heureuse d’être là. C’est un honneur, et j’essaie d’en être digne. » Une réponse digne, mais qui en dit long.

La direction de TF1, informée des tensions, n’a pour l’instant pris aucune mesure apparente. Officiellement, tout va bien. Officieusement, certains cadres surveillent de près les évolutions de l’équipe autour du JT, conscients que l’intégration d’Isabelle pourrait devenir un test grandeur nature pour l’avenir éditorial de la chaîne.

Car si Isabelle Ithurburu parvient à s’imposer dans la durée, ce sera un signal fort : celui que TF1 est capable d’évoluer, de se réinventer, malgré les résistances internes. Et que même dans les milieux les plus conservateurs, une voix nouvelle peut finir par percer le brouhaha des habitudes.