💔📰 « Cela a été dur… » : le deuil difficile d’Audrey Crespo-Mara. L’animatrice se confie avec émotion sur une perte bouleversante, partageant sa douleur et ses souvenirs, et montrant un visage intime et vulnérable que le public connaît rarement.

Dans « Le Parisien », la journaliste est revenue sur les derniers jours de Thierry Ardisson et comment elle fait face au deuil, à l’absence et au chagrin.



La journaliste est revenue aux commandes du JT un peu plus d’une semaine après le décès de son époux. © Alain ROBERT/SIPA / SIPA / Alain ROBERT/SIPA

« Je sais qu’il veille sur nous… » Un mois et demi après la disparition de Thierry Ardisson, Audrey Crespo-Mara revient dans Le Parisien sur le deuil compliqué qu’elle traverse, expliquant qu’elle a décidé de reprendre le travail au plus vite pour s’occuper l’esprit. De fait, elle était aux commandes du JT un peu plus d’une semaine après le décès de son époux, le 14 juillet dernier. « J’étais persuadée que le faire plus tard serait encore plus compliqué, confie-t-elle. Après les obsèques, j’avais deux choix : me morfondre chez moi, ou faire en sorte que Thierry continue d’être fier de moi. Jusqu’à la fin, il a été si courageux et si digne, que ça m’obligeait… »

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Mais la reprise a été particulièrement compliquée, ravivant en fait nombre de souvenirs. « Cela a été dur. Thierry n’a jamais raté un seul de mes JT, poursuit-elle. Mon bonsoir, c’était toujours à lui que je l’adressais… » Elle reconnaît que les témoignages d’affection du public qu’elle a reçus ont été pour elle un vrai réconfort, évoquant « des centaines de courriers et des milliers de messages sur les réseaux sociaux ».

Épuisé par les traitements

Même si l’animateur était malade depuis des années – une hépatite C qui avait « cirrhosé son foie » –, Audrey Crespo-Mara ne pensait pas que la mort viendrait l’emporter si vite. « Il faisait ses émissions sans broncher, ne pas se plaindre pour ne pas se faire plaindre », se souvient-elle dans Le Parisien. « À la maison, je le voyais épuisé par les traitements […] Jusqu’à l’an dernier, la maladie était relativement sous contrôle. Puis son corps s’est mis à ne plus répondre aux traitements. Ensuite, c’est allé très vite… »

Jusqu’au bout, Audrey Crespo-Mara a veillé sur son époux à l’hôpital. « Thierry était tellement combatif que, un peu naïvement, on n’imaginait pas que la maladie puisse l’emporter, poursuit-elle. On n’a jamais pensé que la fin était si proche. Je ne l’ai pas quitté une seconde les derniers jours. J’ai vécu dans sa chambre d’hôpital avec lui pendant une semaine. Avec les enfants, on était là. C’était notre place. »

Elle trouve aujourd’hui du réconfort auprès des siens et aussi des enfants de Thierry, Manon, Ninon et Gaston, nés de son deuxième mariage. « Je passe beaucoup de temps avec eux. On est unis et ça m’aide à être moins dévastée », confie la journaliste, qui se pose désormais en garante de sa mémoire. « Je vais continuer ma vie sans sa présence, mais avec lui », explique-t-elle, en souhaitant « faire vivre son œuvre ». Elle projette ainsi de lancer un second documentaire, « un portrait au long cours », qui viendrait compléter « La face cachée de l’homme en noir », diffusé juste après son décès.