Méfiez-vous de l’Argent Que Vous Voyez Au Sol, Voici Pourquoi !

Il était une fois dans un petit village d’Afrique de l’Ouest, une jeune fille nommée Adama. À 20 ans, elle était connue pour sa gentillesse, son sourire radieux et ses excellentes performances à l’école. Chaque jour après ses cours, elle rentrait chez elle en traversant un sentier poussière rebordé d’arbres.

 Ce sentier, elle le connaissait par cœur, mais aujourd’hui, quelque chose semblait différent. Ce jour-là, alors que le soleil était encore dans le ciel et que les oiseaux chantaient, Adama marchait d’un pas léger. portant son sac à dos. En arrivant près d’un vieux Baobab, un éclat de couleur attira son attention.

Par terre, sous l’ombre du grand arbre, un billet de 5000 francs CFA reposait là comme tombé du ciel. Adama s’arrêta, se penchant doucement pour ramasser le billet. La sensation qu’elle éprouva en touchant l’argent était étrange, comme une brise glacée qui effleure la peau en plein été.

 Elle hésita un instant, se demandant s’il n’était pas plus sage de le laisser où il était. Mais l’idée de cette somme qui pouvait l’aider à améliorer son quotidien, à acheter des livres, des vêtements et même à gâter sa famille fit éclipser ses doutes. Elle mit le billet dans sa poche, se redressa et poursuivit son chemin.

 Mais à mesure qu’elle avançait, une sensation de malaise la saisit. Un frisson parcourut son dos et elle se tourna une dernière fois vers le Bau au babab comme si elle venait de déranger quelque chose de sacré. Mais il était trop tard. Le billet de 5000 francs CFA n’était pas une simple trouvaille. Il était déposé par un esprit maléfique, celui des ténèbres, qui cherchait à attirer des âmes innocentes.

Mais Adama, ignorante de ce danger imminent, continuait son chemin. Inconsciente de la malédiction qui venait de lier son destin à cet argent, elle rentra chez elle avec l’illusion d’un bonheur soudain, un sourire naïf sur le visage, sans savoir que ce sourire allait bientôt s’effacer pour laisser place à des horreurs qu’elle n’aurait jamais pu imaginer.

Le lendemain matin, Adama se leva tôt, son cœur léger à l’idée de se billet trouver par hasard. Elle s’habilla rapidement et après un petit déjeuner frugal, elle se rendit au marché du village, un lieu bruyant où se mêlaient les odeurs d’épices et de produits frais. Les étales étaient remplis de marchandises colorées et les voies des commerçants raisonnaient, appelant les passants à acheter leur bien.

 Elle se rendit directement chez un vendeur de vêtements qu’elle connaissait bien, un homme jovial qui tenait une petite échope pleine de pantalons et de robes. Depuis quelques semaines, Adama avait repéré un pantalon qu’elle rêvait d’acheter, mais son budget ne le permettait pas. Ce matin-là, avec les 5000 francs CFA en poche, elle pouvait enfin s’offrir ce qu’elle désirait.

Le vendeur la salua chaleureusement et Adama pointa immédiatement le pantalon qu’elle avait en tête. C’était un modèle simple mais élégant d’un tissu doux et léger parfait pour l’été. Il coûtait exactement 3000 francs CFA et Adama n’hésita pas une seconde. Le vendeur en lui tendant le pantalon remarqua l’éclat de ses yeux comme une étincelle de bonheur pur.

 Elle lui remit l’argent avec un sourire radieux et il la remercia tout en lui donnant un sac en plastique où était rangé son achat. Adama se sentit soudainement fière et heureuse de pouvoir se permettre une telle dépense. Cependant, au moment où elle toucha l’argent du billet, une étrange sensation la traversa comme une chaleur étrange qui montait de ses mains.

 Elle secoua la tête, chassant cette pensée et se dirigea vers la sortie du marché. Mais avant de partir, elle s’arrêta un instant, jetant un dernier regard sur les étales. C’est laquelle aperçu un petit restaurant au bout du marché, un lieu modeste mais qui servait des plats délicieux. L’idée d’un bon repas après l’achat de son pantalon la séduisit immédiatement.

 Adama se dirigea donc vers ce restaurant, un petit établissement en bois où la lumière tamisait crée une atmosphère chaleureuse. À l’intérieur, les clients étaient rares mais le personnel l’accueillait avec une gentillesse particulière comme si elle était attendue. Elle s’installa à une table près de la fenêtre regardant les gens passés dans la rue.

 Elle commanda un plat de riz accompagné de viande et de légumes frais. Un délice simple mais réconfortant. Alors qu’elle attendait, son regarda sur le billet de 5000 francs CF qu’elle avait encore dans sa poche. Elle le sortit furtivement, l’examina et le remis dans sa poche avec un léger frisson. C’était comme si à chaque fois qu’elle y pensait, un voile de malaise se posait sur son cœur.

 Lorsque le plat arriva, Adama se jeta dessus avec appétit, savourant chaque bouchée comme si elle ne s’était jamais sentie aussi affamée. Mais plus elle mangeait, plus elle ressentait un étrange sentiment de vide intérieur comme si quelque chose manquait, comme si un pois invisible se posait sur ses épaules. Elle repoussa ses pensées et continua à manger, essayant de profiter de son repas.

 Ce n’était que plus tard. En quittant le restaurant, qu’elle se rendit compte de la profondeur de cette sensation de malaise. La chaleur de la journée semblait s’être soudainement dissipée, remplacé par une brise froide comme un souffle sur la nuque. Elle avait l’impression que tout autour d’elle devenait flou comme si la réalité se dérobait sous ses pieds.

 Ce sentiment de malaise ne la quitterait pas de siôt. Elle n’avait pas compris qu’en suivant ce fil conducteur de l’argent trouvé, elle venait de s’enfoncer dans un piège tendu par des forces invisibles, des forces que seul l’esprit maléfique connaissait. Les jours passaient mais l’inquiétude d’Adama grandissait. Ce billet de 5000 francs CF à qu’elle avait trouvé ne cessait de la hanter.

 La sensation étrange qu’elle avait eu en le ramassant, la chaleur froide qui s’élevait dans ses mains à chaque fois qu’elle y pensait n’avait cessé de la perturber. Pourtant, elle essayait de se convaincre que ce n’était que le fruit de son imagination. Mais ce matin-là, alors qu’elle se réveillait, un sentiment de lourdeur envahit son être.

Elle se leva péniblement, une étrange lassitude pesant sur ses épaules. C’était comme si elle n’avait pas dormi du tout, bien qu’elle se soit endormie tard dans la nuit, épuisée par des rêves étranges. Les ombres de la nuit semblaient l’avoir suivi jusque dans la lumière du jour. Adama se rendit à l’école comme d’habitude, mais la journée parut interminable.

Elle n’arrivait plus à se concentrer sur ses cours. Son esprit vagabondait sans cesse vers cette sensation étrange, vers ce billet maudit qu’elle n’avait toujours pas su abandonner. En rentrant chez elle après l’école, son ventre criait famine, mais elle n’eut pas la force de préparer un repas. Son regard se tourna une fois encore vers le petit restaurant qu’elle avait fréquenté le jour où elle avait acheté son pantalon.

Ce lieu semblait l’appeler comme une sirène dans la brume promettant à la fois réconfort et satisfaction. Elle n’hésita pas et se rendit de nouveau dans le même établissement. La serveuse qui l’avait accueilli si chaleureusement lors de sa première visite la salua d’un sourire qui sembla cette fois-ci étrange, presque trop forcé.

 Adama s’installa à une table près de la fenêtre sans vraiment prêter attention à son environnement. Elle avait l’impression que chaque mouvement autour d’elle était lent, que le temps se dilatait. Quand le plat arriva, elle eut un étrange sentiment de déjà vu. C’était le même plat que la première fois, riz, viande et légumes frais. Mais cette fois, la viande semblait trop grasse, les légumes trop cuits.

 Chaque bouchée, au lieu de la réconforter, augmentait son malaise. La serveuse la regardait fixement, son sourire figé. Il y avait quelque chose de presque sinistre dans ses yeux, mais Adama n’arrivait pas à en saisir le sens. Elle se força à manger, bien que chaque boucher lui semble de plus en plus difficile à avaler.

 Elle avait l’impression de manger quelque chose de plus lourd que de la nourriture, comme si chaque boucher absorbait une partie de son énergie, de sa vitalité. Puis une pensée inquiétante lui traversa l’esprit et si ce repas n’était pas destiné à la nourrir, mais à la consommer lentement, à la vider de son essence même, une sensation de vertige la saisit soudainement.

Adama posa sa fourchette, se leva précipitamment et se dirigea vers la sortie du restaurant. Elle n’avait plus faim. Le malaise qu’elle ressentait était trop grand, trop envahissant. Une fois dehors, l’airfra la frappa en pleine face, mais il ne réussit pas à dissiper la brume étrange qui enveloppait ses pensées.

 À mesure qu’elle marchait vers chez elle, la sensation de froid s’intensifiait. Les ombres semblaient se rapprocher d’elle comme si elle suivait chacun de ses pas. Chaque bruit autour d’elle devenait plus fort, plus menaçant. Elle tourna la tête plusieurs fois, mais il n’y avait personne derrière elle.

 Pourtant, cette présence invisible, ce pois invisible la poursuivait. En rentrant chez elle, son cœur battait la chamade. Elle referma la porte derrière elle, s’efforçant de respirer profondément. Mais il n’y avait pas de répis. Le mal qui s’était introduit dans sa vie à travers ce billet maudit s’était ancré en elle plus profondément qu’elle ne pouvait l’imaginer.

 Les objets de la pièce se tordaient comme si un voile de brume les enveloppait. Ses mains tremblaient et elle sentait une chaleur suffoquante envahir son corps. Les voix dans sa tête se firent de plus en plus fortes et une présence sombre envahit la pièce. La brume se fit plus épaisse tout autour d’elle. Les ombres dans se tordant autour d’elle comme si elle cherchait à la prendre.

Dans un dernier élan de lucidité, Adama s’effondra sur le sol, serrant les points, espérant pouvoir échapper à cette folie croissante. Mais il était trop tard. L’esprit maléfique qui avait déposé le billet maudit était déjà là, prêt à l’englottir. Elle hurla une dernière fois avant que l’obscurité ne prenne définitivement le dessus.

Les jours suivants, Adama devint une ombre d’elle-même. Elle errait dans sa maison comme une âme perdue, l’esprit envahit par une confusion insendable. Les autres habitants du village la regardaient avec inquiétude, remarquant son impâ, son regard vide et son étrange comportement. Elle ne mangeait plus correctement, ne parlait presque plus à personne et ses yeux étaient constamment fixés sur un point invisible comme si elle attendait quelque chose ou quelqu’un.

 Le lendemain matin, les habitants du village découvrirent le billet maudit. Toujours là, posé sur le sol, attendant sa prochaine victime. Adam a disparu sans laisser de traces. Le lendemain matin, le village se réveilla sous un ciel gris. La brume toujours danse dans l’air. Aucun signe d’elle n’était retrouvé, sauf un dernier indice inquiétant, le billet de 5000 francs CFA.

 Laissez-la là où elle avait disparu comme une promesse de destruction pour celui qui oserait le ramasser. La maison d’Adama était silencieuse, mais l’atmosphère était lourde comme si une malédiction y reposait. Ce qu’il avait connu murmurait des histoires de folie, de voix entendu dans la nuit, de présence invisibles, mais personne n’osait vraiment s’avancer sur ce qu’il s’était réellement passé.

Les enfants du village racontaient que certains soirs, on pouvait encore entendre son cri désespéré dans le vent. Le billet maudit, toujours là, attendait patiemment sa prochaine victime, car l’esprit maléfique n’avait jamais cessé de hanter la terre, prêt à faire une nouvelle prise. Et ainsi, la légende d’Adama se transforma en un avertissement : “Ne jamais ramasser ce qui ne t’appartient pas, car l’argent n’est pas toujours une bénédiction, mais parfois la clé de l’âme perdue.

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