Merz do verifikojë modelin italian të azilit me Shqipërinë – DW – 18/05/2025

Un véritable tremblement de terre politique secoue les fondations de l’Union Européenne. Au cœur de cette onde de choc se trouve l’affrontement dramatique entre l’Italie, dirigée par la Première ministre Giorgia Meloni, et l’Allemagne, cristallisé autour de la crise migratoire. Ce n’est plus une simple dispute bureaucratique, mais une guerre de souveraineté où Rome brandit un ultimatum qui expose l’hypocrisie et l’échec total d’un système que les élites européennes s’obstinent à défendre : le Règlement de Dublin.

Pendant des années, l’Allemagne a joué un jeu dangereux, promettant à ses électeurs une fermeté accrue sur l’immigration tout en déchargeant discrètement le poids de ses échecs sur les pays du Sud de l’Europe, déjà submergés. Aujourd’hui, les cartes sont redistribuées. L’Italie a non seulement cessé de se plier à ce “jeu cynique”, mais elle brandit désormais des chiffres si accablants qu’ils déchirent le voile sur une réalité terrifiante : le système migratoire européen n’est pas seulement en difficulté, il est complètement brisé.

 

Le Naufrage Statistique de Dublin : Un Taux d’Échec de 89%

 

La vérité la plus dévastatrice réside dans les statistiques brutes, celles que les grands médias et les dirigeants de Bruxelles préfèrent ignorer. Le Règlement de Dublin, pilier censé organiser la gestion des demandeurs d’asile en désignant l’État responsable de leur traitement, s’est transformé en un mécanisme de chaos.

En 2024, les États membres de l’UE ont émis un nombre stupéfiant de 151 830 demandes de transfert de Dublin. Il s’agit de requêtes envoyées aux pays frontaliers, comme l’Italie ou la Grèce, leur demandant de reprendre des migrants arrivés initialement sur leur territoire. Sur ce total massif, combien de transferts ont réellement été effectués ? Seulement 16 455. Cela représente un taux de réussite à l’échelle de l’UE inférieur à 11 %. Un système qui échoue dans 89 % des cas n’est pas un système, c’est une illusion politique coûteuse.

L’Allemagne, se présentant volontiers comme le chef de file responsable de l’Europe, illustre parfaitement cette faillite. En 2024, Berlin a envoyé 74 581 demandes de rapatriement à d’autres pays de l’UE. Sur près de 75 000 requêtes, seuls 5 827 transferts ont été exécutés. Cela représente un taux de succès misérable de 7,8 %.

Ce chiffre est plus qu’une simple donnée bureaucratique. Il révèle une stratégie de “théâtre politique”. L’Allemagne envoie des dizaines de milliers de demandes, sachant pertinemment que des pays comme l’Italie et la Grèce refuseront de les accepter, pour donner l’impression à son électorat qu’elle agit avec fermeté. En réalité, le système est conçu pour maintenir une politique d’immigration de masse tout en offrant l’illusion d’un contrôle.

Le Mirage Merz et la Démystification de la “Fermeté” Allemande

1 MIN AGO: ITALY GIVES GERMANY AN ULTIMATUM! 🚨 Meloni DESTROYS Merz's  Migration Turnaround!

L’entrée en scène de Friedrich Merz, le chancelier allemand qui a accédé au pouvoir en promettant un “tournant migratoire”, rend la situation encore plus explosive. Merz s’est positionné comme l’homme fort qui allait enfin mettre fin à l’immigration illégale et sécuriser les frontières allemandes. Les électeurs conservateurs l’ont cru, désireux d’un changement réel.

Pourtant, les statistiques de son propre gouvernement démasquent l’intégralité de sa marque politique comme n’étant rien d’autre que de la poudre aux yeux. Pendant que Merz multiplie les déclarations martiales sur les contrôles aux frontières et les expulsions, la réalité est édifiante. En 2024, l’Allemagne a tenté 53 801 expulsions, mais n’en a réussi que 20 084. Cela signifie que deux tiers, soit 63 % des tentatives d’expulsion, ont échoué. Le système n’est pas seulement inefficace, il est activement défaillant.

L’écart entre la rhétorique et la réalité est le carburant des mouvements populistes. Le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) s’est engouffré dans cette brèche, dénonçant depuis des années l’incohérence entre les promesses du gouvernement et les faits. Chaque expulsion manquée, chaque demande de Dublin ignorée, chaque promesse non tenue par des politiciens comme Merz vient tragiquement valider l’argument central de l’AfD : le système actuel est fondamentalement brisé et seul un changement radical permettra de résoudre le problème. Les sondages récents montrent la montée en flèche de l’AfD précisément parce qu’ils sont le seul grand parti à oser pointer du doigt la faillite statistique de la politique migratoire de l’Allemagne.

 

Meloni Dit Non : La Ligne Rouge de la Souveraineté Nationale

 

Face à cette mascarade, Giorgia Meloni se dresse en véritable championne de la souveraineté nationale. Contrairement aux bureaucrates timorés de Bruxelles et de Berlin, la Première ministre italienne a tracé une ligne infranchissable, provoquant la panique au sein de l’establishment européen.

Le refus de l’Italie de se plier au “jeu cynique” de l’Allemagne ne concerne pas seulement les chiffres de la migration ; il s’agit d’un rejet de son statut de “zone de déversement” pour les échecs des autres pays. Le gouvernement Meloni a été clair : l’Italie n’acceptera pas de transferts de Dublin tant que des pays comme l’Allemagne continueront d’appliquer des politiques d’ouverture pour ensuite tenter de redistribuer les conséquences sur le dos des États méditerranéens.

Les statistiques soutiennent de manière éclatante la position italienne. Tandis que l’Allemagne recevait 14 984 demandes de transfert et acceptait, non sans mal, d’en mettre en œuvre 4 592, l’Italie, pays de première arrivée par la mer, a reçu 42 087 demandes de transfert et n’en a mis en œuvre pratiquement aucune.

Ce n’est pas un acte déraisonnable de la part de l’Italie. C’est un “ça suffit” retentissant lancé à un système qui oblige les pays du Sud à supporter le poids écrasant de la crise migratoire européenne, tandis que les pays du Nord engrangent les avantages économiques d’une main-d’œuvre bon marché sans devoir gérer les coûts sociaux de cette immigration.

Meloni se bat pour chaque citoyen italien fatigué de voir sa communauté submergée. Pendant que les bureaucrates de Bruxelles leur font la leçon sur la “solidarité européenne”, les faits prouvent que l’Italie a raison de tenir bon. En 2024, l’Italie a enregistré 66 317 arrivées irrégulières par voie maritime, marquant une réduction spectaculaire de 60 % par rapport aux 157 000 enregistrées en 2023. Cette baisse prouve que les politiques fermes de Meloni fonctionnent, offrant un contraste brutal avec l’approche allemande qui continue de traiter des centaines de milliers de demandes d’asile en faisant semblant de pouvoir gérer le flux par simple brassage de papiers administratifs.

 

L’Europe au Bord du Gouffre : Chaos contre Souveraineté

Rome-Berlin, evidence of harmony: what Meloni is playing for today in her  meeting with Merz - Il Sole 24 ORE

Ce que nous observons dans le bras de fer entre Rome et Berlin est bien plus qu’une simple dispute bilatérale. C’est le début de la fin pour le modèle d’Union Européenne tel que nous l’avons connu. Le Règlement de Dublin, censé être la pierre angulaire de la politique migratoire, s’est effondré sous le poids de ses propres contradictions et du refus des États membres de l’appliquer réellement.

L’Allemagne envoie près de 75 000 requêtes et n’en exécute que 5 800. L’Italie en reçoit 42 000 et n’en exécute pratiquement aucune. Des États de première ligne comme la Grèce, la Bulgarie et la Croatie ignorent eux aussi largement ce système que Bruxelles prétend être le fondement de la coopération.

Ce n’est pas de la coopération, c’est le chaos. La Commission Européenne parle de “partage du fardeau” et de “valeurs européennes”, mais les statistiques démontrent qu’il n’y a pas de partage ; il y a un “déversement du fardeau” sur les pays qui refusent désormais de l’accepter. L’Italie et la Grèce sont claires : « Nous n’avons pas signé pour être les camps de réfugiés de l’Europe pendant que le Nord bénéficie des avantages économiques sans assumer les coûts sociaux. »

La décision de Meloni de suspendre indéfiniment les transferts de Dublin en 2022 n’est pas un désaccord temporaire, c’est un rejet fondamental du mode de fonctionnement de l’UE. Et d’autres pays observent cette confrontation avec une question lancinante : « Si l’Italie peut dire non à la politique migratoire de l’UE, pourquoi pas nous ? »

Le conflit entre l’Italie et l’Allemagne symbolise l’affrontement entre la souveraineté nationale et le contrôle supranational, un duel qui déterminera l’avenir du continent. Le refus de Meloni n’est pas qu’une question de chiffres d’immigration ; il s’agit de savoir si des gouvernements nationaux démocratiquement élus peuvent protéger les intérêts de leurs citoyens ou s’ils seront contraints de sacrifier leurs pays sur l’autel de la bureaucratie de Bruxelles.

C’est précisément la raison pour laquelle les mouvements nationalistes et populistes gagnent du terrain. Les électeurs sont lassés d’être bernés par des gouvernements qui font des promesses intenables, mettent en œuvre des politiques inefficaces, et blâment ensuite les “obligations européennes” lorsque les citoyens exigent des comptes. Le modèle italien, où un gouvernement ose dire non aux politiques défaillantes de l’UE, inspire des mouvements similaires partout.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : un taux de réussite des transferts de 11 % à l’échelle de l’UE n’est pas un désaccord politique, c’est l’effondrement du cadre politique lui-même. Soit l’Europe développe de nouvelles approches qui fonctionnent réellement, soit les nations individuelles continueront de faire passer leurs intérêts nationaux avant les exigences de Bruxelles. La voie actuelle ne mène qu’à davantage de chaos, d’échec et de bouleversements politiques, car les électeurs exigent des dirigeants qui protégeront leurs intérêts au lieu de simplement gérer leur déclin. La crise migratoire n’est plus une question de frontières ; c’est une crise existentielle de l’Union Européenne.