Choc: Sarkozy libre : un très mauvais message envoyé aux Français, le mot égalité a du plomb dans l’aile.

Le 10 novembre dernier, une décision de justice a secoué le paysage politique et judiciaire français, ravivant les braises de la colère populaire contre ce qui est perçu comme une justice à deux vitesses. L’annonce de la remise en liberté de l’ancien président Nicolas Sarkozy, incarcéré suite à sa condamnation, loin d’apaiser les esprits, a au contraire provoqué une onde de choc, confirmant pour beaucoup l’existence d’un fossé abyssal entre les élites au pouvoir et le citoyen lambda. Pour une partie grandissante de l’opinion publique, le message est clair et amer : l’égalité, ce mot gravé sur le fronton de nos mairies, ne serait plus qu’une illusion pour les puissants.
Le Dévoyement d’un Système : Un Deux Poids Deux Mesures Choquant
L’argumentation des “serviteurs du droit pénal” pour justifier cette libération est basée sur des critères légaux : l’âge de l’ancien chef d’État, l’absence de risque de récidive, le fait qu’il ne représenterait aucun danger pour la société, ou qu’il ne risquerait pas de dissimuler des preuves ou de faire pression sur des témoins. Des critères qui, en théorie, sont universels.
Cependant, c’est dans l’application concrète de ces critères que la rupture émotionnelle avec le peuple s’opère. L’ancien président, même soumis à un contrôle judiciaire, est libre. Il est désormais chez lui, libre d’utiliser ses “ordinateurs hyper puissants”, de mobiliser ses “relais partout à Paris, en France”, et de communiquer sans la “barrière de l’écrou”. Une réalité qui contraste brutalement avec l’image d’un prévenu ordinaire, dont les moyens d’action seraient infiniment plus limités.
Comment ne pas percevoir un flagrant déséquilibre ? L’idée qu’un homme avec une telle influence, une telle connaissance des rouages du pouvoir, une telle capacité à nouer des contacts, ne présente aucun risque de nuire au déroulement de la justice semble défier le bon sens populaire. La démesure, comme le souligne l’analyse, s’empare des esprits face à un système judiciaire qui paraît « perdu » ou « égaré » et qui, par cette décision, oublie qu’en République, « nous naissons tous libres et égaux ».
La Marginalisation des Français Face à un État “Corrompu à Tous les Étages”
Ce sentiment d’injustice, d’une justice qui serait bien plus clémente envers le riche et le puissant, est dévastateur pour la confiance dans les institutions. Le commentateur insiste sur le fait que cette décision vient marginaliser davantage les Français qui ont déjà du mal à croire en l’intégrité de l’État. C’est la preuve supplémentaire, leur dit-on, que « selon que vous êtes riche et puissant, et bien vous jouirez d’un régime qui vous sera bien plus favorable que le vulgaire, le plus vulgaire des gueux, des clochards, le plus vulgaire des citoyens lambda. »
Ce constat n’est pas qu’une simple opinion ; il prend racine dans la comparaison amère entre le traitement réservé à l’ancien président et celui des citoyens ordinaires. Il est rappelé, non sans indignation, le cas d’un homme condamné à sept mois de prison pour avoir simplement cherché à défendre son enfant contre ce qu’il percevait comme des “défilés de dégénérés” devant des écoles maternelles. Des gardes à vue se multiplient pour des citoyens qui “n’ont rien fait”, tandis qu’une figure de l’État, après des années d’enquêtes complexes, bénéficie d’une libération rapide.
L’écart de traitement est non seulement factuel, mais il est surtout profondément blessant pour l’idéal républicain. Il envoie un “message déplorable” aux juges honnêtes et intègres qui, après avoir “bûché” sur un dossier “en béton” pendant une décennie, voient leurs efforts de rétablissement de la vérité et de l’équité mis à mal par une décision perçue comme politique.
Les Affaires de la Françafrique : Rappel des Fautes et du “Dossier en Béton”

Pour comprendre l’acuité de cette indignation, il est essentiel de se remémorer le poids des dossiers qui ont mené l’ancien président devant le tribunal. Le commentateur, qui a suivi ces affaires de près, rappelle l’ampleur des accusations en lien avec la Françafrique et les actions internationales controversées menées à l’époque de la présidence de Nicolas Sarkozy.
Deux événements majeurs sont cités comme exemples de la démesure et des compromissions :
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L’intervention en Côte d’Ivoire : L’accusation d’une intervention “scandaleuse” de Sarkozy pour imposer son “copain” Alassane Ouattara, qui avait été marié par Sarkozy lui-même à la mairie de Neuilly. Cette intervention aurait mobilisé l’armée française pour un véritable coup d’État, visant à renverser Laurent Gbagbo, un homme qui n’était pas disposé à se laisser “compter par la Françafrique”. Une dépense de sommes “formidables” pour un changement de régime qui soulève des questions sur l’usage des moyens de l’État au service d’amitiés personnelles.
L’assassinat de Kadhafi : Ce point renvoie directement à l’affaire du financement libyen présumé de la campagne électorale de 2007. Le commentateur rappelle la volonté “à tout prix” de Sarkozy de devenir président, le rendant prêt à se “compromettre avec Kadhafi”. Il souligne que la Libye, sous Kadhafi, bénéficiait d’un développement social “le plus élevé” et avait de vastes projets pour l’ensemble du continent africain. Kadhafi, décrit comme un “renard du désert,” aurait vite compris à qui il avait affaire.
Ces rappels ne sont pas anecdotiques. Ils servent à marteler que derrière la décision de libération se cachent des faits graves, minutieusement instruits. Si le Parquet National Financier (PNF), après dix ans d’enquête, de recoupements et de recherches de preuves, a décidé de traduire Nicolas Sarkozy en correctionnelle, c’est qu’il disposait d’un “dossier en béton”. Ce fait, martelé par le commentateur, rend la décision de libération d’autant plus difficile à accepter pour ceux qui croient en une justice qui doit aller au bout de sa logique et de ses convictions.
Un Citoyen Lambda : Exigence de l’Égalité Républicaine
L’argument massue du commentateur, et celui qui résonne le plus dans le cœur des Français, est une exigence de simplicité républicaine : Nicolas Sarkozy n’est plus président.
« Il n’est pas président, il est un individu comme un autre. Il n’est ni roi ni empereur. […] Il n’a pas à bénéficier de davantage par rapport aux autres citoyens. »
Cette insistance à ramener l’ancien chef d’État à son simple statut de “citoyen lambda” est un appel vibrant à la dignité de la justice. Elle dénonce la dérive d’une pensée qui pourrait ériger certains individus au rang de “surhomme” au-dessus des lois, même après la fin de leurs fonctions.
La décision de libération du 10 novembre, même si elle est encadrée par le droit, a échoué à répondre à l’impératif moral et républicain d’égalité. Elle a renforcé l’idée que les règles ne sont pas les mêmes pour tous, et que le pouvoir, même après coup, offre un bouclier judiciaire que le citoyen de la rue ne pourra jamais s’offrir. Il appartient désormais aux juges, notamment lors du prochain appel prévu en mars 2026, de prouver au peuple français que, malgré ce revers amer, l’idéal de justice n’est pas mort. Le devoir d’exemplarité, pour un ancien président, est bien plus lourd que pour n’importe quel autre justiciable, et c’est sur cette base que la confiance dans les institutions pourra, ou non, être restaurée.
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