La Trahison Républicaine : Le Mandat de Trump Saboté de l’Intérieur

Warren Buffet: l'ennemi juré de Trump prend sa retraite | 24 heures

Dans les annales tumultueuses de la politique américaine, la trahison est une ombre qui suit le pouvoir. Mais ce à quoi nous assistons aujourd’hui à Washington n’est pas une simple manœuvre politicienne. C’est un drame institutionnel, un coup de poignard planté non pas par un adversaire, mais par des alliés déclarés. Donald Trump, fraîchement réélu lors de l’élection de novembre 2024 avec un mandat que beaucoup décrivent comme incontestable – remportant le collège électoral, le vote populaire, et assurant des majorités au Sénat et à la Chambre – se retrouve aujourd’hui paralysé.

La source de cette paralysie ? Son propre parti.

Alors que le président s’efforce de nommer son cabinet, de placer les individus clés censés mettre en œuvre son programme, une faction de sénateurs républicains mène une guérilla procédurale. Ce n’est pas une opposition franche, pas un débat d’idées, mais un sabotage silencieux et létal fait de retards, de blocages de confirmation et de loyautés qui s’évaporent sitôt les caméras éteintes.

Cet acte de défi interne ne plonge pas seulement l’administration Trump dans le chaos ; il envoie une onde de choc à travers le système financier mondial. Le capital, comme on le dit souvent, déteste l’incertitude. Et Washington vient de créer un océan d’incertitude. La panique monte, non pas à cause d’une menace extérieure, mais parce que la maison se fissure de l’intérieur.

L’anatomie d’un sabotage

Pour comprendre l’ampleur de la crise, il faut nommer les acteurs et les enjeux. Nous ne parlons pas de postes cérémoniels. Ce sont des nominations cruciales pour la sécurité nationale, la justice et l’économie qui sont prises en otage. Le Département de la Défense, le Département de la Justice – des piliers de l’exécutif – fonctionnent avec des intérimaires, privés d’un leadership clair et confirmé.

Les architectes de ce blocage ne sont pas les démocrates, dont l’opposition serait logique et attendue. Ce sont des figures républicaines, souvent qualifiées de “modérées” ou d’”indépendantes”, qui mènent la charge. Des noms comme Susan Collins et Lisa Murkowski, ou l’influence persistante d’un Mitt Romney, sont sur toutes les lèvres. Ces sénateurs, qui doivent leur majorité à l’électorat de Trump, utilisent désormais cette même majorité pour le neutraliser.

Pourquoi ? Les motifs sont un mélange toxique d’ego, de peur et de préservation du pouvoir. Pour beaucoup de ces vétérans de Washington, Trump reste un outsider, un intrus qui ne respecte pas les règles établies du “marais”. Un Trump qui contrôle pleinement son cabinet, qui exécute son programme sans friction, est un Trump qui n’a pas besoin d’eux. Et c’est cela, plus que toute divergence idéologique, qu’ils ne peuvent tolérer.

Ils craignent de perdre leur influence, les faveurs des lobbies, les éloges des médias traditionnels. En prétendant défendre les institutions, ils protègent en réalité leur propre fief. Chaque audition interminable, chaque fuite dans la presse destinée à torpiller un candidat, est une démonstration de leur pouvoir de nuisance.

Le marché assiste, horrifié

Ce drame politique aurait pu rester confiné au Capitole s’il n’avait pas de conséquences économiques désastreuses. L’incertitude est le poison de l’investissement. Qui dirigera la politique de défense américaine face à la Chine et la Russie ? Qui pilotera l’économie ? Quelles réformes seront mises en œuvre ?

Personne ne le sait. Et quand personne ne sait, les décisions d’investissement sont gelées. Les projets sont reportés. Les capitaux fuient vers des actifs plus sûrs. L’économie, qui a désespérément besoin de stabilité et de dynamisme, se bloque. Le “désespoir” qui s’installe n’est pas seulement politique ; il est économique. C’est la crainte palpable que le gouvernement de la première puissance mondiale soit dysfonctionnel, incapable de nommer sa propre équipe.

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C’est une crise de gouvernance qui envoie un signal de faiblesse catastrophique. La Chine, la Russie et l’Iran observent ce spectacle avec délectation. Un leader qui ne peut même pas contrôler son propre parti n’est pas un leader à craindre.

La réaction d’un président acculé

Ceux qui connaissent Donald Trump savent qu’il n’est pas un homme politique conventionnel. Il n’accepte pas la défaite avec grâce. Il ne négocie pas en silence. Lorsqu’il se sent trahi et acculé, il réagit. Et cette réaction pourrait être aussi imprévisible que dangereuse pour l’équilibre institutionnel.

Quelles sont ses options ? Il peut nommer des secrétaires par intérim, gouvernant sans la confirmation du Sénat. C’est légal, mais c’est un aveu de faiblesse, une reconnaissance qu’il ne maîtrise pas la situation.

Il peut, et il le fera probablement, s’adresser directement à sa base. Utiliser ses rassemblements et ses réseaux sociaux pour clouer au pilori les sénateurs “traîtres”. Il peut menacer de soutenir des rivaux lors de leurs prochaines primaires, transformant cette guerre interne en une purge publique. Cela fracturera encore plus le parti républicain, mais pour Trump, c’est une question de survie.

Enfin, et c’est là que réside le plus grand danger, le désespoir peut le pousser à l’action unilatérale. Décrets présidentiels, ordonnances exécutives, mesures flirtant avec les limites de la Constitution. Quand les institutions sont utilisées pour bloquer la volonté populaire, la tentation de les contourner devient immense. Un président désespéré n’est pas dangereux pour le peuple, mais pour le système lui-même.

Une maladie mondiale

Pour mieux saisir la situation, utilisons une analogie. Imaginez une grande entreprise. Les actionnaires (les électeurs) viennent de nommer un nouveau PDG (Trump) avec un mandat clair pour restructurer et changer la culture. Mais certains membres du conseil d’administration (le Sénat), qui étaient là avant lui, bloquent la nomination de son équipe de direction. L’entreprise perd de l’argent, les concurrents gagnent du terrain, et le conseil est trop occupé à protéger ses privilèges. C’est exactement ce qui se passe. Les citoyens, les actionnaires, sont ceux qui paieront la facture de cette guerre d’egos.

Il serait naïf de croire que ce phénomène est uniquement américain. C’est une tendance mondiale. Du Brexit au Royaume-Uni à l’élection de Giorgia Meloni en Italie ou de Javier Milei en Argentine, les électeurs du monde entier choisissent des “outsiders” pour secouer l’establishment. Et partout, la réponse de cet establishment est la même : le blocage, le sabotage, non pas par des arguments, mais par des procédures et des guerres d’usure.

Ce que nous voyons, c’est la question fondamentale de notre époque : la volonté populaire peut-elle coexister avec l’establishment, ou l’un doit-il détruire l’autre ? Si gagner une élection ne suffit plus pour gouverner, si les institutions démocratiques deviennent des obstacles plutôt que des outils, alors le contrat social se brise.

Le point de bascule

Warren Buffett chuyển thái độ, kêu gọi ủng hộ Donald Trump - VnEconomy

Cette crise de confiance survient au pire moment. La confiance dans le Congrès est à un niveau historiquement bas. La polarisation est brutale. Le monde est en feu, du Moyen-Orient aux ambitions de la Chine. Ce n’est pas le moment pour des jeux de pouvoir. Le monde n’attendra pas que Washington résolve ses drames internes.

La responsabilité historique de ces sénateurs républicains est immense. L’histoire ne retiendra pas leurs discours nuancés, mais leur trahison. Si Trump parvient à surmonter ces obstacles et à gouverner, il sera vu comme l’homme qui a dompté le système. S’il échoue, ou s’il brise le système en essayant, il sera tenu pour responsable de l’effondrement.

Mais la véritable solution ne viendra pas des couloirs du pouvoir. Elle viendra des citoyens. Le public a une responsabilité cruciale : ne pas se laisser distraire par le spectacle. Le “cirque” médiatique, les titres conçus pour effrayer et polariser, tout cela n’est qu’une diversion.

Les citoyens doivent exiger la transparence. Exiger des votes rapides. Exiger des explications concrètes de la part de leurs sénateurs. Leur rappeler qu’ils sont là pour servir et exécuter la volonté de leurs électeurs, pas pour obstruer.

Si le peuple reste silencieux, l’establishment gagne. Si le peuple se laisse distraire, la trahison triomphe. Mais si les électeurs punissent la déloyauté, alors le système peut se corriger. Nous sommes à un point de bascule. Les décisions prises dans les semaines à venir détermineront le cours des prochaines décennies. Il n’y aura pas de deuxième chance. Ce qui est en jeu n’est pas seulement le mandat de Donald Trump, c’est la crédibilité de la démocratie américaine elle-même.