Aujourd’hui, nous allons faire un petit détour par le Sénat pour un moment très spécial. À 75 ans, le sénateur Malurayet n’a pas dit son dernier mot. Indigné par la dérive du pays, où chaque révision budgétaire est synonyme de hausses d’impôts et d’une vision totalement absente, il va nous offrir une véritable masterclass pour remettre les choses à leur place.

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Monsieur le Premier ministre, depuis quelques jours, l’Assemblée semble être le théâtre d’un concours pour les taxes les plus absurdes, animé par les “pistoles roses” de la justice fiscale. Je vois que vous êtes en ce moment très amateur d’histoires de vaches et de lait. Alors, permettez-moi de vous raconter celle de Zuc, le paysan.

Zuc, c’est un homme que les gens de son village appellent ainsi. Il n’est pas vraiment un expert en économie. Il possède une seule vache, une vache qui est dans un état de misère. Elle ressemble plus à une vache sacrée de l’Inde qu’à une belle Charollaise du Bourbonnais. Un matin, Zuc se lève, se dirige vers son champ… et là, c’est le drame : la vache est morte.

Zuc tombe à genoux, se roule par terre, hurle et lève les mains au ciel : « Mon Dieu, pourquoi as-tu tué ma vache ? » Et soudain, un énorme grondement de tonnerre résonne. Une voix formidable descend du ciel : « Zuc, tu me casses les oreilles avec tes cris ! Qu’est-ce qui t’arrive ? » Tremblant, Zuc répond : « Mon Dieu, c’est horrible, tu as tué ma vache ! »

Et la voix répond : « Ce n’est pas moi qui l’ai tuée. C’est toi qui ne lui as presque rien donné à manger pendant six mois. Mais je compatis. Dis-moi, que puis-je faire pour t’aider ? Veux-tu que je ressuscite ta vache ? »

Zuc répond alors : « Mon Dieu, je ne demande qu’une chose : la justice. Tue la vache de mon voisin ! »

Ah, appauvrir les uns pour enrichir les autres, voilà la recette séculaire de l’enfer, pavée de bonnes intentions du camp du bien. Tous les pays qui ont appliqué cette recette n’ont enrichi personne, mais ont réussi à ruiner tout le monde. Monsieur le Premier ministre, la France souffre d’un excès de dépenses, de dettes et de taxes.

Mais au lieu de trouver des solutions économiques, depuis 8 jours, des centaines d’amendements sont présentés, chacun créant de nouveaux impôts. Je vous en prie, résistez et défendez avec nous la ligne dont ce pays a besoin : moins d’impôts, moins de dépenses publiques, plus d’emplois et plus de liberté pour les Français.