Star Academy 2025 : Qui sauveriez-vous parmi les équipes nommées de la 3e semaine ?

Les membres des équipes bleue (sauf Ambre) et rose sont en danger. Dites-nous quel groupe aurait votre préférence pour revenir au château vendredi soir

Cette semaine à la Star Academy, les règles sont modifiées. Exit les trois nominés, ce sont deux équipes sur trois (sauf Ambre, immunisée) qui devront défendre leur place sur le prime vendredi soir. Après la victoire de la team jaune (Léa, Ema, Victor, Bastiaan et Lily), ce sont les équipes rose (Jeanne, Théo L., Théo P., Anouk et Léane) et bleue (Noah, Léo, Sarah et Mélissa) qui sont en danger. L’élève éliminé proviendra de l’équipe ayant obtenu le moins de voix. Qui souhaitez-vous voir sauvés ?

Votre équipe préférée parmi les deux nommées de la 3e

Un silence de plomb, puis l’incrédulité. C’est ce qui a frappé le salon du Château de Dammarie-les-Lys lorsque le directeur, Michael Goldman, a annoncé la sentence de la semaine. Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur les mécaniques de la Star Academy. En cette troisième semaine de l’édition 2025, la production a décidé de faire voler en éclats les certitudes et, peut-être, les rêves de plusieurs académiciens d’un seul coup.

Ce ne sont pas deux ou trois élèves qui joueront leur place sur le prime de samedi. Ce sont deux équipes entières.

Le “coup de tonnerre”, comme l’a immédiatement qualifié la professeure d’expression scénique, Cécile Chaduteau, a laissé les candidats et le public abasourdis. Depuis le début de l’aventure, les élèves travaillaient en équipes pour les évaluations, mais personne n’imaginait que l’échec serait collectif à ce point. La règle est aussi simple que cruelle : le public devra sauver une équipe. L’équipe restante, elle, sera soumise au vote des autres académiciens, qui devront choisir qui parmi eux mérite de rester. Un déchirement garanti.

Cette décision stratégique, bien que spectaculaire pour l’audimat, pose une question fondamentale qui divise déjà les réseaux sociaux : est-ce juste ?

Le Dilemme des Équipes : “Les Harmonies” contre “Les Intenses”

Pour comprendre l’ampleur du drame, il faut regarder qui compose ces deux équipes désormais sur la sellette. Elles représentent deux philosophies radicalement opposées de l’art, deux visions de ce que doit être un artiste en 2025.

D’un côté, “Les Harmonies” : Léa, Raphaël et Sofia. Ce trio, c’est la définition même de la rigueur académique. Léa, avec sa voix de cristal, ne fait jamais une fausse note. Elle est la “première de la classe”, celle qui maîtrise les techniques vocales les plus complexes avant même d’entrer au Château. Raphaël, musicien accompli, déchiffre une partition en quelques minutes et possède une oreille absolue. Sofia, la danseuse du groupe, apporte une grâce et une précision quasi militaire à leurs prestations.

Leur problème ? Lors des évaluations de mardi, leur performance sur une réinterprétation polyphonique de “Ne me quitte pas” de Brel a été jugée “magistrale, mais glaciale”. Pierre de Brauer, le professeur de théâtre, a résumé le sentiment général : “C’était parfait. Tellement parfait que je n’ai rien ressenti. Vous avez chanté avec vos cerveaux, pas avec vos tripes.”

De l’autre côté, “Les Intenses” : Marco, Chloé et David. Eux, ce sont les “bruts de décoffrage”. Marco, c’est le rockeur à la voix éraillée, celui qui vit chaque mot comme si sa vie en dépendait, quitte à frôler la justesse. Chloé, l’interprète à fleur de peau, capable de fondre en larmes en pleine chanson, connecte instantanément avec le public, mais peine sur la technique pure. David, le “performer”, mise tout sur l’énergie et le spectacle, oubliant parfois les bases du chant.

Leur échec ? Ils ont présenté un medley de Stromae, une performance explosive mais jugée “brouillonne et désordonnée”. Adeline Toniutti, la professeure de chant, n’a pas mâché ses mots : “L’émotion sans la maîtrise, ce n’est que du bruit ! Vous m’avez donné de la rage, mais vous n’avez pas respecté les mélodies. On n’est pas dans un karaoké, on est à la Star Academy.”

La Faillite d’une Évaluation sous Haute Tension

Cette semaine, le défi était de taille : créer une performance de A à Z en trio, en fusionnant chant, danse et direction artistique. Les professeurs attendaient une “signature”, une proposition artistique claire. Ils ont eu deux échecs retentissants, pour des raisons diamétralement opposées.

“Les Harmonies” ont livré une prestation digne du Conservatoire. Lumière tamisée, costumes sobres, harmonies vocales complexes. Mais l’émotion était absente. Les regards étaient fuyants, concentrés sur la note suivante plutôt que sur l’instant présent. C’était une démonstration technique, pas un partage artistique. Le directeur a été clair : “La Star Academy, ce n’est pas seulement une école technique, c’est une école de la vie. Et la vie, ce n’est pas parfait.”

“Les Intenses”, à l’inverse, ont tout donné. Trop. Marco a fini à genoux, hurlant dans son micro. Chloé a manqué son départ, submergée par le stress. David a tenté un mouvement de danse risqué et a failli chuter. C’était vivant, c’était vibrant, mais c’était surtout chaotique. “Vous avez confondu intensité et précipitation”, a lancé Malika Benjelloun, la professeure de danse. “Il n’y avait aucune cohésion, juste trois solos qui se télescopaient.”

La décision de nommer les deux équipes est donc, selon le corps professoral, parfaitement logique. Les deux ont échoué à la mission principale : l’équilibre.

Un Choix Impossible pour le Public

Dès la fin de la Quotidienne, les réseaux sociaux se sont enflammés. Le hashtag #StarAc2025 est devenu le théâtre d’une bataille rangée. Car la question posée au public est redoutable : que veut-on voir ? Que doit-on récompenser ?

Le camp “Sauvez Les Harmonies” milite pour la reconnaissance du travail et du talent pur. Pour eux, la Star Academy est avant tout une école d’excellence. “Sauver ‘Les Intenses’, c’est dire que la technique ne sert à rien”, peut-on lire sur X (anciennement Twitter). “Léa est la meilleure chanteuse de la saison, ce serait un scandale qu’elle parte à cause d’une règle injuste.” Ce public privilégie la justesse, la rigueur, et la promesse d’une artiste aboutie. Ils votent pour le potentiel à long terme, pour la voix qui portera des albums, pas seulement pour l’émotion d’un soir.

Le camp “Sauvez Les Intenses” défend l’authenticité et l’art de la scène. “La musique, c’est fait pour vibrer ! ‘Les Harmonies’ m’ennuient, je préfère mille fois le chaos de Marco”, s’exclame une internaute sur Facebook. Ce camp recherche l’étincelle, le “lâcher-prise” que Cécile Chaduteau réclame à cor et à cri. Ils estiment que la technique peut s’apprendre, mais que le charisme et la capacité à “transpercer l’écran” sont innés. Ils votent pour l’artiste qui les fera se lever de leur canapé.

Ce dilemme cornélien met en lumière la fracture éternelle de l’industrie musicale : la perfection froide contre l’imperfection vibrante.

L’Ambiance Glaciale au Château

Au-delà du vote, c’est la vie au sein du Château qui est bouleversée. La mécanique des équipes, conçue pour renforcer la cohésion, vient de créer des fractures. Les six nommés sont isolés, conscients que samedi, la moitié d’entre eux verra son rêve s’arrêter net.

Les caméras de la Quotidienne ont capturé des scènes de détresse. Léa, d’ordinaire si stoïque, s’est effondrée dans les bras de Raphaël, murmurant : “Ce n’est pas juste. On a tout fait parfaitement.” De l’autre côté du salon, Chloé est inconsolable, persuadée d’avoir entraîné ses amis dans sa chute à cause de ses “failles techniques”.

La véritable tension réside dans le “jour d’après”. Si “Les Harmonies” sont sauvés par le public, qui les autres élèves élimineront-ils parmi Marco, Chloé et David ? Et inversement ? Les amitiés naissantes sont mises à rude épreuve. Les élèves non-nommés sont déjà pris dans des calculs stratégiques et moraux : faut-il sauver le plus méritant artistiquement ou le plus proche affectivement ?

Cette nomination d’équipe n’est pas seulement un coup de théâtre télévisuel ; c’est une bombe psychologique larguée au cœur de la promotion 2025. Elle force des jeunes gens de 20 ans à devenir juges et parties, à briser des rêves pour sauver le leur.

Samedi soir, le prime sera d’une intensité dramatique rare. Quel que soit le choix du public, le verdict sera cruel. En sauvant la technique, on sacrifie l’âme. En sauvant l’âme, on dévalue le travail. La Star Academy 2025 vient de confronter ses élèves, et son public, à la définition même de ce qu’est un artiste. Et il n’y a, semble-t-il, pas de bonne réponse.