😡 “Harceler cette artiste, c’est un délit” : Zaz réagit aux critiques après la Star Academy !

Le prime de la Star Academy est, sans conteste, le rendez-vous hebdomadaire que des millions de Français attendent pour vibrer, rire, pleurer, mais aussi pour débattre. L’édition du vendredi 7 novembre 2025 n’a pas fait exception, offrant son lot habituel d’émotion brute, de performances impeccables et, malheureusement, de polémiques explosives qui ont immédiatement enflammé les réseaux sociaux. Si le départ de Noah, succédant à ceux de Medy et Lenny, a secoué l’Académie, c’est un duo inattendu qui a cristallisé toutes les tensions et les critiques de la soirée : la rencontre scénique entre l’académicienne Sarah et l’artiste confirmée Zaz. Ce qui devait être un moment de grâce, l’interprétation de l’éternel “La vie en rose” d’Édith Piaf, s’est transformé en un véritable champ de bataille numérique, la performance étant jugée par beaucoup comme la plus décevante et la plus controversée de la saison.

L’ascension de Sarah face à l’ombre de Zaz

Sarah, depuis son entrée au château de Dammarie-les-Lys, a touché le public par sa vulnérabilité et la pureté presque cristalline de son timbre vocal. Elle représente l’espoir, le talent brut en quête de raffinement, et sa sincérité désarmante émeut à chaque fois. Son sauvetage par les professeurs, après les évaluations, témoignait d’ailleurs de son potentiel immense, reconnu par ceux qui la forment jour après jour. Pourtant, même sa place assurée pour la semaine prochaine, aux côtés de Léo, sauvé par le public, et de Mélissa, choisie par ses camarades, n’a pas suffi à apaiser la colère des téléspectateurs face à son duo avec Zaz.

La promesse d’une collaboration sur un monument de la chanson française comme “La vie en rose” avait pourtant de quoi faire rêver. Deux générations, deux styles, réunis pour honorer la Môme. Mais dès les premières notes, le malaise a commencé à se propager, d’abord timidement dans les salons, puis avec une violence inouïe sur X (anciennement Twitter) et Facebook.

Le sentiment général, exprimé par une vague déferlante de commentaires, fut que Zaz avait non seulement éclipsé Sarah, mais qu’elle avait littéralement phagocyté la performance. Les internautes n’y sont pas allés par quatre chemins, employant des termes d’une rare dureté pour qualifier la prestation de l’invitée. On a pu lire des accusations virulentes, allant de l’idée d’une « mission pour faire flop Sarah » – insinuation grave mais révélatrice de la frustration ambiante – jusqu’à l’affirmation choquante selon laquelle Zaz aurait « pris Sarah en otage ».

Le cœur de la critique réside dans la perception que le style de Zaz, jugé trop exubérant, trop dominant, aurait envahi l’espace scénique et vocal de la jeune acadèmicienne. « La prestation Zaz. Sarah m’a mise trop mal à l’aise », confiait un utilisateur, résumant le sentiment que l’élève, visiblement en difficulté pour s’imposer face à une présence aussi forte, n’avait pas pu délivrer son plein potentiel. La sincérité et le timbre pur de Sarah n’ont pas réussi à percer le mur d’une interprétation jugée trop envahissante, ne laissant aucune place à la subtilité et à l’émotion contenue que demandait la chanson.

Une vague de haine et un historique qui ressurgit

Ce qui est fascinant, et tragique à la fois, dans l’ère de la télé-réalité 2.0, c’est la vitesse à laquelle l’indignation se transforme en un tsunami de critiques personnelles. La performance de Zaz est rapidement passée du simple jugement artistique à une attaque ad hominem d’une intensité rare. Face à cette déferlante, il est important de noter que certains internautes ont tenté de faire entendre raison, rappelant qu’il est crucial de distinguer la critique d’une performance artistique de l’harcèlement pur et simple d’une artiste. Une mise au point toujours nécessaire, surtout lorsque l’émotion prime sur la nuance.

Malheureusement pour Zaz, cette polémique n’est pas un incident isolé. L’artiste se retrouve, une fois de plus, au centre d’une controverse liée à la Star Academy, un fait qui alimente d’autant plus les soupçons et la méfiance du public.

Pour comprendre la violence des réactions, il faut remonter à la saison précédente. Lors de l’édition 2024, la chanteuse avait déjà été la cible de vives critiques. En cause : une publication sur ses réseaux sociaux où elle n’avait partagé que des extraits de son duo avec Marine, occultant complètement celui réalisé avec Ebonie. Ce choix, volontaire ou non, avait provoqué la colère noire des fans, y voyant un manque de respect, voire une marque de favoritisme inacceptable dans le contexte d’une compétition où tous les élèves devraient être traités équitablement.

À l’époque, Zaz avait dû s’expliquer publiquement pour tenter d’apaiser les esprits. Sa défense, technique et presque philosophique, n’avait pas totalement convaincu. « L’algorithme a bloqué ma vidéo avec Eboni sur Instagram. Je ne suis pas technicienne, sorry », avait-elle expliqué, pointant du doigt les rouages complexes et parfois frustrants des plateformes sociales. Une explication qui, si elle est crédible d’un point de vue technique, n’a pas suffi à éteindre l’incendie émotionnel allumé par son oubli perçu.

Au-delà de l’aspect technique, la chanteuse avait alors soulevé une question fondamentale sur la nature de ces échanges en ligne : « Je ne comprends pas comment une soirée pleine de partage peut amener autant de haine. J’aimerais vivre dans un monde avec plus de bienveillance. » Cette aspiration à la bienveillance, exprimée avec sincérité, résonne de manière particulièrement amère aujourd’hui, alors qu’elle se retrouve à nouveau confrontée à la dureté impitoyable des réseaux sociaux. La persistance de ces polémiques donne l’impression d’un cycle infernal où l’artiste, malgré elle, semble abonné aux malentendus et aux jugements tranchés du public de l’émission.

Un événement socio-médiatique majeur

Le prime du 7 novembre 2025, au-delà de ses enjeux de compétition, a donc agi comme un miroir grossissant de notre société et de sa relation passionnelle, parfois toxique, avec les célébrités. D’un côté, il y a la Star Academy, une émission qui fonctionne sur l’émotion, le partage, la camaraderie, mais aussi sur l’intensité dramatique et la confrontation des talents. De l’autre, il y a les réseaux sociaux, caisse de résonance instantanée où la frustration et le jugement peuvent se muer en harcèlement de masse en quelques minutes.

Le prime a été une réussite en termes de dramaturgie télévisuelle. Les académiciens, répartis en trois équipes après les évaluations — les Jaunes, vainqueurs et donc à l’abri ; les Roses et les Bleus en danger — se sont affrontés avec une intensité palpable. La victoire des Jaunes a permis aux élèves qui la composaient de souffler, laissant les autres se battre ardemment pour leur survie. Les sauvetages de Léo (public), Sarah (professeurs) et Mélissa (camarades) ont prouvé que la compétition était plus serrée que jamais. Mais même ces moments de tension pure n’ont pas réussi à éclipser le scandale du duo.

La Star Academy 2025 prouve ainsi, encore et toujours, qu’elle est bien plus qu’un simple concours de chant. Chaque prime est un véritable événement socio-médiatique où les performances, les émotions et les débats s’enchaînent à une vitesse vertigineuse, laissant rarement indifférent. La question que se pose désormais le public est de savoir comment Sarah, qui a déjà été une figure centrale de cette polémique malgré elle, gérera la suite de l’aventure, et quelle sera l’impact de ce malaise scénique sur sa confiance. Quant à Zaz, elle devra, une fois de plus, naviguer dans les eaux troubles des critiques et de la haine en ligne.

Le prime s’est achevé sur l’élimination de Noah, mais le véritable feuilleton de la soirée restera, pour longtemps, ce duo de la discorde. Zaz et Sarah : prestation magique ou décevante ? La réponse du public, formulée avec une franchise parfois blessante, est déjà inscrite dans les annales numériques de l’émission. L’Académie devra se reconstruire après ce prime électrique, attendant le verdict de la semaine prochaine, où les passions seront, sans aucun doute, ravivées.