Découvrez Pierre Perifel : le Français derrière le méchant le plus cool d’Hollywood – une success story inattendue entre rêve américain, animation féroce et secrets bien gardés des studios ! Pierre Perifel lors de l’avant-première du 23 juillet à Hollywood. © LISA OConnor/AFF-USA.com / ABACA
Né à Lyon, le réalisateur a triomphé dans le monde avec « Les Bad Guys » dont la suite sort cette semaine. Entretien en direct de Los Angeles avec un petit génie de l’animation.
La quarantaine, un look de top model et une passion : le dessin. À Hollywood, il est avec l’autre Pierre (Coffin créateur des « Minions » et de la saga « Moi, moche et méchant ») l’un des rares Français à s’être imposé dans l’animation américaine. Après de longues années comme animateur chez DreamWorks (Pierre Perifel a travaillé sur « Shrek 4 » ou « Kung-Fu Panda 2 »), le célèbre studio lui a proposé en 2022 de réaliser l’adaptation des « Bad guys », BD à succès d’Aron Blabey dont la version cinéma s’est transformée en triomphe international au box-office. Il en signe aujourd’hui le second volet, toujours aussi déjanté et hors format. Soit les aventures d’une bande de malfrats qui se jouent de la loi et des convenances.
Le tout sur un air très second degré et une influence majeure, les films de Tarantino. « J’avais envie depuis longtemps d’un film d’animation qui reprendrait les codes du cinéma de genre et de pouvoir aborder des thématiques plus adultes en les adaptant pour les plus petits. Le premier « Bad Guys » était clairement un « Reservoir dogs pour enfants. Mais aussi un hommage aux films de braquage les « Ocean Eleven » et autres « Snatch ».
Pour le second volet, toujours aussi réussi et jouissif, davantage centré sur l’action, Perifel cite pêle-mêle « Mission Impossible », Besson et Spielberg comme influences. Avec même un joli clin d’œil au « Corniaud » qu’on vous laissera découvrir. Mais, dans une période ou le formatage et la bonne morale ont envahi l’animation US, comment convaincre un studio comme DreamWorks d’oser des chemins de traverse ? « Ils étaient assez séduits par cette idée de films d’adulte qui pourraient être compris par les enfants. Par les thématiques abordées aussi, celles de l’acceptation de la différence. Ces animaux qui vivent dans un monde d’humains sont ostracisés. On y parle aussi de réinsertion. C’est vrai, c’est rare en animation. Le studio ne nous a jamais bridés, juste demandé de rester mesuré sur le visuel des films comme sur les thèmes abordés ».
Le Lyonnais d’origine a réalisé son rêve
La saga « Bad guys » suit aussi une tendance évidente dans l’animation actuelle, celle d’un retour à des formes diverses de dessin. Pas seulement une image numérique devenue quasi parfaite et difficilement différenciante de la réalité. « Ces progrès incroyables étaient en train d’amener le cinéma d’animation dans une sorte d’impasse poursuit Pierre Perifel, visuellement parfaite mais qui limitait finalement le genre. Moi ce que j’aime dans un dessin animé, c’est qu’il peut utiliser une myriade de techniques différentes : cela va du dessin à la pâte à modeler, à la laine ou au numérique. C’est ce qui fera toujours la richesse de l’animation ».
À quarante-cinq ans, le Lyonnais d’origine a réalisé son rêve. Lui qui voulait devenir designer de voitures a découvert l’animation. Il étudie à l’école Émile Cold de Lyon avant d’intégrer la prestigieuse Ecole des Gobelins à Paris. À chaque promotion, les grands studios américains comme Disney ou Pixar viennent littéralement à la sortie de l’école pour y dénicher les meilleurs éléments et leur faire traverser l’Atlantique. C’est ce qui va lui arriver en 2005 alors que « Le building », son film de fin d’études, le fait remarquer.
Vingt ans plus tard, l’American Dream a perdu de sa superbe et les studios d’animation hollywoodiens sont en pleine crise et réduisent leurs effectifs. Pierre Perifel, lui, attend les résultats au box-office de son second « Bad Guys ». Il a encore quelques projets dans la tête chez DreamWorks, dont un logique troisième opus de sa saga. Mais garde aussi dans un coin de la tête la possibilité de travailler à nouveau en France, notamment sur un rêve qu’il garde encore aujourd’hui, celui d’adapter « Le salaire de la peur » en animation…
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