Onfray la fait taire : La journaliste se prend une leçon de direct.

Michel Onfray : l’homme qui défie le système, choque la journaliste et secoue le plateau en direct !

Dans un échange houleux qui a tenu l’audience en haleine, Michel Onfray, philosophe de renom et polémiste, a une nouvelle fois frappé fort sur les plateaux de télévision. En s’attaquant à la politique européenne et aux dérives libérales, Onfray a mis en lumière des vérités qui dérangent et n’a pas hésité à remettre à sa place une journaliste qui semblait avoir pris l’ascendant. Ce face-à-face, qui aurait pu être un simple entretien, s’est rapidement transformé en une confrontation où les idées se sont heurtées de manière spectaculaire.

Tout a commencé innocemment, avec une introduction banale de la journaliste, qui présente Onfray comme l’un des philosophes les plus populaires de France, auteur de best-sellers. Mais ce qui semblait être une discussion posée et intellectuelle s’est vite transformé en un duel verbal intense. À peine lancée sur la question de l’extrême droite en Europe, la journaliste a commis une erreur fatale : elle a interprété les opinions d’Onfray sur la politique européenne de manière trop simpliste.

“Il n’est pas anti-Europe”, a précisé Onfray, corrigeant fermement son interlocutrice. “Il est contre une Europe libérale”, a-t-il ajouté, rappelant que l’Europe d’aujourd’hui, celle de l’Union Européenne telle qu’elle existe, est profondément libérale et doit être remise en cause. Cette prise de position n’était qu’un avant-goût de la suite.

Le philosophe n’a pas hésité à critiquer l’Union Européenne pour son autoritarisme masqué et son incapacité à répondre aux besoins des peuples européens. Selon lui, l’Europe actuelle a oublié ses citoyens, et la France en particulier, sacrifiée au profit d’une Europe de plus en plus déconnectée des réalités sociales. Les décisions de l’Union, comme celle de renoncer à une partie de la souveraineté nationale en 1992, ont selon lui conduit à une perte de pouvoir pour la France, la privant de la capacité à décider de son avenir, jusqu’à des choix apparemment anodins comme le taux de TVA sur les sandwichs.

La journaliste, interloquée par ce discours puissant et direct, tente de recentrer la conversation, mais Onfray, toujours plus incisif, dénonce l’hypocrisie des responsables politiques français, notamment d’Emmanuel Macron, qu’il accuse de ne pas respecter les choix des électeurs. Il l’a également accusé de manquer de légitimité démocratique, soulignant que la moitié de la population française n’avait pas voté pour lui. Mais, plus encore, Onfray met en lumière ce qu’il appelle un “système de propagande”, où les citoyens sont invités à “choisir” un candidat, mais où, au final, ce choix semble dicté par des forces qui échappent à la volonté populaire.

La tension monte au fur et à mesure que la discussion s’intensifie. Onfray reproche à la journaliste de défendre une vision qui, selon lui, ignore la souffrance de millions de Français. “Ils sont pauvres, ils n’ont pas d’argent pour Noël, ils dorment dans leur voiture”, a-t-il lancé, dénonçant une société où les riches s’enrichissent et où les pauvres sont laissés pour compte. “Et les médias, eux, continuent à glorifier l’Europe libérale”, a-t-il ajouté, ironique, tout en soulignant que cette situation produira immanquablement des réactions extrêmes, comme celles que l’on observe en ce moment en Europe, de la montée de l’extrême droite aux élections néerlandaises.

La journaliste, en perte de repères, tente une nouvelle relance sur la question de l’antisémitisme, un terrain glissant pour toute personnalité publique. Elle évoque le cas de Jean-Marie Le Pen, accusé d’antisémitisme et de fascisme. Onfray, tout en restant calme, précise sa pensée : “Jean-Marie Le Pen, c’est un homme du passé, mais Marine Le Pen, ce n’est pas la même chose.” Il se défend de toute attaque envers la fille de l’ancien leader du Front National, arguant que, contrairement à son père, Marine Le Pen a su s’adapter et changer de ligne. Cependant, Onfray ne masque pas sa critique envers l’idéologie libérale qu’il associe à des dérives fascistes.

La journaliste, prise de court, essaie de recentrer la discussion en mettant en lumière les contradictions apparentes de la position d’Onfray. Mais celui-ci, implacable, ne laisse rien passer. Il dénonce ce qu’il appelle l’usage sélectif des accusations : “Quand Marine Le Pen félicite un homme d’extrême droite, on parle de populisme, mais quand Macron le fait, c’est de la diplomatie.” Il accusera les médias de semer la confusion et de manipuler l’opinion publique, en changeant leur discours selon la couleur politique de la personne en question.

À un moment, la journaliste, visiblement frustrée, tente de faire taire Onfray, mais il riposte de manière vive : “Ne me posez pas des questions et ne m’interrompez pas lorsque je réponds!” Ce clash en direct entre les deux protagonistes atteint son apogée, lorsqu’Onfray met en lumière la réalité de la pauvreté en France, qui, selon lui, est ignorée par une élite politique déconnectée.

Le moment de la “leçon” donnée à la journaliste est d’autant plus saisissant qu’il révèle la fracture profonde qui divise la société française actuelle. À travers cet échange, Onfray se positionne une fois de plus comme un défenseur des oubliés, des “gilets jaunes”, tout en s’attaquant frontalement à une classe politique qu’il juge incapable d’entendre la voix du peuple. Il n’hésite pas à pointer du doigt le manque d’autorité dans le pays, dénonçant l’effondrement de l’autorité morale et politique en France.

Mais le débat ne s’arrête pas là. Au contraire, il soulève des questions fondamentales sur l’avenir de la France et de l’Europe. Est-ce qu’Onfray a raison de pointer du doigt l’inefficacité du système européen actuel ? Les fractures qui déchirent les sociétés occidentales ne sont-elles pas directement liées à ce modèle libéral imposé à l’échelle continentale ? Le face-à-face avec la journaliste s’achève, mais les interrogations restent.

Michel Onfray continue de secouer les certitudes et défier l’establishment avec ses idées radicales. Et ce n’est sûrement pas la dernière fois qu’il mettra une journaliste en difficulté. Un moment fort, un clash politique à ne pas manquer, où l’intellectuel a donné une véritable leçon de courage et de rébellion.