« LE DÉCLIN ORGANISÉ » : L’ENQUÊTE CHOC SUR L’EFFONDREMENT PROGRAMMÉ QUI FRAPPE LE ROYAUME-UNI, LE CANADA ET LA FRANCE

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C’est un sentiment diffus, une angoisse qui s’installe. L’impression que quelque chose s’est brisé. Au Royaume-Uni, une infirmière qui sauvait des vies durant la pandémie fait aujourd’hui la queue à une banque alimentaire. Au Canada, un trentenaire diplômé vit toujours chez ses parents, incapable d’accéder à la propriété dans un marché immobilier devenu fou. En France, les fermetures d’usines s’enchaînent, les services publics craquent et la jeunesse la plus qualifiée rêve d’exil.

On nous parle de crises distinctes, de “chocs” successifs, des aléas de la mondialisation. Mais si ce n’était pas le hasard ? Si ces symptômes, identiques d’un pays à l’autre, n’étaient que les pièces d’un même puzzle ? Si nous assistions, impuissants, à un plan délibéré, une stratégie que les analystes anglo-saxons nomment le “managed decline” : le déclin organisé.

Une enquête économique troublante, basée sur l’analyse croisée de ces trois nations, révèle une mécanique implacable. Une stratégie méthodique qui a déjà ravagé le Royaume-Uni, qui achève le Canada, et que la France suit avec une fidélité inquiétante. Le but ? La disparition programmée de la classe moyenne et le transfert massif de richesses vers une élite de plus en plus restreinte.

Partie 1 : Le Royaume-Uni, laboratoire du déclin

Pour comprendre ce qui nous attend, il faut regarder de l’autre côté de la Manche. Le Royaume-Uni est le laboratoire à ciel ouvert de cette politique. Tout commence dans les années 80, lorsque Margaret Thatcher déclare la guerre à l’industrie britannique, jugée trop coûteuse et trop syndiquée. Au nom de la compétitivité, des régions entières sont sacrifiées.

En échange, on transforme Londres en une gigantesque “machine à cash”. La finance est reine, les bonus des banquiers explosent. Quarante ans plus tard, l’héritage est terrible. Hors de la bulle londonienne, les salaires sont indigents. En 2024, le salaire réel moyen est toujours inférieur à ce qu’il était en 2008. Seize années de régression, une génération entière qui n’a jamais connu de réelle augmentation.

Le NHS, la fierté nationale, ce système de santé gratuit pour tous, est à l’agonie. Les listes d’attente sont interminables, 100 000 postes d’infirmières sont vacants. L’image des soignants aux banques alimentaires est le symbole de cette trahison. Le Brexit, présenté comme une solution miracle, n’a été qu’une diversion, une fuite en avant qui a accéléré le déclassement social et fait exploser la dette publique à près de 100% du PIB. Le Royaume-Uni s’est laissé glisser, une réforme ultralibérale après l’autre, vers un statut de pays inégalitaire, fracturé, et épuisé.

Partie 2 : Le Canada, l’illusion d’une prospérité à crédit

Le Canada offre un visage plus doux, un déclin enrobé de sirop d’érable. Longtemps perçu comme un eldorado, le pays vit sur une croissance artificielle, reposant sur deux piliers : une bulle immobilière démentielle et une immigration de masse.

Se loger est devenu un luxe. À Toronto, le prix moyen d’une maison frôle le million de dollars. Pour la “génération boomerang”, les jeunes diplômés, l’avenir s’écrit dans leur chambre d’adolescent. Trop pauvres pour acheter, ils restent chez leurs parents jusqu’à 30 ou 35 ans.

Pour maintenir l’illusion de la croissance, le gouvernement de Justin Trudeau a ouvert les vannes de l’immigration, avec près d’un million et demi d’arrivants en 2023 (en comptant les temporaires). L’objectif n’est pas humanitaire, il est économique : soutenir la demande et fournir une main-d’œuvre à bas coût. Mais les infrastructures ne suivent pas. Il manquera 3,5 millions de logements d’ici 2030. Les hôpitaux débordent, les écoles saturent, et le système de santé, autrefois exemplaire, s’effondre. L’espérance de vie recule. Pour financer ce mirage, la dette publique a explosé, passant de 36% à 110% du PIB en quinze ans.

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Partie 3 : La France, le déni avant la chute

Et la France ? La France suit le même chemin. Elle préfère s’effondrer avec panache, dans le déni d’une réalité qui rattrape ses voisins. Depuis les années 2000, le pays a perdu près de la moitié de ses emplois industriels. L’industrie, qui représentait un quart du PIB en 1980, n’en pèse plus qu’un dixième.

Cette désindustrialisation a creusé une fracture béante. D’un côté, Paris et quelques métropoles qui concentrent les emplois qualifiés et les investissements. De l’autre, des zones rurales et des petites villes qui voient leurs services publics, leurs lignes de train et leurs commerces disparaître.

L’immobilier, comme au Canada, a échappé à tout contrôle. Les classes moyennes s’endettent sur 25 ou 30 ans pour un bien que leurs parents payaient en 15 ans. Les piliers de la République s’effondrent : l’hôpital est à flux tendu, l’Éducation nationale manque d’enseignants, et la dette publique a franchi le seuil des 3300 milliards d’euros. Face à ce tableau, la jeunesse se décourage. Les plus brillants s’en vont, c’est la fuite des cerveaux. Les autres s’adaptent à une économie de services précaires.

La mécanique du déclin : un plan en 6 étapes

Le point commun entre ces trois nations n’est pas la malchance, c’est une logique. Un plan qui se déroule en six étapes clés pour détruire un pays de l’intérieur :

    Détruire l’industrie : Au nom de la compétitivité, on délocalise. L’État accompagne les fermetures, subventionne les plans sociaux, mais ne sauve jamais l’outil de production. On sacrifie l’indépendance et la croissance réelle.
    Faire flamber l’immobilier : Pour compenser, on mise sur la rente foncière. Des taux d’intérêt bas alimentent une bulle. Les propriétaires s’enrichissent en dormant, les jeunes s’endettent à vie. L’économie ne produit plus, elle spécule.
    Importer artificiellement de la croissance : On ouvre les frontières à une immigration massive, non pour des raisons sociales, mais pour soutenir la demande, faire tourner les services à bas coût et peser sur les salaires.
    Privatiser les services publics : Santé, énergie, transports… Tout ce qui est rentable est transféré au privé, officiellement pour “l’efficacité”, en réalité pour générer des profits à court terme pour des intérêts privés.
    Décourager la jeunesse : On verrouille le système. Le coût des études explose, forçant les étudiants à s’endetter avant même de commencer à travailler. L’accès au logement étant impossible, la jeunesse entre dans la vie active en croulant déjà sous les charges.
    Culpabiliser les citoyens : Enfin, on inverse la responsabilité. Si le système échoue, c’est de votre faute. Vous vivez “au-dessus de vos moyens”. Il y a “trop” de fonctionnaires, “trop” d’aides sociales. L’échec systémique est maquillé en faillite individuelle.

À qui profite le crime ?

Si ce système fonctionne si mal pour la majorité, c’est parce qu’il fonctionne à merveille pour une minorité. C’est ce qu’on appelle la “trickle-up economy” : l’économie où tout remonte.

Les premiers gagnants sont les responsables politiques eux-mêmes. Souvent multipropriétaires, ils s’enrichissent mécaniquement de la bulle immobilière qu’ils entretiennent. Ils pilotent le déclin des services publics mais n’en subissent jamais les conséquences, leurs enfants fréquentant les écoles privées et leurs familles les cliniques de luxe.

Viennent ensuite les grandes entreprises. La désindustrialisation les a libérées. Elles externalisent, réduisent les coûts, échappent aux impôts et utilisent la main-d’œuvre étrangère pour maintenir une pression à la baisse sur les salaires locaux.

Mais le véritable moteur de cette mécanique, ce sont les banques et la finance. Sans elles, rien ne serait possible. Elles prêtent pour tout : pour consommer, pour étudier, pour se loger. L’économie n’est plus basée sur la création de richesse, mais sur la création de dette. Chaque point de dette est un revenu pour le secteur financier. Pendant que le pays s’appauvrit, les fonds d’investissement étrangers rachètent à bas prix les actifs stratégiques : immobilier, infrastructures, santé, énergie.

Peut-on encore inverser la tendance ?

Le futur n’est pas écrit. Ce modèle anglo-saxon n’est pas une fatalité, c’est un choix politique. D’autres pays, comme la Suisse ou la Norvège, ont prouvé qu’un autre modèle était possible, en maîtrisant la finance, en protégeant leurs services publics et en investissant dans leur population.

La France a encore des atouts : une agriculture puissante, des savoir-faire, une jeunesse éduquée. Mais le temps presse. Sans une rupture politique nette, sans la volonté de réindustrialiser, de revaloriser le travail et de reprendre le pouvoir à une élite financière qui a choisi le déclin, ces atouts se perdront.

Les dix prochaines années seront décisives. Il y a urgence à sortir de la logique de “start-up nation” pour reconstruire un État protecteur et stratège. Le déclin n’est pas inévitable, il est une décision. Et il peut être arrêté par une autre décision.