Purecharts passe en revue les trois albums phares de cette rentrée pop. Que valent les nouveaux disques très attendus de Sabrina Carpenter, Sombr et Ava Max ? Nos critiques !
Sabrina Carpenter | “Man’s Best Friend”
Café frappé. Presque un an tout pile après avoir fait fondre la planète avec “Short n’ Sweet”, Sabrina Carpenter remet son titre de fiancée de l’Amérique en jeu avec “Man’s Best Friend”. Si la pochette tant décriée du disque a sans doute été orchestrée pour le côté provoc’, sa lecture satirique colle avec l’esprit des “sex comedies” des années 60 et 70 où il était question des relations homme-femme sous le prisme de l’humour. À ce titre, Sabrina Carpenter, en vraie pin-up des temps modernes, excelle ! Dans “Manchild” ou “Tears”, elle se joue avec malice des codes de l’amour (ce qui la rend folle de désir ? Un homme qui fait la vaisselle !), incarnant les fausses ingénues avec une voix de velours qui sied à merveille avec l’univers country et jazz (“Sugar Talking”, “We Almost Broke Up Again Last Night”) du disque, toujours réalisé par Jack Antonoff et John Ryan. Seulement, à trop se cacher derrière un personnage, on ne sait plus bien où se situe la limite entre burlesque et sincérité. L’album est en outre plombé par un long tunnel de ballades à la guitare qui nous font regretter l’éclat pop de l’ère “Espresso”, à l’exception d’un “House Tour” superfunky très Prince dans l’esprit. Et si le phénomène commençait déjà à s’essouffler ? YR
À écouter : “Manchild”, “Sugar Talking”, “Don’t Worry I’ll Make You Worry” et son humeur swiftienne
À zapper : “Nobody’s Son”, tentative hybride entre pop et reggae ratée
Sombr | “I Barely Know Her”
Rock ‘n’ roll star. Il faut se méfier de ces phénomènes qui débarquent comme une comète et n’arrivent jamais à concrétiser l’essai. Inconnu il y a encore six mois, Sombr est devenu immédiatement une superstar sur la base de deux tubes viraux, une belle gueule de poète torturé façon Jeff Buckley, et un univers romantique idéal pour séduire TikTok. On aurait pu croire que son premier album, annoncé dix jours avant sa sortie, a été confectionné à la va-vite pour surfer sur ce succès naissant et qu’il n’espère pas éphémère. Mais qu’elle ne fût pas notre surprise : en plus de tenir formidablement la route pour un disque de présentation, “I Barely Know Her” s’avère être de haute volée. Avec sa basse rutilante, l’ouverture “Crushing” donne le ton d’un album calibré pour les late nights, comme il le décrit sur sa page Spotify, et rempli de tubes en puissance. Tour à tour électriques (“Come Closer”), sentimentaux (“I Wish I Knew How To Quit You”) ou vibrants (“Undressed”, “We Never Dated”), ce 10-pistes présente un univers à fleur de peau mais terriblement enivrant. On entend du The Neighbourhood, un peu de The 1975 soupçonné de Bon Iver, qu’il cite volontiers comme influences. Et tant pis si la recette est toujours la même (avec un effet de voix et un sempiternel “bridge” sur chaque morceau), Sombr fait mouche. Sans se brûler les ailes. TB
À écouter : “Undressed”, “Come Closer” et “We Never Dated”, la sainte-trinité de l’album
À zapper : “12 to 12”, en décalage avec l’ensemble
Ava Max | “Don’t Click Play”
But don’t skip. Ava Max reprend le pouvoir ! Malmenée depuis plusieurs années par un management calamiteux (c’est elle qui le dit) et un public lassé par ses samples à répétition, la popstar américaine corrige sa copie sur “Don’t Click Play”. Pour reconquérir ses fans, la chanteuse, entourée d’une nouvelle équipe, dégaine 12 chansons de pure dance-pop survitaminées avec pour seul motto l’amusement. Et ça fonctionne ! Si le tout manque un peu d’identité propre, difficile de résister aux synthés 80s qui boostent “Wet, Hot American Dreams” ou à la house estivale de “Take My Call”, très années 2000 dans l’esprit. Plus fierce (« It must suck to be my ex ») et libre que jamais (“Lovin Myself”), Ava Max trouve ici la bonne formule pour prolonger l’été avec légèreté. N’est-ce pas là tout ce qu’on attend d’elle ? Sa véritable bonne idée est d’avoir fait d’Inverness et de Pink Slip, producteur pour KATSEYE ou Fletcher, les principaux artisans de son renouveau. Passez-vous le mot, Ava Max n’est plus là pour se laisser dicter quoi faire : désormais, c’est elle qui a le contrôle. YR
À écouter : les bangers “Don’t Click Play”, “Sucks To Be My Ex”, “Lovin Myself” et “World’s Smallest Violin”
À zapper : La ballade “Know Somebody”, trop convenue
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