Alain Delon : ses derniers mots pour Brigitte Bardot dévoilés

Le journaliste Cyril Viguier s’est confié à Nice Matin ce mardi 5 août 2025. Celui qui a récolté la dernière interview d’Alain Delon est revenu sur les derniers mots qu’Alain Delon a eu pour Brigitte Bardot quelques instants avant sa mort.

Alain Delon et Brigitte Bardot, c’était pas juste deux monstres sacrés du cinéma français : c’était une vraie histoire d’amitié, de celles qui marquent une vie. Quand Alain Delon s’est éteint le 18 août 2024 à 88 ans, c’est tout un pan du cinéma qui a disparu, mais aussi son lien infaillible avec Brigitte Bardot, qu’il appelait affectueusement « son amie de cœur ».

Dans une interview pour « Nice-Matin », Cyril Viguier, le dernier journaliste à avoir interviewé l’acteur, a partagé les derniers mots émouvants qu’ Alain Delon lui a glissés à son sujet : « Aide-la, mets ton énergie au service de ses combats », lui aurait-il soufflé.

« C’est une femme pure. » Ce dernier échange entre eux, presque silencieux, comme l’a décrit le journaliste, montrait à quel point leur connexion était unique. Bardot, bouleversée, n’a pas caché sa peine : « Je perds un ami, un alter ego, un complice.

Nous partagions les mêmes valeurs, les mêmes déceptions, le même amour des animaux. » Une déclaration forte,  à l’image de ce duo mythique.

Une belle amitié qui a duré plusieurs années

Aujourd’hui, Brigitte Bardot vit un double deuil : celui d’Alain Delon, mais aussi celui de son fidèle compagnon à quatre pattes, son chien E.T., disparu quelques mois plus tôt. « Comme je conduisais toujours avec lui à côté de moi, j’ai arrêté de conduire parce que j’étais toute seule dans la voiture », confiait-elle le 28 mars dernier au « Figaro ».

À 90 ans, BB n’a donc rien perdu de son franc-parler ni de son engagement. Dans la suite de l’entretien, elle confiait traverser une période de grande solitude. L’actrice allait même jusqu’à dire qu’elle a « peur de ce que devient l’humanité » et qu’elle a « mis une croix sur une grande partie de la population humaine ».

Mais malgré la tristesse, elle ne lâche rien : chaque jour, elle consacre son après-midi à sa fondation, se battant pour la cause animale. « C’est difficile de m’abattre », lancait-elle, déterminée.